Depuis la confirmation de sa condamnation dans l’affaire Bygmalion, beaucoup s’attendaient à voir Nicolas Sarkozy retourner derrière les barreaux. Mais malgré la décision ferme de la Cour de cassation, l’ancien président ne sera pas réincarcéré.
La raison est simple : la cour d’appel avait déjà prévu un aménagement de peine pour les six mois fermes, laissant au juge d’application des peines le soin de décider des modalités. Bracelet électronique, détention à domicile ou autre mesure adaptée, tout indique qu’il continuera de vivre libre, avec un cadre judiciaire strict.
D’autant qu’il a déjà porté un bracelet électronique récemment dans l’affaire des écoutes. Libéré le 10 novembre après 21 jours passés à la Santé, il a très vite repris le rythme de sa vie habituelle : jogging sur les quais de Seine, déjeuners avec ses proches, quelques apparitions informelles.
Mais derrière ce semblant de normalité, un autre défi l’attend. Son procès en appel dans l’affaire du financement libyen se tiendra du 16 mars au 3 juin 2026.
Une échéance capitale pour tenter d’annuler sa condamnation à cinq ans de prison, dont deux fermes. Nicolas Sarkozy nie toujours catégoriquement les accusations et assure qu’il ne « confessera jamais quelque chose qu’il n’a pas fait ».
Une nouvelle page judiciaire s’ouvrira donc bientôt, laissant planer une incertitude totale sur la suite.
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