Une prise de parole qui relance les rumeurs de tensions
Invité de Buzz TV ce 20 novembre, Bernard Montiel n’a pas cherché à esquiver les récentes critiques de Sophie Davant concernant sa nouvelle émission, Animalement vôtre, diffusée chaque dimanche sur France 3.

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Un programme qui a pris la place de celui qu’animait auparavant Sophie Davant, En bonne compagnie, arrêté faute d’audience. Depuis, l’animatrice ne cache plus sa déception. Sur RTL, elle s’était étonnée de voir « la même émission reprise à la même heure », et même « deux numéros à la suite » désormais proposés. Des mots qui ont étonné le nouvel animateur… et qui lui ont surtout semblé venir d’un endroit bien plus profond que la simple analyse télévisuelle.
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Face à ces remarques, Bernard Montiel a répondu sans détour : pour lui, son amie exprime simplement une colère liée à ce qu’elle a vécu ces derniers mois. « Elle n’a pas digéré son départ, elle exprime sa colère d’une façon ou d’une autre », déclare-t-il. Pourtant, il insiste : aucune animosité entre eux. « Je n’en veux pas du tout à Sophie », assure-t-il. Leur amitié, dit-il, n’est pas remise en cause. Mais alors, que raconte vraiment cette petite tempête médiatique ?
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Animalement vôtre et En bonne compagnie : deux programmes vraiment différents ?
Le point central de la critique de Sophie Davant repose sur l’idée que France 3 aurait remplacé son émission par une version semblable, animée par Bernard Montiel. Ce dernier réfute totalement.
Pour lui, les deux concepts n'ont rien à voir, ni dans le format, ni dans le ton, ni dans le traitement journalistique. Là où Sophie Davant proposait un programme axé sur la rencontre et la pédagogie autour des animaux, Montiel revendique un format plus « magazine », plus dynamique, et davantage tourné vers le divertissement familial.
Il dit avoir été surpris par l’analyse de son amie. Surpris, mais pas fâché. Parce qu’au fond, il comprend ce qu’elle traverse. Car derrière cette histoire de case horaire et de programme, c’est une blessure professionnelle plus intime qui semble refaire surface.
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Le départ douloureux d’Affaire conclue, un tournant toujours sensible
Pour saisir les réactions de Sophie Davant, impossible de faire l’impasse sur son départ d’Affaire conclue, qu’elle avait animée pendant six ans. Une émission qu’elle avait vue naître, qu’elle avait portée à bout de bras, et dont elle avait accompagné la montée fulgurante : de 200 000 téléspectateurs à près de deux millions. Un succès rare dans le paysage audiovisuel actuel.
Lors d’une interview sur RTL dans On refait la télé, elle le reconnaît :
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« Faire le deuil de cette émission a été très dur. »
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« Un processus long, dur, douloureux. »
Des mots forts, qui laissent entendre qu’elle n’a pas simplement quitté une émission… elle a quitté une part de sa vie professionnelle.
Elle évoque même le sentiment d’avoir parfois été « considérée comme un meuble qui fait bien son boulot », une phrase lourde de sens, qui dit tout du ressenti d’une animatrice pourtant centrale dans le dispositif. Cette impression d'être interchangeable, ou pire encore, invisible, a marqué un tournant dans sa carrière.
Alors quand elle voit une émission animalière occuper la case qu’elle avait quittée, avec un animateur dont elle est proche… les émotions remontent.
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Une jalousie professionnelle ? Plutôt une frustration légitime
Dans l'univers médiatique, la frontière entre l'amitié et la compétition professionnelle peut être fine. Mais ici, Bernard Montiel le martèle : Sophie n’est pas jalouse de lui.
Pour lui, ce qui s’exprime n’est pas une rivalité mais un regret, un attachement, et une forme d’amertume envers les décisions de la chaîne.
Il raconte même avoir pris le temps de l'appeler après ses déclarations. Une attention qui dit bien qu’il ne prend pas sa réaction comme une attaque personnelle. Il la connaît depuis longtemps, connaît sa sensibilité, son implication dans chaque projet. Pour lui, une seule chose explique son agacement : elle regrette d'avoir quitté Affaire conclue trop tôt.
Un constat qu’elle avait déjà formulé : elle estimait ne pas avoir été assez valorisée, ni assez écoutée, au moment où elle exprimait ses hésitations face au changement d’organisation. Et accepter l’offre d’Europe 1, même si elle l’assume, a été vécu comme un saut dans l’inconnu qu’elle n’avait pas complètement désiré.
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Une image fragilisée malgré son immense popularité
Même si Sophie Davant reste l’une des animatrices les plus populaires du PAF, son départ d’Affaire conclue et les critiques qu’elle formule encore montrent combien la pression émotionnelle peut peser dans un métier d’exposition.
Ces dernières années, elle a vécu plusieurs transitions professionnelles : radio, télévision, nouveaux projets, fin de programmes emblématiques… Un cycle de changements qui laisse des traces.
La télévision, elle le dit souvent, n’est pas un milieu tendre. Chaque décision de chaîne peut être brutale, chaque changement peut réveiller un sentiment d’injustice. Et pour une personnalité très investie émotionnellement dans ses projets, comme Sophie Davant, tourner la page n’est jamais simple.
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Une amitié qui devrait survivre à la tempête
Si les mots de Sophie ont pu créer un malaise, Bernard Montiel se montre apaisant. Il promet que sa relation avec elle ne sera pas affectée par ce petit clash médiatique.
Il ne lui en veut pas. Il ne minimise pas sa souffrance. Il ne cherche pas non plus à la faire taire.
Au contraire, il embarque même ses explications sur le terrain de la psychologie : elle exprime juste ce qu’elle ressent, et il ne lui en tient pas rigueur.
Une attitude qui devrait permettre d'apaiser les tensions… mais aussi de révéler au public une réalité souvent cachée : derrière les émissions, les cases horaires et les changements de casting se jouent de vraies histoires humaines, faites d’attachement, de fierté, de déception et de loyauté.
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En bref
Entre nostalgie d’Affaire conclue, sentiment de mise à l’écart et frustration face au lancement d’un format animalier proche du sien, Sophie Davant semble traverser une période émotionnelle intense.
Et même si Bernard Montiel tente d'adoucir la situation, ses mots confirment une chose : oui, l’animatrice exprime sa colère. Une colère compréhensible, humaine, et révélatrice d’une carrière où chaque page tournée demande parfois plus de temps qu’on ne veut bien l’admettre.
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