Chaque 31 octobre, des millions d’enfants à travers le monde enfilent leurs costumes pour réclamer des bonbons et célébrer Halloween, une fête devenue incontournable.

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Fantômes, sorcières, citrouilles et squelettes envahissent les rues et les vitrines, transformant cette nuit d’automne en un grand carnaval de l’étrange. Si beaucoup l’associent spontanément aux États-Unis, ses véritables racines plongent pourtant au cœur de l’Irlande ancienne, bien avant Hollywood et les déguisements modernes.
Derrière cette fête populaire se cache une histoire millénaire, où se mêlent traditions celtiques, croyances païennes et rites chrétiens. Pour comprendre comment une célébration de la mort et des récoltes est devenue une soirée de friandises et de déguisements, il faut remonter à plus de 2500 ans, à l’époque où l’Europe celtique vivait au rythme des saisons et des légendes.
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Aux origines : la Samain, le nouvel an des Celtes
Bien avant qu’Halloween ne voie le jour, les peuples celtes célébraient la Samain (ou Samhain), une fête marquant à la fois la fin des récoltes et le début de l’hiver. Pour ces peuples installés sur les terres d’Irlande, d’Écosse et du nord de la France, cette période représentait un moment de passage entre deux mondes : celui des vivants et celui des morts.
La Samain avait lieu le sixième jour de la lune montante, entre le 25 octobre et le 20 novembre, selon les cycles lunaires. Ce jour marquait le nouvel an celte, une période où, selon la légende, les esprits des défunts revenaient hanter la terre pour une nuit.
Les druides, prêtres celtiques, allumaient alors de grands feux sacrés pour éloigner les mauvais esprits et purifier les âmes. Les familles laissaient leur porte entrouverte pour inviter les esprits bienveillants, tout en déposant des lanternes et des offrandes sur le chemin, afin de guider les défunts et d’obtenir leur protection pour l’année à venir.
Ce rapport apaisé avec la mort — empreint de respect et de symbolisme — est l’un des fondements de ce qui deviendra, bien plus tard, Halloween.
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Une fête païenne transformée par le christianisme
Au fil des siècles, la christianisation de l’Europe a profondément modifié les coutumes celtes. L’Église, cherchant à intégrer les anciennes traditions païennes dans son calendrier, a choisi d’associer la Toussaint à la période de la Samain.
En l’an 835, le pape Grégoire IV fixa la fête de tous les saints au 1er novembre, soit au lendemain de la Samain. Le but : christianiser les célébrations païennes et détourner les populations de leurs anciens rites. La veille de la Toussaint, le 31 octobre, devint ainsi All Hallows’ Eve, littéralement “la veille de tous les saints”, qui se transformera plus tard en Halloween.
Mais si le nom a changé, les symboles sont restés : le passage entre les mondes, la mémoire des morts, et la croyance selon laquelle les frontières entre vivants et défunts s’amenuisent à cette période de l’année.
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De l’Irlande à l’Amérique : la grande migration des traditions
Pendant des siècles, Halloween est restée une célébration marginale, confinée aux campagnes irlandaises et écossaises. Mais au XIXe siècle, un événement historique va bouleverser son destin : la Grande Famine.
Entre 1845 et 1852, une terrible famine provoquée par la maladie de la pomme de terre pousse plus d’un million d’Irlandais à émigrer vers les États-Unis. Avec leurs valises, ils emportent leurs mythes, leurs contes et leurs traditions, dont la fête de la Samain.
C’est dans ce nouveau monde, marqué par le melting-pot culturel, que la fête d’Halloween telle que nous la connaissons aujourd’hui va se réinventer. Les Irlandais y mêlent leurs coutumes aux influences américaines : les feux sacrés deviennent des lanternes décoratives, les offrandes pour les morts se transforment en friandises, et les déguisements prennent une tournure ludique et festive.
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Du navet à la citrouille : la légende de Jack O’Lantern
Impossible de parler d’Halloween sans évoquer son symbole le plus emblématique : la citrouille sculptée, ou Jack O’Lantern.
Cette tradition trouve son origine dans une ancienne légende irlandaise, celle de Jack à la lanterne, un forgeron ivrogne et rusé. Selon le conte, Jack aurait trompé le diable à plusieurs reprises. En échange de sa ruse, il obtient la promesse de ne jamais aller en enfer. Mais lorsque Jack meurt, son âme ne peut pas non plus entrer au paradis, à cause de ses péchés.
Condamné à errer dans le noir éternel, Jack reçoit du diable un simple morceau de charbon brûlant, qu’il place dans un navet creusé pour éclairer son chemin. Depuis ce jour, il est condamné à parcourir la terre chaque 31 octobre, cherchant un refuge.
Lors de leur arrivée en Amérique, les immigrés irlandais ont remplacé le navet, trop petit et rare, par une citrouille, plus abondante et facile à sculpter. C’est ainsi qu’est née la Jack O’Lantern moderne, devenue l’emblème universel d’Halloween.
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Bonbons, costumes et farces : la transformation d’une fête
Au début du XXe siècle, Halloween devient peu à peu une fête populaire et familiale aux États-Unis. Les enfants, déguisés en fantômes ou sorcières, vont de maison en maison en criant « Trick or Treat! » — littéralement « un sort ou une friandise ».
Cette tradition du porte-à-porte trouve elle aussi ses origines dans les coutumes européennes. En Irlande et en Écosse, les enfants parcouraient les villages déguisés, en échange de gâteaux ou de fruits, pour honorer les morts et apaiser les esprits.
Avec le temps, cette pratique est devenue un jeu festif : les offrandes pour les défunts se sont transformées en bonbons, les prières en rires, et les masques en déguisements colorés.
Les pommes, autrefois offertes pour apaiser les âmes, sont restées au cœur de la symbolique. On les retrouve aujourd’hui dans les jeux d’Halloween, comme le célèbre “apple bobbing”, où les participants doivent attraper des pommes flottant dans l’eau avec la bouche.
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L’essor mondial d’Halloween
Après la Seconde Guerre mondiale, Hollywood et la culture américaine propulsent Halloween sur la scène internationale. Les films, séries et publicités des années 1980-1990 — de Ghostbusters à Hocus Pocus — transforment cette fête en un symbole culturel global.
En Europe, Halloween s’implante progressivement dans les années 1990, notamment en France, où elle connaît un fort engouement au tournant des années 2000. Boutiques décorées, soirées costumées, citrouilles et bonbons s’invitent désormais dans le quotidien de la Toussaint.
Mais au-delà de l’aspect commercial, la magie d’Halloween réside dans ce qu’elle conserve de ses origines : une nuit suspendue, où l’on rit de ses peurs, où l’on joue avec la mort pour mieux la dompter.
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Une fête entre peur, folklore et convivialité
Aujourd’hui, Halloween 2025 conserve une double identité. D’un côté, c’est une fête populaire, joyeuse et commerciale, marquée par les friandises, les décorations et les soirées costumées. De l’autre, elle garde un héritage spirituel : celui d’une nuit où le voile entre les vivants et les morts s’amincit.
Si l’on regarde bien, la symbolique d’Halloween reste proche de celle de la Toussaint et du jour des morts, célébrés dans de nombreuses cultures : honorer les disparus, se souvenir, et reconnaître le cycle de la vie.
C’est ce lien entre le mystère et la mémoire, la peur et le rire, qui rend Halloween si universelle. Elle parle à tous les âges, à toutes les cultures, parce qu’elle incarne une émotion humaine fondamentale : apprivoiser l’inconnu.
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En résumé
La fête d’Halloween, célébrée chaque 31 octobre, trouve ses origines dans la Samain, une célébration celtique vieille de plus de deux mille ans. D’Irlande, elle a voyagé jusqu’aux États-Unis, où elle s’est transformée en fête populaire et colorée.
Le navet de Jack O’Lantern est devenu citrouille, les offrandes pour les morts se sont changées en friandises, et les costumes ont remplacé les rituels. Mais au fond, l’esprit reste le même : célébrer la frontière fragile entre la vie et la mort, entre l’ombre et la lumière.
En ce Halloween 2025, que vous soyez amateur de frissons, nostalgique de contes anciens ou simplement gourmand, rappelez-vous que derrière chaque citrouille souriante se cache un peu de l’âme des anciens Celtes — et la promesse d’une nuit où tout peut arriver.
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