C’est une confession rare, empreinte d’émotion et de pudeur. À l’occasion de la sortie de son nouveau livre Mais qui va garder les enfants, paru le 23 octobre, Ségolène Royal s’est livrée dans les colonnes de Paris Match sur un sujet plus intime qu’à l’accoutumée : sa vie de famille, les compromis entre sa carrière politique et son rôle de mère, et la façon dont elle a toujours protégé ses enfants du tumulte médiatique.
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Une mère avant tout
Dans ce nouvel ouvrage, Ségolène Royal s’adresse aux parents et aux jeunes, en partageant ses réflexions sur l’éducation, la parentalité et les défis d’un monde en mutation. Mais derrière ses propositions politiques et ses observations sociales, la femme politique laisse transparaître une part de sa propre expérience de mère.
Maman de quatre enfants – Thomas, Clémence, Julien et Flora, nés de son union avec François Hollande – l’ancienne ministre a toujours cherché à concilier vie publique et vie privée. Un équilibre difficile à atteindre, comme elle le confie aujourd’hui avec franchise :
« Je ne leur ai jamais parlé de ce que j’ai vécu, des attaques… Pendant les difficultés familiales, dont les Français ont pris connaissance, je me suis tue pour les protéger. »
Ces mots, rares et mesurés, témoignent d’une grande pudeur. Car même au cœur des tempêtes médiatiques ou des périodes de tension au sein de son couple, Ségolène Royal affirme avoir fait le choix du silence et de la protection maternelle.
Un Noël qui a tout changé
Parmi les confidences les plus marquantes de son entretien avec Paris Match, l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 revient sur un épisode qui l’a profondément bouleversée.
« Un jour, pour Noël, un de mes enfants m’a demandé comme cadeau de pouvoir passer davantage de temps avec moi », raconte-t-elle.
Cette simple phrase, écrite avec l’innocence d’un enfant, a agi comme un déclencheur.
« Quand un de mes enfants a écrit cela, j’ai immédiatement changé mon emploi du temps », confie-t-elle, consciente à cet instant que sa vie professionnelle prenait parfois trop de place.
Depuis ce jour, elle a choisi de revoir ses priorités et d’accorder plus de temps à sa famille, sans jamais le regretter :
« Mes enfants ne m’ont jamais fait de reproches. Je n’ai pas pris de vacances sans eux. »
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“Je me suis tue pour les protéger”
Au fil de l’interview, Ségolène Royal évoque sans détour les années complexes qu’elle a traversées sur le plan personnel, notamment lors de sa séparation très médiatisée d’avec François Hollande.
Mais là encore, elle a préféré garder le silence pour ne pas exposer ses enfants à la souffrance publique.
« Pendant les difficultés familiales, dont les Français ont pris connaissance, je me suis tue pour les protéger », réaffirme-t-elle.
Une décision qui lui ressemble : discrète, digne et tournée vers les siens, malgré la curiosité médiatique et les jugements. Aujourd’hui, elle peut se féliciter d’avoir réussi à préserver une relation forte et équilibrée avec chacun de ses enfants, qu’elle décrit comme « indépendants, lucides et bienveillants ».
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Une grand-mère “joyeuse et présente”
Dans cet entretien, Ségolène Royal se confie aussi sur une nouvelle facette de sa vie : celle de grand-mère.
« Je suis une grand-mère joyeuse », confie-t-elle, non sans tendresse.
L’ancienne ministre explique qu’elle prend plaisir à passer du temps avec ses petits-enfants et qu’elle veille à être disponible pour eux, comme elle aurait voulu l’être davantage quand ses propres enfants étaient jeunes.
Cette période de sa vie semble marquer un apaisement après des décennies de vie publique exigeante. Entre les campagnes électorales, les fonctions ministérielles et les engagements internationaux, Ségolène Royal reconnaît aujourd’hui le besoin de ralentir et de se recentrer sur l’essentiel : sa famille.
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“J’aurais arrêté la politique pour mes enfants”
Malgré son ambition et sa carrière exceptionnelle, Ségolène Royal assure qu’elle n’a jamais placé la politique au-dessus de ses enfants.
« C’était soit l’investissement politique, soit la famille », admet-elle.
Si elle a choisi de poursuivre son engagement public, elle affirme qu’elle aurait tout arrêté si l’un de ses enfants avait eu besoin d’elle :
« Si j’avais eu un enfant en grande souffrance qui aurait nécessité ma présence permanente, j’aurais arrêté la politique. »
Une déclaration forte, qui illustre la priorité absolue qu’elle accorde à la maternité, même au sommet de l’État.
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Un témoignage de sincérité et de transmission
Avec Mais qui va garder les enfants, Ségolène Royal livre bien plus qu’un essai politique. Ce livre, qu’elle décrit comme une main tendue aux parents, s’apparente à une réflexion sur le lien intergénérationnel, sur les défis de l’éducation dans un monde qui change, mais aussi sur la place des femmes dans la société.
En mêlant confidences intimes et engagement public, elle offre un regard lucide et apaisé sur son parcours. Celui d’une femme qui a souvent dû choisir, parfois renoncer, mais qui n’a jamais cessé de protéger, aimer et transmettre.
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En résumé
À l’occasion de la sortie de son livre Mais qui va garder les enfants, paru le 23 octobre, Ségolène Royal se confie avec pudeur sur son rôle de mère, ses difficultés familiales et les sacrifices faits pour ses enfants.
Silencieuse face aux épreuves, attentive aux besoins des siens, elle raconte comment une simple phrase d’un de ses enfants a bouleversé sa vision de la vie.
Aujourd’hui, entre engagement, transmission et sérénité, Ségolène Royal se définit avant tout comme une femme fidèle à ses valeurs — et une mère profondément attachée à sa famille.
Pour info, le livre Mais qui va garder les enfants de Ségolène Royal est déjà disponible ici au prix de 21,90 €.
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