Culture

Donald Trump reçoit Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche ce vendredi : vers une livraison de missiles Tomahawk à l’Ukraine ?

17 octobre 2025 - 08 : 53
par Clémence Donald Trump reçoit Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche ce vendredi 17 octobre 2025 pour évoquer la livraison de missiles Tomahawk et le renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine, alors que la guerre s’intensifie.

Ce vendredi 17 octobre 2025, le président américain Donald Trump accueille à nouveau Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, pour une rencontre cruciale placée sous le signe de la guerre en Ukraine et des nouvelles livraisons d’armes américaines.

Donald Trump reçoit Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche ce vendredi : vers une livraison de missiles Tomahawk à l’Ukraine ?

L’entretien, particulièrement attendu sur la scène internationale, pourrait marquer un tournant décisif dans la stratégie occidentale face à Vladimir Poutine.

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Une rencontre au sommet dans un contexte explosif

Depuis son retour à la présidence des États-Unis, Donald Trump multiplie les gestes d’autorité sur le plan international. Et parmi les dossiers les plus brûlants figure évidemment la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine en 2022. Pour la troisième fois depuis janvier, le chef d’État américain reçoit Volodymyr Zelensky à Washington.

Objectif affiché : discuter de la livraison de missiles Tomahawk, ces armes américaines de très longue portée capables de frapper à plusieurs centaines de kilomètres de distance.

Selon un haut responsable ukrainien cité par l’AFP, le « sujet principal » de cette visite sera bien celui des Tomahawk, mais pas uniquement. Les systèmes de défense antiaérienne Patriot, essentiels pour protéger le territoire ukrainien des frappes russes, figurent également à l’ordre du jour.

Kiev espère un accord concret et rapide pour renforcer son bouclier défensif, alors que les attaques russes s’intensifient sur les infrastructures énergétiques du pays.

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Des Tomahawk pour Kiev : un signal fort à Moscou

L’idée d’une livraison de missiles Tomahawk par les États-Unis à l’Ukraine n’est pas nouvelle, mais elle prend aujourd’hui une dimension politique majeure. Ces missiles, produits par le géant américain Raytheon, sont réputés pour leur précision et leur portée impressionnante.

S’ils étaient effectivement transférés à Kiev, il s’agirait d’un message clair adressé à Moscou : Washington ne craint plus d’armer l’Ukraine avec des armes de frappe stratégique.

Interrogé par l’AFP, un responsable ukrainien a d’ailleurs laissé entendre que la quantité de missiles pourrait être « suffisante pour que Poutine le sente ». Une déclaration symbolique, mais lourde de sens, qui illustre la détermination de Kiev à tenir tête à la Russie, quel qu’en soit le prix diplomatique.

Face à cette perspective, Vladimir Poutine a immédiatement réagi. Le Kremlin a dénoncé ce projet comme « une nouvelle escalade » susceptible de « détériorer durablement les relations entre Washington et Moscou ». Un avertissement à peine voilé qui montre à quel point le dossier ukrainien reste explosif pour l’équilibre mondial.

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L’Ukraine sous le feu : des frappes massives avant la visite

Cette visite de Volodymyr Zelensky à Washington intervient dans un contexte particulièrement tendu. Depuis une dizaine de jours, la Russie multiplie les frappes massives sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, plongeant de nombreuses villes dans le froid et l’obscurité à l’approche de l’hiver.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, 320 drones et 37 missiles ont été tirés par l’armée russe, selon le commandement aérien ukrainien. Si 283 drones et cinq missiles ont été abattus, plusieurs installations critiques ont été touchées, notamment dans le secteur gazier. Ces attaques visent, selon Zelensky, à « semer le chaos » et à affaiblir la population civile, déjà épuisée par plus de trois ans de guerre.

C’est dans ce climat d’urgence humanitaire et militaire que s’inscrit la rencontre de ce vendredi. Pour le président ukrainien, chaque entretien avec le dirigeant américain est une course contre la montre pour maintenir l’aide internationale et moderniser les défenses du pays.

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Volodymyr Zelensky remercie Washington et plaide pour une paix durable

Avant son arrivée à la Maison Blanche, Volodymyr Zelensky a posté une vidéo sur X (ex-Twitter), remerciant les États-Unis pour leur soutien constant et annonçant que « tous les détails sont prêts » pour cette rencontre. Il a aussi rappelé que « les États-Unis ont la capacité d’influencer le monde et d’accélérer la fin de la guerre ».

Une phrase qui en dit long sur les attentes ukrainiennes : Washington reste, aux yeux de Kiev, le seul acteur capable d’infléchir la stratégie du Kremlin.

Zelensky espère que cette visite permettra de sceller un accord clair sur de nouveaux soutiens militaires, mais aussi de préparer les conditions d’une paix durable, comme le laissent entendre certains échanges récents entre les conseillers des deux dirigeants.

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Des relations Kiev-Washington plus pragmatiques que jamais

Si les liens entre les deux capitales restent solides, ils se sont aussi professionnalisés. Un haut responsable ukrainien parle aujourd’hui de relations « très pragmatiques ».

L’aide militaire et diplomatique américaine n’est plus perçue comme un élan de solidarité, mais comme un investissement géopolitique : « Les Américains savent qu’aider l’Ukraine leur rapporte des points », confie-t-il à l’AFP.

Ce pragmatisme se traduit par des discussions directes entre Washington et les industriels de l’armement, comme Lockheed Martin et Raytheon, que des représentants ukrainiens ont rencontrés cette semaine dans la capitale américaine. L’objectif : accélérer la logistique et la maintenance des systèmes livrés à Kiev.

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L’annonce surprise d’une future rencontre Trump-Poutine à Budapest

Autre rebondissement majeur dans cette journée diplomatique : quelques heures avant de recevoir Volodymyr Zelensky, Donald Trump a annoncé une prochaine rencontre avec Vladimir Poutine à Budapest, en Hongrie. Une information pour le moins inattendue, qui change la donne géopolitique.

Sur son réseau Truth Social, le président américain a assuré que « de grands progrès ont été faits » vers la paix après un long entretien téléphonique avec son homologue russe.

Il a également précisé qu’une réunion préparatoire entre les conseillers des deux pays aurait lieu la semaine suivante, dirigée côté américain par le secrétaire d’État Mario Rubio.

Trump a même évoqué un espoir de mettre fin à cette guerre "sans gloire", selon ses propres termes. Ce ton conciliant tranche avec ses précédentes déclarations, souvent marquées par un style plus offensif vis-à-vis du Kremlin. La perspective d’un face-à-face à Budapest pourrait donc être perçue comme un signe de désescalade potentielle, même si beaucoup doutent encore de la sincérité de Moscou.

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L’équilibre fragile entre diplomatie et fermeté

Entre la promesse de nouveaux armements à Kiev et la main tendue à Moscou, Donald Trump tente de tracer une ligne de crête délicate. D’un côté, il affiche sa volonté d’en finir avec le conflit ; de l’autre, il continue d’utiliser la carte militaire pour faire pression sur Vladimir Poutine.

Dimanche dernier encore, il déclarait qu’il pourrait « menacer Poutine de livrer des Tomahawk » si ce dernier refusait d’entamer des discussions de paix. Une stratégie risquée, mais typique du style Trump : alterner la dissuasion et la négociation pour forcer la main de ses interlocuteurs.

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L’enjeu symbolique de la rencontre

Pour Volodymyr Zelensky, cette visite à la Maison Blanche revêt une importance considérable. Elle est autant un message politique qu’une manœuvre de survie stratégique. À l’heure où certains pays européens commencent à montrer des signes de lassitude, le président ukrainien mise sur le soutien américain comme pilier central de la résistance face à Moscou.

Cette nouvelle entrevue s’inscrit aussi dans une logique de communication : montrer au peuple ukrainien que leur cause reste au cœur de l’agenda international et que la coopération entre Washington et Kiev n’a jamais été aussi étroite.

Pour Donald Trump, en revanche, ce face-à-face est une occasion de montrer son autorité internationale et de se repositionner en faiseur de paix, alors que les prochaines échéances électorales approchent aux États-Unis.

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En résumé : une journée clé pour l’avenir du conflit

Entre menaces de livraison de missiles Tomahawk, discussions sur les systèmes Patriot, et annonces diplomatiques inattendues, cette journée du 17 octobre 2025 s’annonce déterminante pour la suite de la guerre en Ukraine.

Si les États-Unis décident effectivement d’équiper l’armée ukrainienne avec ces armes de pointe, l’équilibre militaire sur le terrain pourrait changer profondément. Mais cette décision risque aussi de provoquer une réaction musclée de la Russie, rendant toute paix encore plus fragile.

Reste à savoir si Donald Trump parviendra à concilier ses ambitions diplomatiques avec la réalité géopolitique d’un conflit toujours aussi meurtrier.

Une chose est sûre : la planète entière aura les yeux rivés sur Washington et Budapest dans les jours à venir.

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Clémence
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