Elle parle rarement d’elle. Mais quand elle le fait, ses mots sonnent juste et touchent en plein cœur. Ce jeudi 16 octobre 2025, Brigitte Macron s’est livrée dans un long entretien pour Gala sur son quotidien de Première dame, son engagement éducatif et les attaques incessantes dont elle fait l’objet depuis huit ans.
Un témoignage sincère et pudique, à l’image de celle qui, loin des projecteurs politiques, reste avant tout une femme, une mère et une ancienne professeure passionnée.
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Une Première dame engagée, fidèle à ses valeurs
Si la notoriété a bouleversé sa vie, Brigitte Macron n’a jamais perdu de vue ce qui l’anime profondément : l’enseignement. Ancienne professeure de lettres, elle continue de transmettre à travers les LIVE (Instituts des Vocations pour l’Emploi), qu’elle a créés en 2019 en partenariat avec LVMH. Ces programmes, destinés aux jeunes de plus de 25 ans éloignés du monde du travail, offrent une seconde chance à ceux qui veulent se réinsérer.
“Mon bonheur de transmettre est intact. L’enseignement, c’est toujours ce qui m’anime”, confie-t-elle. À Marseille comme à Roubaix, où elle a été suivie par les équipes de Gala, la Première dame incarne une forme de constance rare : celle d’une femme qui, malgré la tourmente médiatique, reste profondément attachée à la pédagogie et à la jeunesse.
Son énergie sur le terrain contraste avec la discrétion qu’elle s’impose à Paris. Dans un univers politique où tout se commente, Brigitte Macron avance avec prudence, consciente que chaque mot, chaque geste, peut être interprété ou amplifié.
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“Mes proches en souffrent déjà”
Mais derrière la sérénité qu’elle affiche publiquement, Brigitte Macron ne cache plus la fatigue émotionnelle liée aux attaques qu’elle subit. Depuis l’élection de son mari à la présidence, en 2017, les rumeurs, critiques violentes et fausses informations n’ont jamais cessé. Certaines, relayées sur les réseaux sociaux, ont franchi la ligne rouge.
“Aujourd’hui, je dois beaucoup protéger ma famille du monde extérieur, de la méchanceté. Je fais très attention aux menaces et au harcèlement. Qu’ils souffrent à cause de moi est inimaginable.” Ces mots traduisent la douleur d’une femme qui, malgré sa force, ne peut rester insensible à la souffrance de ses enfants et de ses proches.
Elle évoque aussi le choix de ne pas filmer les élèves des LIVE, par peur de les exposer à la haine en ligne : “Ils n’ont pas besoin d’être confrontés aux haters. Je l’ai appris à mes dépens, mes proches en souffrent déjà.”
Des propos qui rappellent combien les attaques numériques peuvent être destructrices, même pour les figures publiques les plus aguerries. La Première dame fait ainsi écho à un mal plus large : celui du cyberharcèlement, qui ne touche pas seulement les jeunes, mais aussi ceux qui, comme elle, vivent sous le feu constant de la critique.
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“Je n’imaginais pas une seule seconde qu’il devienne président”
Dans ce même entretien, Brigitte Macron revient avec franchise sur son parcours inattendu. Mariée à Emmanuel Macron bien avant son entrée en politique, elle confie qu’elle n’avait jamais imaginé un tel destin. “Je me voyais reprendre mon métier quand mon époux ne ferait plus de politique. Je n’imaginais pas une seule seconde qu’il devienne président !”
Cette phrase résume à elle seule le bouleversement qu’a représenté pour elle l’arrivée à l’Élysée. D’un quotidien de professeure passionnée à celui de Première dame scrutée, jugée, critiquée, sa vie a changé de dimension. Et si elle a endossé ce rôle avec élégance, il n’en reste pas moins lourd à porter.
Son entourage, composé de ses trois enfants — Tiphaine, Sébastien et Laurence Auzière —, a aussi dû s’adapter à cette exposition permanente. Dans un monde où tout se partage, tout se commente, la frontière entre la sphère publique et la sphère intime devient presque impossible à préserver. “Je dois les protéger”, répète-t-elle, consciente du prix de cette vie sous le feu des projecteurs.
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La douleur derrière la lumière
À travers ses confidences, Brigitte Macron laisse transparaître une vérité que peu osent dire : la notoriété a un coût humain. Elle confie vivre avec un mélange de lucidité et de résilience. “Il faut encaisser, mais aussi continuer d’avancer.”
Ce témoignage contraste avec l’image parfois distante que certains lui attribuent. On découvre une femme profondément empathique, marquée par la souffrance silencieuse de ceux qu’elle aime. Elle avoue se sentir parfois impuissante face à la cruauté de certains propos : “Je me dis que c’est injuste, mais je choisis de ne pas répondre. Le silence, parfois, protège mieux que les mots.”
Son attitude témoigne d’une maturité émotionnelle rare : celle d’une femme qui a appris à naviguer dans la tempête sans renier ses valeurs. Elle incarne cette idée que la bienveillance peut être une forme de résistance, même au cœur de la tourmente.
L’après-Élysée déjà en ligne de mire
Alors que le second mandat d’Emmanuel Macron touche bientôt à sa fin, Brigitte Macron se projette déjà vers l’avenir. Et il ne sera pas question pour elle de tourner la page de l’engagement. “Je me vois continuer à m’occuper de LIVE après 2027. Je n’arrêterai jamais d’enseigner. Je ne veux vraiment pas. C’est quelque chose qui est en moi. C’est très structurant.”
À 72 ans, la Première dame envisage donc une nouvelle vie après l’Élysée, mais toujours placée sous le signe de l’éducation et du lien humain. Loin de la politique, elle souhaite continuer à tendre la main à ceux que le système a laissés de côté.
Cette vision d’avenir montre à quel point Brigitte Macron reste ancrée dans la transmission, fidèle à ses racines d’enseignante. “Mon but, c’est d’aider les jeunes à retrouver confiance en eux. Rien ne m’apporte plus de joie que de voir un regard s’éclairer quand quelqu’un se découvre capable.”
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Une femme debout, malgré tout
Ce portrait dressé par Gala révèle une Brigitte Macron plus humaine que jamais : à la fois fragile et forte, blessée par les attaques, mais toujours debout. Sa sincérité rappelle que derrière la fonction, il y a une femme de conviction, passionnée par l’éducation, profondément attachée à la jeunesse et à la famille.
En s’exprimant ainsi, elle offre une leçon d’humilité et de courage. Et prouve qu’au-delà des rumeurs, la meilleure réponse reste souvent le travail, la dignité et la fidélité à soi-même.
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