Un effet direct du gel du barème dans le budget 2026
C’est une nouvelle qui ne fera pas sourire les contribuables. Le budget 2026 présenté par le gouvernement prévoit le gel du barème de l’impôt sur le revenu, une mesure qui va mécaniquement faire entrer 200 000 foyers supplémentaires dans l’imposition dès l’an prochain.
Une décision qui, selon Bercy, permettra de rapporter 1,9 milliard d’euros à l’État, mais qui risque d’alourdir la facture pour de nombreux ménages modestes.
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Un barème figé malgré l’inflation
Habituellement, les cinq tranches du barème de l’impôt sur le revenu, allant de 0 % à 45 %, sont réévaluées chaque année pour suivre l’inflation. Cette indexation permet d’éviter que les augmentations de salaire liées à la hausse des prix ne fassent artificiellement grimper le montant de l’impôt à payer. Mais pour 2026, le gouvernement a décidé de geler ce mécanisme, dans le cadre d’une « année blanche budgétaire » qui suspend également la revalorisation de certaines prestations sociales et retraites.
Résultat : les ménages dont les revenus ont légèrement augmenté verront leur imposition grimper, même si leur pouvoir d’achat réel reste inchangé. Et pour certains, c’est l’entrée dans l’impôt sur le revenu qui les attend.
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200 000 nouveaux contribuables en 2026
D’après les estimations du ministère de l’Économie, 200 000 foyers fiscaux qui échappaient jusqu’à présent à l’impôt vont devoir en payer dès 2026. Le seuil d’imposition débutera à 11 498 euros de revenus par an, avec une première tranche taxée à 11 %. Ces nouveaux contribuables devront verser au fisc quelques dizaines d’euros, mais leur passage dans le système fiscal pourrait avoir des effets secondaires.
Car être imposable, même faiblement, peut faire perdre certaines aides conditionnées à la non-imposition : réductions municipales, bourses scolaires ou encore tarifs sociaux appliqués sur l’énergie et les transports. Pour ces foyers modestes, la facture pourrait donc dépasser la simple hausse d’impôt.
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Des effets en cascade pour les classes moyennes
Les ménages déjà imposables ne seront pas épargnés. Ceux qui se trouvent à la limite d’une tranche pourraient franchir un seuil et voir leur imposition augmenter sensiblement. Par exemple, un contribuable dont le revenu par part dépasse légèrement 29 315 euros passera de la tranche à 11 % à celle à 30 %, sur la part de revenu excédentaire.
Même si le supplément d’impôt reste modéré, il s’ajoute à une conjoncture économique tendue, où les ménages subissent déjà la hausse du coût de la vie et la baisse du pouvoir d’achat.
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Un débat parlementaire encore ouvert
Face aux critiques, plusieurs députés de la majorité et de l’opposition envisagent de réintroduire une indexation au moins sur la première tranche du barème. Une telle mesure permettrait de protéger les foyers modestes et d’éviter que les plus petits revenus ne basculent dans l’impôt.
Reste à savoir si cette proposition survivra aux arbitrages budgétaires. Pour l’heure, le gel du barème s’inscrit dans la volonté du gouvernement de redresser les finances publiques sans augmenter les taux d’imposition. Mais pour les contribuables, le résultat est le même : plus d’impôts à payer, même sans hausse de salaire réel.
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