Attendu depuis plusieurs jours, le premier gouvernement de Sébastien Lecornu devrait être dévoilé d’ici la fin du week-end. Le nouveau Premier ministre souhaite marquer sa différence avec son prédécesseur François Bayrou en optant pour une équipe plus réduite, autour de 25 ministres maximum.
Une volonté affichée de sobriété budgétaire et de recentrage politique, mais qui soulève déjà de nombreuses spéculations sur la liste des futurs membres du gouvernement.
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Une annonce prévue ce week-end
Selon plusieurs sources parlementaires, l’annonce pourrait intervenir samedi matin ou, au plus tard, dimanche soir. Emmanuel Macron et son Premier ministre souhaitent envoyer un signal de fermeté et de clarté, en présentant un gouvernement complet « en une seule salve », contrairement aux nominations par vagues souvent pratiquées par le passé. L’objectif est d’apparaître rapidement comme une équipe soudée, prête à gouverner.
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Une équipe réduite pour afficher la sobriété
Alors que l’équipe de François Bayrou comptait 35 ministres, le gouvernement Lecornu devrait en rassembler entre 20 et 25 seulement. Une réduction significative qui répond à une promesse maintes fois évoquée par l’exécutif mais rarement tenue.
Dans un contexte de rigueur budgétaire, cette décision se veut symbolique : montrer aux Français que l’État lui-même se met à la diète.
« Cette fois, ils ont l’air d’y tenir », confie une ministre sortante, soulignant que l’exécutif souhaite incarner une certaine modestie dans un climat où chaque dépense publique est scrutée.
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Des reconductions attendues
Si de nouvelles personnalités devraient faire leur entrée, plusieurs figures en place devraient conserver leur portefeuille. Dans le quatuor de ministres d’État, Bruno Retailleau, à l’Intérieur, et Gérald Darmanin, à la Justice, sont quasiment assurés d’être reconduits.
Un temps fragilisés, Élisabeth Borne à l’Éducation et Manuel Valls à l’Outre-mer devraient finalement garder leur siège. Le MoDem Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, resterait lui aussi en place, un poste stratégique suivi de très près par Emmanuel Macron lui-même.
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Bercy et les armées dans le viseur
Les principaux changements sont attendus à Bercy et au ministère des Armées. Actuel ministre de l’Économie, Éric Lombard est affaibli par son image associée au plan d’économies drastiques de François Bayrou.
De son côté, Roland Lescure, ex-ministre de l’Industrie, alimente les rumeurs : sa décision de ne pas briguer une vice-présidence de l’Assemblée nationale nourrit l’idée d’un retour au gouvernement.
Quant aux Armées, le poste laissé vacant par la démission de Sébastien Lecornu lui-même doit encore être attribué. Parmi les noms qui circulent, celui de Catherine Vautrin, ancienne ministre du Travail et de la Santé, semble tenir la corde.
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Un équilibre politique délicat
Sébastien Lecornu devra jongler entre plusieurs équilibres : gauche et droite de la majorité présidentielle, poids du MoDem et de l’aile macroniste, mais aussi exigences de représentation de la société civile. Le chef de l’État souhaite un gouvernement qui reflète à la fois l’expérience et le renouvellement.
Pour l’heure, les tractations se poursuivent dans la plus grande discrétion. Mais une chose est sûre : avec un gouvernement resserré, chaque portefeuille prendra encore plus d’importance, et chaque nomination sera scrutée comme un signal fort envoyé à l’opinion publique.
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En résumé
Le gouvernement de Sébastien Lecornu devrait être dévoilé ce week-end, avec environ 25 ministres contre 35 sous François Bayrou. Plusieurs poids lourds de l’exécutif resteront en place, mais les changements s’annoncent déterminants à Bercy et aux Armées.
Le Premier ministre veut montrer qu’il tient sa promesse de sobriété et donner l’image d’une équipe compacte et efficace, prête à affronter les défis budgétaires et sociaux des prochains mois.
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