À moins de deux ans de l’élection présidentielle de 2027, les premiers sondages dessinent un paysage politique bouleversé. Publiée ce lundi 29 septembre par Ifop Fiducial pour Sud Radio et L’Opinion, une enquête place Marine Le Pen et Jordan Bardella largement en tête des intentions de vote, tandis que la macronie s’effrite.
Sur la gauche, Raphaël Glucksmann confirme sa montée en puissance.
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Le RN caracole en tête
Qu’il s’agisse de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella, le Rassemblement national est donné favori avec 33 à 35 % des intentions de vote au premier tour. Une domination nette qui conforte le RN comme force incontournable en 2027.
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Une macronie en recul
Le camp présidentiel peine à se maintenir à un niveau compétitif. Édouard Philippe apparaît comme le seul candidat à pouvoir atteindre un score significatif, avec 19 % d’intentions de vote si Olivier Faure représente le Parti socialiste. Mais face à une candidature de Raphaël Glucksmann, il tomberait à 16 %, loin derrière le RN. Un recul marqué puisqu’en avril dernier, le maire du Havre oscillait encore entre 22 et 26 %.
Les autres figures de la majorité affichent des résultats modestes :
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Gabriel Attal plafonne à 10 %,
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Gérald Darmanin chute à 7 %,
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François Bayrou se contente de 3 %.
Glucksmann s’impose à gauche
La véritable surprise vient de Raphaël Glucksmann, crédité de 14 à 16 % des intentions de vote selon les scénarios. Le fondateur de Place publique parviendrait ainsi à se qualifier pour le second tour, devant Jean-Luc Mélenchon (12 à 13 %) et Olivier Faure (7 %).
Cette dynamique traduit l’émergence d’une nouvelle figure de la gauche, capable de fédérer une partie de l’électorat autour d’un discours européen et social-démocrate, à la différence de Mélenchon, plus radical.
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Une droite en quête de repères
Du côté des Républicains, Bruno Retailleau récolte entre 9 et 13 % des intentions de vote, confirmant son rôle de possible candidat de rassemblement. Quant à Dominique de Villepin, qui a récemment exprimé son intérêt pour la présidentielle, il ne dépasse pas les 4 à 6 %, un score trop faible pour peser dans la campagne.
Ce sondage confirme une dynamique inquiétante pour le camp présidentiel, fragilisé par la multiplication des candidatures et le recul de ses figures les plus populaires. En face, le Rassemblement national reste solidement installé en tête, tandis que la gauche voit émerger une alternative crédible avec Raphaël Glucksmann.
À deux ans du scrutin, les équilibres politiques semblent déjà profondément bousculés.
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