Ce lundi 29 septembre 2025, la capitale se prépare à vivre une nouvelle journée de mobilisation. Après plusieurs semaines de tensions sociales, ce sont désormais les auto-écoles qui ont décidé de descendre dans la rue.
Le mouvement, initié par plusieurs syndicats professionnels, vise à dénoncer la réforme du permis de conduire, jugée injuste et dangereuse pour l’avenir de la profession. À Paris, des perturbations importantes sont à prévoir tout au long de la journée, notamment dans certains quartiers stratégiques.
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Pourquoi les auto-écoles manifestent
Si les auto-écoles se mobilisent massivement ce 29 septembre, c’est parce qu’elles estiment que la réforme annoncée par le gouvernement met en péril leur modèle économique. Selon les syndicats, le projet de loi fragiliserait la profession en facilitant le recours aux plateformes en ligne pour l’inscription au permis, réduisant de facto le rôle des établissements traditionnels. Pour les professionnels, il s’agit d’une véritable mise en danger de leur métier, déjà touché par la concurrence et la hausse des coûts de fonctionnement.
Les moniteurs redoutent aussi que cette réforme dégrade la qualité de l’apprentissage de la conduite. Ils pointent du doigt le risque d’une formation au rabais, où la sécurité routière ne serait plus la priorité. Les slogans annoncés pour la manifestation en disent long : « Non à la dérégulation du permis », « Oui à une formation de qualité » ou encore « La route, ce n’est pas un business ».
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Un cortège qui promet de bloquer la capitale
À Paris, le cortège des auto-écoles s’élancera en fin de matinée depuis la place de la République. Plusieurs centaines de véhicules, dont les fameuses voitures à double commande, défileront dans les rues de la capitale. L’objectif est clair : se faire voir et entendre. Ce mode de manifestation spectaculaire devrait entraîner des ralentissements massifs dans les quartiers traversés. Les autorités appellent d’ores et déjà les automobilistes à éviter le centre de Paris et à privilégier les transports en commun.
La préfecture de police a déployé un dispositif de sécurité renforcé pour encadrer le cortège et limiter les blocages. Mais malgré cela, des embouteillages sont attendus sur les grands axes, notamment autour des places de la République, de la Bastille et de la Nation, qui figurent parmi les points névralgiques du parcours.
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Quelles perturbations attendre ce 29 septembre
Au-delà des rues directement impactées par la manifestation, c’est toute la circulation parisienne qui risque d’être perturbée. Le trafic des bus pourrait être fortement ralenti, certaines lignes étant contraintes de dévier leur trajet. Du côté du métro et du RER, aucun mouvement social n’est prévu, mais une affluence inhabituelle est attendue en raison du report des automobilistes sur les transports collectifs.
Les riverains et les commerçants des quartiers concernés redoutent eux aussi les conséquences. Entre bruit, circulation difficile et possible ralentissement des livraisons, la journée s’annonce compliquée. Les écoles de conduite espèrent, elles, que leur démonstration de force sera entendue par le gouvernement.
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Une semaine à haut risque pour l’exécutif
Cette manifestation s’inscrit dans un contexte social déjà explosif. La semaine est qualifiée de « haut risque » pour le gouvernement, avec des grèves prévues dans plusieurs secteurs, notamment les transports et la fonction publique.
Pour Sébastien Lecornu, ministre en charge des relations avec le Parlement, la grogne des auto-écoles vient s’ajouter à un climat politique sous tension, alors même que le débat sur le budget 2026 occupe déjà l’Assemblée nationale.
Les observateurs voient dans cette mobilisation un signal supplémentaire de la difficulté pour l’exécutif à apaiser les mécontentements. Si la réforme du permis était censée simplifier les démarches et moderniser l’accès à la conduite, elle apparaît désormais comme un nouveau front de contestation.
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En résumé
Ce lundi 29 septembre 2025, les auto-écoles veulent frapper fort à Paris pour dénoncer une réforme du permis de conduire jugée nocive. Entre embouteillages, perturbations des bus et mobilisation spectaculaire avec voitures à double commande, la capitale va vivre une journée sous tension.
Pour le gouvernement, cette manifestation illustre une contestation grandissante et une semaine sociale qui s’annonce déjà particulièrement compliquée.
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