Ce jeudi 18 septembre, la France connaît une forte mobilisation sociale marquée par une grève nationale très suivie, notamment dans les transports en commun. .
Des manifestations d’ampleur sont prévues dans plusieurs grandes villes, suscitant l’inquiétude des autorités qui redoutent des débordements.
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Une grève nationale très suivie
La date du 18 septembre avait été annoncée de longue date par les organisations syndicales. Elle s’inscrit dans une dynamique de contestation qui touche de nombreux secteurs, avec des arrêts de travail massifs et des perturbations importantes attendues dans les transports, les services publics et certaines entreprises privées. Les manifestations annoncées visent à rassembler largement, donnant à cette journée une portée nationale. À Paris comme en région, des cortèges sont programmés et devraient rassembler des milliers de participants.
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Retailleau met en garde contre des individus dangereux
Face à cette mobilisation, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a exprimé ses inquiétudes. Dans une déclaration, il a affirmé : « Nous attendons des milliers d’individus dangereux ». Une mise en garde claire, qui reflète la crainte de voir des éléments perturbateurs infiltrer les cortèges pour provoquer des violences ou des dégradations. Ces propos traduisent une volonté de préparer l’opinion publique à une journée sous tension, où le risque de débordements est pris très au sérieux par les autorités.
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Un dispositif de sécurité exceptionnel
Pour prévenir tout incident, un dispositif de sécurité important a été mis en place. Les forces de l’ordre seront massivement présentes sur le terrain, avec pour mission principale de garantir la sécurité des manifestants pacifiques et de protéger les biens comme les personnes. Bruno Retailleau a rappelé les consignes données aux policiers et gendarmes : « Les consignes, c'est d'abord de protéger les manifestants et c'est d'être très réactif, mobile, d'aller au contact dès lors qu'il y a eu des dégradations, des atteintes aux biens, aux personnes. On sera intraitable, implacable ».
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Une fermeté affichée
Le ministre insiste ainsi sur une stratégie de tolérance zéro. Les forces de l’ordre devront intervenir immédiatement en cas de dégradations ou de violences, afin d’éviter toute escalade. Ce ton ferme illustre la détermination du gouvernement à encadrer cette journée de grève et à limiter les risques liés à la présence d’éléments violents.
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Une journée à haut risque
La grève du 18 septembre s’annonce donc comme un moment charnière, à la fois sur le plan social et sécuritaire. Si les syndicats espèrent une mobilisation massive et pacifique, les autorités redoutent que des incidents viennent ternir l’image de ce mouvement. Avec l’appel à la vigilance lancé par Bruno Retailleau, la journée se déroule sous haute surveillance. Reste à savoir si les manifestations prévues pourront se dérouler sans heurts ou si les « milliers d’individus dangereux » redoutés par le ministre viendront troubler la mobilisation.
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