François Bayrou n’est plus Premier ministre. Moins de deux ans après sa nomination, l’homme politique béarnais a été contraint de quitter Matignon dans un contexte politique tendu. Mais comme tout ancien chef du gouvernement, il peut prétendre à une indemnité spécifique.
Son montant, ses conditions, et ce que cela révèle du fonctionnement de la République : on vous explique tout.
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La décision de Sébastien Lecornu qui change la donne
À peine installé à Matignon, le 15 septembre 2025, Sébastien Lecornu a frappé un grand coup en annonçant la fin des privilèges accordés aux anciens Premiers ministres. Jusqu’ici, ils pouvaient bénéficier à vie de chauffeurs, d’agents de sécurité et de moyens matériels, une tradition qui coûtait plus de 4 millions d’euros chaque année à l’État. Dès le 1er janvier 2026, ces avantages disparaîtront définitivement, sauf en cas de menaces avérées contre leur sécurité. Lecornu l’a affirmé clairement : il n’est pas acceptable que des responsables politiques continuent de profiter d’un statut temporaire après la fin de leurs fonctions. Cette réforme vise directement les anciens occupants de Matignon, et en particulier François Bayrou, fraîchement évincé.
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Une indemnité de départ encadrée par la loi
Si François Bayrou perd ses privilèges matériels, il n’en repart pas totalement les mains vides. En vertu de l’ordonnance du 17 novembre 1958, tout ancien membre du gouvernement peut bénéficier d’une indemnité de départ, dont le montant correspond à la rémunération en vigueur de la fonction exercée. Dans le cas d’un Premier ministre, cette indemnité atteint 15 140 euros bruts mensuels. Elle peut être versée pendant une durée maximale de trois mois. Cela représente donc un total de plus de 45 000 euros bruts, une somme conséquente qui attire forcément l’attention.
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Quelles conditions pour toucher cette somme ?
Cette indemnité n’est pas automatique : plusieurs conditions doivent être respectées. D’abord, François Bayrou doit remplir ses obligations déclaratives auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Cela implique une déclaration complète de patrimoine et d’intérêts. Ensuite, il ne pourra exercer aucune activité rémunérée pendant la durée où il touche cette compensation. Autrement dit, si Bayrou retrouvait rapidement un poste politique ou une fonction rémunérée dans une entreprise, il perdrait ce droit. Ces conditions visent à éviter les cumuls d’avantages et à maintenir une certaine équité vis-à-vis des citoyens.
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L’exemple de Gabriel Attal
Le cas de Gabriel Attal illustre parfaitement ces restrictions. Lorsqu’il a quitté Matignon, il aurait pu prétendre à la même indemnité que Bayrou. Pourtant, il n’en a jamais vu la couleur. La raison est simple : Attal a été réélu député de la 10e circonscription des Hauts-de-Seine en juin 2024, ce qui lui a permis de percevoir immédiatement son salaire parlementaire. Dès lors, aucune indemnité de départ ne lui a été versée. François Bayrou, lui, devra attendre de savoir s’il remplit toutes les conditions pour bénéficier de ce dispositif.
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Un départ symbolique de la fin des privilèges
L’affaire Bayrou illustre une transition majeure dans la gestion des anciens Premiers ministres. Pendant des décennies, ces derniers cumulaient indemnités financières et avantages matériels. Avec la réforme Lecornu, ce modèle appartient désormais au passé. Pour François Bayrou, cette indemnité de départ, si elle lui est versée, sera la seule compensation immédiate à son départ de Matignon. Elle marque également la fin d’une époque, où la fonction ouvrait la voie à des privilèges durables, souvent critiqués par l’opinion publique.
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En résumé
Le départ de François Bayrou de Matignon soulève de nombreuses questions autour des indemnités de départ et des privilèges des anciens Premiers ministres. Avec un montant potentiel de 15 140 euros par mois pendant trois mois, cette indemnité attire l’attention, même si elle reste encadrée par des conditions strictes. Sébastien Lecornu a, de son côté, mis fin à un système coûteux et contesté, marquant un tournant dans la manière dont la République traite ses anciens dirigeants. François Bayrou, lui, incarne ce basculement entre l’ancien et le nouveau monde politique.
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