Culture

Grève du 18 septembre : un « jeudi noir » redouté en France avec 800 000 manifestants attendus

17 septembre 2025 - 11 : 04
par Clémence La France se prépare à un « jeudi noir » ce 18 septembre : jusqu’à 800 000 manifestants attendus, 10 000 éléments radicaux redoutés et plus de 80 000 policiers et gendarmes déployés.

La France s’apprête à vivre une journée de mobilisation sociale d’une ampleur exceptionnelle ce jeudi 18 septembre. Entre 700 000 et 800 000 manifestants sont attendus partout dans le pays selon les services de renseignement, soit quatre fois plus que lors de la précédente mobilisation du 10 septembre.

Grève du 18 septembre : un jeudi noir redouté en France avec 800 000 manifestants attendus

Une contestation intersyndicale qui touche de nombreux secteurs et qui pourrait fortement perturber le quotidien des Français.

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Une mobilisation intersyndicale massive

La journée du 18 septembre est présentée comme une deuxième journée nationale de mobilisation contre la politique d’Emmanuel Macron. Les syndicats appellent à la grève dans l’Éducation nationale, les transports, la santé, l’énergie, ainsi que dans la fonction publique. Cette convergence de luttes, déjà amorcée lors de la rentrée, pourrait donner lieu à l’un des mouvements sociaux les plus suivis de l’année. Le ministère de l’Intérieur estime que les cortèges pourraient rassembler près de 800 000 personnes, contre environ 197 000 lors de la précédente mobilisation. Un chiffre qui témoigne d’une montée en puissance de la contestation et d’un climat social particulièrement tendu.

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La crainte d’éléments radicaux dans les cortèges

Si la mobilisation citoyenne est massive, elle inquiète aussi les autorités en raison de la possible infiltration d’éléments radicaux. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a alerté sur la présence potentielle de 5 000 à 10 000 individus violents, issus notamment de la mouvance black bloc. « Je m’attends à une mobilisation très forte. À une journée hybride : on risque d’avoir tôt le matin des ultra-violents. Et puis il y aura des cortèges », a-t-il déclaré. Ces éléments radicaux sont soupçonnés de vouloir provoquer des affrontements avec les forces de l’ordre et des dégradations en marge des manifestations.

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Un dispositif de sécurité exceptionnel

Face à ces risques, les autorités ont décidé de mettre en place un dispositif de sécurité sans précédent. Plus de 80 000 policiers et gendarmes seront déployés à travers la France, accompagnés de moyens technologiques renforcés : drones de surveillance, engins lanceurs d’eau et véhicules blindés Centaures de la Gendarmerie nationale. Ces véhicules blindés, capables de transporter jusqu’à dix personnes, seront utilisés pour sécuriser les zones les plus sensibles et intervenir rapidement en cas de débordement. L’objectif affiché : prévenir les violences et empêcher les blocages massifs, notamment dans les grandes métropoles et les axes stratégiques.

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Un climat social sous haute tension

Au-delà de la question de l’ordre public, cette grève illustre le profond malaise qui traverse une partie de la société française. La mobilisation touche des secteurs essentiels, révélant un mécontentement généralisé face aux réformes et à la politique sociale et économique menée par le gouvernement. Avec des cortèges attendus dans toutes les grandes villes, la journée du 18 septembre s’annonce comme un test grandeur nature pour l’exécutif, confronté à la fois à la rue et à la nécessité de maintenir la sécurité. Un « jeudi noir » qui pourrait marquer un tournant dans la rentrée sociale 2025.

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Clémence
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