Ce jeudi 18 septembre 2025 s’annonce comme une journée sous tension dans tout le pays. Transports paralysés, écoles fermées, cortèges massifs et menace de débordements : la mobilisation annoncée par l’intersyndicale pourrait marquer un tournant social.
Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a prévu de participer dès 10h à une cellule interministérielle de crise, avec une prise de parole attendue à 11h.
Lire aussi : Brigitte Macron : pourquoi elle peut encore vivre dans sa villa du Touquet malgré la vente
Des perturbations massives attendues
Depuis plusieurs jours déjà, les services de l’État se préparent à une journée de mobilisation hors normes. Les transports franciliens seront fortement perturbés, avec des trains et métros annulés, tandis que de nombreuses écoles resteront portes closes. Les syndicats appellent à un mouvement national, et les premières estimations évoquent la présence de plus de 400 000 manifestants dans tout le pays, soit le double du 10 septembre dernier.
Lire aussi : Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale
Une menace hybride qui inquiète les autorités
Au-delà des perturbations sociales, ce sont surtout les risques de débordements qui préoccupent les autorités. Les services de renseignement parlent d’une « menace hybride », mélangeant manifestations syndicales classiques, actions de collectifs plus radicaux et mobilisation politique, notamment de militants proches de La France insoumise. Entre 150 et 300 éléments du type Black Blocs pourraient infiltrer les cortèges dans plusieurs grandes villes. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, s’est dit « très inquiet » de leur présence et a alerté sur la possibilité de scènes de casse et de violences en marge des défilés.
Lire aussi : « À part Brigitte Macron… » : cette punchline de Marine Tondelier qui ne passe vraiment pas
Un dispositif de sécurité impressionnant
Pour parer à toute éventualité, l’État a prévu un dispositif de sécurité d’une ampleur exceptionnelle. Pas moins de 80 000 policiers et gendarmes seront déployés dans toute la France, épaulés par des engins blindés Centaure et des canons à eau. L’objectif est clair : éviter que les cortèges ne dégénèrent et protéger les bâtiments publics comme les commerces. Bruno Retailleau, bien que démissionnaire, reste aux commandes des dispositifs de sécurité le temps de son mandat. Sa présence à la cellule interministérielle de crise montre à quel point l’exécutif prend la menace au sérieux.
Lire aussi : Sébastien Lecornu : quel salaire et quels avantages pour le nouveau Premier ministre ?
Une mobilisation aux multiples visages
Cette journée du 18 septembre ne sera pas seulement sociale, elle sera aussi politique. Une partie des cortèges s’inscrit dans la continuité du mouvement « Bloquons tout », qui avait déjà mobilisé 200 000 personnes le 10 septembre. Mais cette fois, la mobilisation pourrait doubler, portée par une colère sociale persistante et une volonté d’affronter directement le gouvernement. Dans les rues, syndicats, enseignants, cheminots, soignants et étudiants devraient marcher côte à côte, tandis que des groupes plus radicaux cherchent à imposer leurs propres mots d’ordre.
Lire aussi : Sébastien Lecornu : qui est Julie, la femme (très) discrète du nouveau Premier ministre ?
Un test grandeur nature pour l’exécutif
Cette mobilisation sera aussi un test pour Bruno Retailleau et, au-delà, pour l’ensemble du gouvernement. La gestion de cette journée sous haute tension sera scrutée par l’opinion publique comme par les oppositions politiques. Entre contestation sociale, colère politique et menace sécuritaire, l’exécutif joue gros. La France s’apprête donc à vivre une journée agitée, où le climat social et politique risque de s’embraser. Reste à savoir si l’État parviendra à maintenir l’équilibre fragile entre liberté de manifester et nécessité d’assurer l’ordre public.
Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et Brigitte et Emmanuel Macron : après la polémique de la gifle, un ancien collaborateur fait des révélations.
Lire aussi : Sébastien Lecornu a t-il menti sur son CV ? Ce détail qui fait scandale