Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé ce lundi 15 septembre une décision qui risque de marquer un tournant dans la vie politique française : la suppression des avantages « à vie » dont bénéficiaient jusqu’ici les anciens membres du gouvernement.
La mesure entrera en vigueur dès le 1er janvier 2026 et concerne à la fois les anciens Premiers ministres et les ex-ministres de l’Intérieur, mais aussi les autres responsables politiques qui occupaient des postes ministériels.
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Une annonce qui veut marquer les esprits
En publiant un message sur X (anciennement Twitter), Sébastien Lecornu a voulu frapper fort : « C’est fait : les avantages “à vie” des anciens membres du gouvernement seront supprimés dès le 1er janvier 2026 ». Une déclaration qui intervient dans un contexte où la sobriété budgétaire est devenue une exigence majeure, et où chaque dépense publique est scrutée par les Français. Jusqu’ici, ces privilèges représentaient plusieurs millions d’euros par an. Rien que pour les anciens Premiers ministres, la facture était estimée à 4,4 millions d’euros annuels. Ces avantages comprenaient notamment des moyens matériels (bureaux, collaborateurs, véhicules) et une protection assurée de manière illimitée, même lorsque le risque sécuritaire n’était plus avéré.
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Mettre fin à des privilèges jugés injustifiés
C’est fait : les avantages « à vie » des anciens membres du Gouvernement seront supprimés dès le 1er janvier 2026.
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) September 15, 2025
S’il est normal que la République protège les personnes faisant l’objet de menaces, il n’est en revanche pas concevable qu’ils puissent bénéficier d’avantages à vie…
Le Premier ministre a souligné qu’il était « normal que la République protège les personnes faisant l’objet de menaces », mais que « ces avantages ne pouvaient être garantis à vie pour un statut qui, par nature, reste temporaire ». Concrètement, la protection policière sera désormais limitée dans le temps pour les anciens Premiers ministres et ministres de l’Intérieur. Elle pourra être reconduite, mais seulement si le risque est réel et avéré. Tous les autres moyens mis à disposition — chauffeurs, bureaux, collaborateurs — seront eux aussi encadrés dans la durée. Les modalités exactes de cette limitation n’ont pas encore été précisées, mais une chose est certaine : l’époque des privilèges garantis à vie pour les anciens membres du gouvernement est révolue.
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Une promesse déjà évoquée par d’autres responsables
Cette réforme n’est pas totalement inédite. Elle avait déjà été évoquée par Michel Barnier, qui plaidait pour un « train de vie de l’État plus sobre, plus simple », ou encore par François Bayrou, qui dénonçait les « avantages indus, excessifs » accordés aux anciens responsables politiques. Toutefois, aucun d’eux n’avait franchi le pas de la mise en application. En décidant d’aller au bout de cette démarche, Sébastien Lecornu entend montrer que son gouvernement souhaite donner l’exemple et répondre à une attente forte des citoyens : mettre fin à une forme de déconnexion entre la vie politique et la réalité quotidienne des Français.
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Une mesure symbolique et politique
Derrière cette décision se cache un message clair : la fin des privilèges pour une classe politique régulièrement accusée de bénéficier de passe-droits. Alors que l’opinion publique est marquée par la défiance et la méfiance envers les institutions, cette mesure pourrait apparaître comme une tentative de réconcilier les Français avec leurs dirigeants. Elle intervient également à un moment où le pouvoir exécutif cherche à affirmer son autorité, dans un contexte de fortes tensions sociales et politiques. Pour Sébastien Lecornu, qui a récemment pris ses fonctions à Matignon, il s’agit d’un premier acte fort, symbolique et porteur d’un message de rigueur.
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Ce que cela change concrètement
Dès le 1er janvier 2026, les anciens Premiers ministres et anciens ministres de l’Intérieur conserveront une protection policière, mais temporaire et soumise à évaluation. Les autres ex-ministres perdront leurs avantages matériels, qu’il s’agisse de bureaux, de collaborateurs ou de véhicules mis à disposition par l’État. Les économies générées par cette mesure devraient atteindre plusieurs millions d’euros, qui pourraient être réaffectés à d’autres besoins jugés prioritaires. Mais au-delà de l’aspect financier, c’est surtout l’image d’un gouvernement qui veut en finir avec l’idée d’une élite politique intouchable qui est mise en avant.
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En résumé
La suppression des avantages à vie pour les anciens ministres est un tournant inédit dans l’histoire de la République. Décidée par Sébastien Lecornu, elle veut répondre à une exigence de transparence, de sobriété et d’équité. Reste à savoir si cette mesure suffira à convaincre les Français que leurs dirigeants entendent réellement donner l’exemple.
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