La décision de Sébastien Lecornu, annoncée le 15 septembre, a marqué un tournant : à compter du 1er janvier 2026, les avantages « à vie » des anciens ministres et Premiers ministres seront supprimés.
Cette mesure, présentée comme un signal fort de rigueur et de transparence, suscite l’attention sur les faveurs dont bénéficient encore aujourd’hui les membres démissionnaires du gouvernement.
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Trois mois d’indemnité de cessation de fonction
La loi organique du 11 octobre 2013 prévoit que les anciens ministres et secrétaires d’État perçoivent une indemnité de cessation de fonction. Concrètement, ils touchent leur salaire complet pendant trois mois après leur départ, à condition de ne pas reprendre une activité rémunérée immédiatement. En 2024, cette indemnité s’élevait à environ 12 457 euros par mois, soit un total de plus de 37 000 euros sur trois mois. Toutefois, ce droit est conditionné : l’ex-ministre doit être en règle dans sa déclaration de patrimoine et d’intérêts auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Cette indemnisation est aujourd’hui le seul avantage garanti à tout ancien ministre, mais elle reste considérée comme généreuse dans un contexte où la rémunération moyenne des Français est bien inférieure.
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Des privilèges renforcés pour les Premiers ministres
Le chef du gouvernement, lui, bénéficie de dispositions bien plus étendues. Ces avantages, mis en place à sa demande (et non automatiquement), comprennent :
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Une voiture de fonction avec chauffeur, prise en charge par l’État.
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Les frais d’entretien du véhicule, également couverts à vie.
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Une protection policière à vie, adaptée à la réalité du risque sécuritaire.
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Un assistant personnel, chargé d’assurer le secrétariat particulier.
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Une prime de départ, équivalente à sa rémunération initiale, versée en trois fois.
Autant de privilèges qui, cumulés, représentent des millions d’euros chaque année pour les finances publiques.
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Une suppression annoncée à partir de 2026
Avec sa réforme, Sébastien Lecornu entend mettre fin à cette logique de privilèges permanents. Seule la protection policière resterait, mais limitée dans le temps et réévaluée selon les risques. Pour le reste (chauffeur, véhicule, assistant, indemnités prolongées), tout serait réduit ou encadré dans la durée. Cette annonce s’inscrit dans une volonté affichée de « mettre fin aux derniers privilèges à vie » accordés aux responsables politiques. Elle vise aussi à répondre à une demande forte des citoyens : en finir avec l’idée que certains bénéficient indéfiniment d’avantages liés à une fonction temporaire.
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En résumé
D’ici au 1er janvier 2026, les ministres démissionnaires continuent de bénéficier de trois mois d’indemnité équivalente à leur ancien salaire, tandis que les anciens Premiers ministres disposent encore de privilèges supplémentaires comme un chauffeur, une voiture et une protection policière à vie. Mais avec la réforme de Sébastien Lecornu, ces avantages sont sur le point de disparaître, marquant une rupture historique avec une tradition jugée archaïque et coûteuse pour l’État.
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