Depuis l’assassinat de Charlie Kirk, figure conservatrice proche de Donald Trump, les États-Unis sont secoués par une vague de polémiques. Alors que certains pleurent la perte du militant, d’autres n’ont pas hésité à se réjouir publiquement de sa mort sur les réseaux sociaux.
Mais ces réactions en ligne ont rapidement franchi un cap : elles se traduisent désormais par des licenciements massifs.
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Des réactions polarisées après la fusillade
Le meurtre de Charlie Kirk, survenu lors d’un meeting politique, a immédiatement déclenché une avalanche de réactions. Sur les réseaux sociaux, des milliers d’internautes ont commenté l’événement. Certains ont exprimé leur tristesse, d’autres leur indignation, mais une frange n’a pas hésité à célébrer la disparition du militant. Pour les figures conservatrices, ces réactions sont inacceptables. Elles se sont mobilisées pour sanctionner ceux qui, selon elles, franchissaient une ligne rouge.
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Un site de dénonciation inédit
C’est dans ce contexte qu’un site internet baptisé « Expose Charlie’s Murderers » a vu le jour. Présenté comme un « agrégateur légal de données publiques », il recense les messages publiés contre Charlie Kirk et en identifie les auteurs. Localisation, employeur, comptes en ligne : la base de données aligne déjà plus de 30.000 personnes. Derrière une apparente neutralité, le site vise clairement à déclencher des sanctions professionnelles. Sur sa page d’accueil, on peut lire : « Il s’agit de la plus grande opération de licenciement de l’histoire. »
La chasse aux employés
Dans les jours qui ont suivi, des milliers de personnes ont été ciblées. Certaines entreprises privées, découvrant que leurs employés figuraient sur cette liste, ont pris des mesures radicales. Aux États-Unis, où les sociétés disposent d’un pouvoir élargi pour licencier un salarié en raison de ses propos, beaucoup ont été renvoyés. Universités, médias, maisons d’édition : aucun secteur n’est épargné. Parmi les cas les plus marquants, on retrouve Matthew Dowd, consultant politique et analyste de la chaîne MSNBC, licencié après ses messages jugés déplacés. La maison d’édition DC Comics a également annulé un projet de bande dessinée à la suite des prises de position publiques de son autrice Gretchen Felker-Martin.
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Un tableau de chasse assumé
Introducing: The Trophy Case????
— Parker Thayer (@ParkerThayer) September 11, 2025
A mega-thread of all of the people Twitter gets fired, updated live as the news comes in. Drop new submissions in the comments below.
Sur la plateforme X, un compte baptisé « The Trophy Case » (« la vitrine à trophées ») a été créé. Chaque licenciement y est annoncé, accompagné parfois d’articles de presse confirmant l’information. Le créateur du compte, Parker Trayer, revendique une démarche transparente : « Je vous présente la vitrine à trophées. Un méga-fil regroupant toutes les personnes licenciées, mis à jour en direct. » Cette mise en scène des licenciements renforce la dimension punitive du mouvement. Des centaines d’internautes participent à l’alimentation de ce fil, contribuant à une sorte de chasse collective aux auteurs de messages jugés déplacés.
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Entre sanction et harcèlement de masse
Si certains défendent cette « justice sociale inversée », d’autres dénoncent une véritable campagne de harcèlement organisé. Plusieurs journalistes et personnalités publiques figurant sur la liste disent recevoir depuis des menaces quotidiennes. La journaliste canadienne Rachel Gilmore a expliqué vivre un « tsunami de menaces » et s’est dite « terrifiée » par les représailles orchestrées par les fans d’extrême droite de Charlie Kirk.
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Une liberté d’expression fragilisée
Cette affaire soulève une question centrale aux États-Unis : jusqu’où s’étend la liberté d’expression ? D’un côté, les employeurs rappellent leur droit de licencier des salariés dont les propos nuisent à l’image de l’entreprise. De l’autre, des associations de défense des libertés civiles s’inquiètent d’une dérive où un simple message ironique ou déplacé peut coûter une carrière. Dans le secteur public, la situation est plus nuancée : les licenciements doivent être justifiés par des propos « si choquants qu’ils perturbent les opérations ».
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Une affaire loin d’être terminée
Présentée comme la « plus grande opération de licenciement de l’histoire », cette vague de renvois pourrait encore s’amplifier. Les listes continuent de circuler et de nouvelles entreprises annoncent chaque jour des mesures disciplinaires. Mais l’ampleur du mouvement inquiète aussi : en ciblant indistinctement célébrités, anonymes et simples internautes, ce système de dénonciation publique pourrait renforcer la polarisation d’une société américaine déjà fracturée. À ce stade, ce qui devait rester un débat sur les réseaux sociaux s’est transformé en une bataille d’image et de pouvoir, où chacun tente d’imposer sa lecture de la liberté et de la responsabilité.
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