Beauté

« Une expérience à vivre » : faire pipi debout séduit les femmes à la fête de l’Huma

14 septembre 2025 - 14 : 47
par Clémence À la 90ᵉ Fête de l’Huma, deux zones d’urinoirs féminins permettent aux femmes de faire pipi debout, un dispositif plébiscité pour réduire les longues files d’attente aux sanitaires.

À l’occasion de la 90ᵉ édition de la Fête de l’Humanité, qui se tient ce week-end sur l’ancienne base aérienne entre Plessis-Pâté et Brétigny-sur-Orge, un dispositif inédit a été mis en place : deux zones d’urinoirs féminins.

Faire pipi debout séduit les femmes à la fête de l’Huma

Une initiative qui, dès les premières heures, remporte un véritable succès auprès des festivalières.

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Longues files d’attente et enjeu sanitaire

Depuis son installation sur cette base en 2022, la Fête de l’Huma est régulièrement critiquée pour ses files d’attente interminables aux toilettes. Pour de nombreuses participantes, attendre des dizaines de minutes — voire plus — pour accéder à des sanitaires, surtout après avoir bu ou profité des stands, est devenu une source de gêne importante. Le manque apparent de toilettes réservées aux femmes, ou l’insuffisance du nombre de cabines, alimente le mécontentement à chaque édition.

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Le dispositif du pipi debout : témoignages et sensations

Les deux zones d’urinoirs féminins ont été installées afin de répondre à cette problématique. Ces installations permettent aux femmes d’uriner debout, grâce à des urinoirs adaptés ou individuels (type pisse-debout) — des options moins répandues mais déjà connues dans certaines manifestations et festivals. Lors de cette édition, plusieurs jardinières ou structures temporaires ont été disposées pour garantir l’intimité nécessaire. Une jeune femme sortant de l’une de ces zones confie : « Ça, c’était une expérience à vivre ! Et ça s’est bien passé », visiblement soulagée après des heures de vadrouille parmi les allées, les concerts et les animations. Elle nourrit l’idée que cela change non seulement la démarche physique, mais le rapport à l’espace dans ce type d’événements populaires.

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Un accueil globalement positif

Même si l’idée peut surprendre certains, l’accueil des festivalières est majoritairement chaleureux. Beaucoup jugent que ces urinoirs féminins sont non seulement utiles mais aussi libérateurs. Le fait de ne pas avoir à choisir entre attendre longuement ou renoncer à profiter pleinement des concerts semble améliorer le confort global. Le dispositif réduit l’angoisse liée à la gestion du besoin naturel dans un environnement bondé. Pour d’autres, ce test représente une avancée symbolique : reconnaître que les installations sanitaires classiques ne répondent plus aux exigences de mobilité, de dignité et d’égalité entre genres dans les grands rassemblements.

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Les freins culturels et logistiques

Cependant, certains freinent encore à adopter le pipi debout. Des questionnements surgissent sur le confort, l’intimité, la propreté des installations et l’adaptation à l’anatomie féminine. Certains festivaliers évoquent une gêne liée à l’apprentissage — se tenir debout pour uriner demande souvent un ajustement — ou la nécessité d’un équipement de protection personnel (vêtements, protections jetables, etc.). Logistiquement, installer ces urinoirs nécessite des investissements en matériel, des zones bien organisées, un nettoyage régulier, une signalisation claire, et des agents pour veiller au respect des règles d’hygiène. Le festival doit penser aussi à l’évacuation des déchets, la gestion de l’intimité pour éviter que cela devienne une source de malaise.

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Vers une généralisation progressive ?

Ce test à la Fête de l’Huma s’inscrit dans un mouvement plus large. Dans plusieurs festivals en France et en Europe, des initiatives similaires — urinoirs pour femmes, urinettes, pisse-debout — se multiplient. Le concept vise non seulement à soulager, mais aussi à égaliser les temps d’accès aux toilettes. L’urinette, par exemple, est déjà définie dans les usages : nom pour un dispositif collectif permettant à une femme d’uriner debout, avec une installation adaptée. Plus largement, l’urinoir féminin, qui peut exister sous forme de cabine ou dispositif individuel, traite le problème du manque d’espace et des files d’attente grâce à des postes plus compacts. Ce type d’installation est encore relativement rare en France, mais gagne du terrain dans le discours public sur l’égalité des sexes et l’accessibilité.

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Une expérimentation à suivre

La réussite de ce dispositif à l’Huma ne garantit pas son adoption rapide partout, mais elle pose les jalons d’un changement possible. Si les festivaliers continuent de manifester leur satisfaction, d’autres événements culturels pourraient s’emparer de cette idée afin d’améliorer le confort général. Pour la Fête de l’Humanité, ce test pourrait devenir un standard lors des prochaines éditions, si les installations s’avèrent durables, hygiéniques et bien acceptées par le public. En sortant de ces urinoirs ce samedi, beaucoup sourient — non pas d’une simple envie soulagée, mais d’un petit pas vers plus d’égalité, un peu de liberté dans ces moments où chaque minute compte dans la foule, la musique, et la fête.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.