Sébastien Lecornu a t-il menti sur son CV ? Ce détail qui fait scandale

À peine nommé, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu se retrouve déjà au centre d’une vive polémique.

Plusieurs internautes, soutenus par le président de l’UPR François Asselineau, l’accusent d’avoir menti sur son CV, pointant du doigt une modification dans sa biographie officielle publiée sur le site du gouvernement.

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Une différence relevée dans la rubrique formation

Tout est parti de deux captures d’écran largement diffusées sur X. Dans l’une, datant de 2024, la biographie mentionne : « Diplômé d’un master de droit public de l’université Panthéon-Assas ». Dans l’autre, publiée en 2025 après sa nomination à Matignon, la même rubrique affiche désormais : « Études de droit à l’université Paris-2 Panthéon Assas ».

Le changement, relayé plus de 750 000 fois en une journée, a immédiatement suscité des soupçons : Sébastien Lecornu aurait-il gonflé son parcours universitaire avant de corriger le tir en prévision d’une exposition médiatique accrue ?

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Des vérifications qui confirment le changement

Pour trancher, il a fallu consulter deux sources incontournables : le site officiel du gouvernement et l’outil d’archivage Wayback Machine. Selon ces vérifications, les deux captures d’écran sont bel et bien authentiques. En avril 2024, la mention « Diplômé d’un master » figurait encore sur la page. En revanche, après le 17 août 2025, la formulation a été modifiée pour devenir « Études de droit ». Impossible de déterminer la date exacte du changement, mais la chronologie montre qu’il s’agit bien d’une mise à jour récente, opérée peu avant ou juste après l’annonce de sa nomination comme Premier ministre.

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Une polémique politique et médiatique

Les réactions ne se sont pas fait attendre. François Asselineau a dénoncé un « mensonge sur son CV », un reproche rapidement repris par de nombreux internautes. Les critiques soulignent qu’un Premier ministre ne peut se permettre la moindre approximation concernant sa formation. Pour certains, cette affaire traduit une volonté de se présenter sous un jour plus prestigieux lors de ses débuts en politique. Pour d’autres, elle révèle simplement une erreur de formulation corrigée par souci de transparence.

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Des zones d’ombre qui persistent

La polémique reste toutefois entière car ni le service communication du Premier ministre, ni l’université Panthéon-Assas n’ont accepté d’apporter de précisions. 20 Minutes explique avoir contacté le service communication du Premier ministre, mais n’avoir pas reçu de réponse à ses sollicitations. L’université, sollicitée également, n’a pas donné suite. Sans explications officielles, les doutes persistent : Sébastien Lecornu est-il effectivement titulaire d’un master de droit public, ou a-t-il suivi uniquement des études sans obtenir le diplôme ?

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Un début de mandat fragilisé

Cette affaire survient à un moment délicat : tout juste arrivé à Matignon, Sébastien Lecornu doit déjà gérer une crise de confiance. Dans un contexte politique tendu, où chaque mot et chaque détail sont scrutés, cette polémique sur ses diplômes pourrait ternir son image et alimenter les critiques de ses opposants. Au-delà du cas personnel du Premier ministre, cette controverse relance le débat sur la transparence des parcours politiques. Dans une époque où l’opinion publique exige plus de clarté et d’authenticité, le moindre flou devient un angle d’attaque.

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