La gendarmerie de Morlaàs, dans les Pyrénées-Atlantiques, vient de mettre fin à un trafic insolite mais lucratif.
Après une enquête d’un an, les forces de l’ordre ont interpellé, le mardi 9 septembre 2025, un homme originaire de Toulouse, soupçonné d’avoir vendu plus de 300 faux arrêts de travail et près de 800 documents médicaux falsifiés.
Une plainte qui a tout déclenché
L’affaire débute avec la plainte d’un médecin béarnais. Ce dernier découvre qu’un arrêt de travail avait été attribué sous son nom… alors qu’il n’avait jamais rencontré le patient concerné, ni signé le document. Alertée, la gendarmerie a rapidement ouvert une enquête. En collaboration avec plusieurs CPAM (Caisses primaires d’assurance maladie), les enquêteurs sont parvenus à remonter la filière jusqu’à un jeune homme de 29 ans, installé à Toulouse.
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Un trafic bien organisé sur les réseaux cryptés
Le suspect avait mis en place un véritable système de vente en ligne. Les documents étaient proposés sur l’application Telegram, puis réglés via PayPal. Ordonnances, certificats médicaux, arrêts de travail : tout était disponible à la carte. Chaque faux document était vendu 30 euros en moyenne, ce qui lui permettait de dégager environ 1 600 euros par mois. Au total, les gendarmes estiment que l’homme a gagné près de 20 000 euros en un an.
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Plus de 25 médecins usurpés
Les investigations révèlent que 25 médecins ont été victimes de cette escroquerie à travers toute la France. Leurs identités et signatures étaient copiées pour donner l’illusion de documents authentiques. Le prévenu a reconnu les faits lors de sa garde à vue. Il a depuis été remis en liberté dans l’attente de son jugement, prévu en décembre prochain à Pau.
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Les clients également dans le viseur
Si le vendeur a été identifié, l’enquête ne s’arrête pas là. Le parquet a confirmé que les plus de 300 clients ayant acheté ces faux arrêts de travail pourraient également être poursuivis. Une pratique qui constitue une fraude sociale et qui expose les fraudeurs à de lourdes sanctions.
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En résumé
L’interpellation de ce Toulousain de 29 ans met en lumière un trafic de faux documents médicaux bien rodé. Avec 800 documents écoulés et un chiffre d’affaires de près de 20 000 euros, l’affaire révèle l’ampleur d’un marché parallèle alimenté par les réseaux cryptés. Les médecins victimes, les CPAM et la justice entendent désormais mettre au jour l’ensemble des ramifications de ce dossier.
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