Une passation sous le signe du changement
Mercredi 10 septembre 2025, Sébastien Lecornu a officiellement pris ses fonctions de Premier ministre, succédant à François Bayrou contraint de quitter Matignon après l’échec du vote de confiance. À 39 ans, l’ancien ministre des Armées devient ainsi l’un des plus jeunes chefs de gouvernement de la Ve République.
Lors de la cérémonie de passation de pouvoirs, il a livré un premier discours qui donne le ton de son action future. D’un ton ferme mais volontaire, il a promis « des ruptures, sur le fond et pas que sur la forme », affirmant que « rien n’est impossible » pour sortir de la crise politique actuelle.
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Hommage appuyé à François Bayrou
Avant de tracer sa propre voie, Sébastien Lecornu a tenu à saluer le parcours de son prédécesseur. Il a remercié François Bayrou pour son « extraordinaire courage », soulignant l’importance de l’expérience qu’il laisse derrière lui. Ce geste de respect visait à marquer une continuité institutionnelle, tout en annonçant clairement un virage politique.
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Des ruptures promises, mais lesquelles ?
La formule employée par le nouveau Premier ministre a marqué les esprits. En évoquant des « ruptures », il a voulu montrer qu’il ne se contentera pas d’un changement de style. Sébastien Lecornu a insisté sur la nécessité d’être « plus créatif » et « plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions ». Dans un contexte où la coalition présidentielle ne dispose plus de majorité absolue à l’Assemblée nationale, cette ouverture traduit une volonté affichée de dialogue. Mais elle cache aussi une obligation : sans compromis, les réformes risquent de rester bloquées.
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La main tendue aux oppositions
Le nouveau locataire de Matignon a annoncé qu’il recevra les forces politiques « dans les tout prochains jours ». Objectif : établir une feuille de route commune sur les grands dossiers, de la préparation du budget à la gestion des crises sociales. En appelant à travailler « avec sérieux » avec ses opposants, Sébastien Lecornu tente de se poser en chef de gouvernement rassembleur, capable de dépasser les clivages. Une tâche qui s’annonce ardue face à des oppositions déjà sur le pied de guerre, certaines annonçant qu’elles voteront la censure dès le discours de politique générale.
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Un cap affiché : « On va y arriver »
Au-delà de la gravité de la situation, Sébastien Lecornu a voulu insuffler un souffle d’optimisme. Son « on va y arriver » sonne comme un message d’encouragement, adressé autant à ses ministres qu’aux Français. En insistant sur le fait qu’il n’existe « pas de chemin impossible », il entend incarner un Premier ministre déterminé à trouver des solutions, même dans un contexte de tensions politiques.
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En résumé
Avec ce premier discours à Matignon, Sébastien Lecornu affiche clairement sa volonté de rompre avec certaines pratiques et d’imprimer une nouvelle dynamique. S’il a rendu hommage à François Bayrou, il a surtout insisté sur la nécessité de « ruptures » et sur l’importance du dialogue avec les oppositions. Reste à savoir si ces promesses pourront se concrétiser dans une Assemblée fragmentée, où chaque vote risque de tourner au rapport de force.
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