Une confidence rare sur son adolescence
S’il se présente aujourd’hui comme un défenseur acharné de la laïcité, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a déjà confié avoir eu, dans sa jeunesse, une aspiration très différente. En octobre 2024, alors qu’il était encore ministre de la Défense, il avait révélé sur le plateau de « Quelle époque ! », l’émission animée par Léa Salamé, qu’à l’âge de 16 ans, il avait sérieusement envisagé de « rentrer dans les ordres ».
Une déclaration inhabituelle pour un responsable politique qui a toujours tenu à séparer sa vie intime de ses fonctions publiques. « Je n’aime pas en parler, car je représente l’État, qui est neutre. Mais c’est vrai », avait-il affirmé, reconnaissant qu’il avait traversé une période de discernement spirituel durant son adolescence.
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Une jeunesse marquée par l’influence religieuse
Élevé dans l’Eure, Sébastien Lecornu a effectué une partie de sa scolarité à Saint-Adjutor, un établissement privé catholique de Vernon. C’est à cette époque qu’il a découvert l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille, en Seine-Maritime. Profondément touché par l’atmosphère de recueillement des lieux et par les pratiques des moines, il aurait même publié à l’époque des photos de l’abbaye sur son compte Instagram, témoignant d’un attachement particulier à ce lieu de méditation. L’un des souvenirs les plus marquants de ses séjours là-bas reste le salut bénédictin « front contre front », une coutume à la fois solennelle et émouvante, qui semble l’avoir marqué durablement.
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Une autre vie possible
Sébastien Lecornu évoque cette réflexion comme une étape intime de son adolescence, une période où il a cherché sa voie. S’il n’a finalement pas choisi la vie religieuse, il en garde une forme de respect et de fascination. « C’était un moment de ma vie, adolescent, une période de discernement », expliquait-il. Cette confidence surprend d’autant plus aujourd’hui que Lecornu est présenté comme un homme politique pragmatique, stratège, ancré dans la gestion des affaires de l’État. L’idée qu’il ait, un temps, imaginé une existence tournée vers la spiritualité et le retrait du monde apporte un éclairage inattendu sur sa personnalité.
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Une facette méconnue d’un homme politique en pleine lumière
Propulsé à Matignon à 39 ans, après avoir occupé plusieurs ministères clés depuis 2017, Sébastien Lecornu est désormais au cœur de la vie politique française. Mais ce souvenir d’adolescent, qu’il confie rarement, rappelle que les trajectoires les plus visibles peuvent aussi s’accompagner de zones d’ombre et de questionnements intimes. S’il a choisi le chemin de l’action publique plutôt que celui du silence monastique, cette parenthèse spirituelle témoigne d’une sensibilité particulière, peu courante dans un monde politique souvent dominé par la rationalité et la confrontation.
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En résumé
Avant de devenir Premier ministre, Sébastien Lecornu a traversé une phase de réflexion où il s’imaginait moine bénédictin. Entre abbaye de Saint-Wandrille, salut émouvant « front contre front » et quête de sens à l’adolescence, cette anecdote révèle une facette méconnue de l’homme politique. Un souvenir qui, sans avoir dicté sa carrière, montre qu’au cœur de celui qui incarne aujourd’hui la République, il existe aussi une part intime façonnée par la spiritualité.
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