Culture

« Il faut avoir une case en plus et une case en moins » : les propos étonnants de Lecornu avant sa nomination

10 septembre 2025 - 14 : 43
par Clémence En mars dernier, Sébastien Lecornu confiait qu’il n’avait « pas la case en plus et la case en moins » pour vouloir être président. Quelques mois plus tard, il est nommé Premier ministre après la chute de François Bayrou.

Quelques mois avant sa nomination à Matignon, Sébastien Lecornu avait livré une réflexion pour le moins sincère sur son avenir politique. En mars dernier, alors ministre des Armées, il expliquait dans une interview accordée au média LEGEND qu’il ne se voyait pas briguer l’Élysée, estimant ne pas avoir « la case en plus et la case en moins » qu’exigerait, selon lui, une telle ambition.

Il faut avoir une case en plus et une case en moins : les propos étonnants de Lecornu avant sa nomination

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Une déclaration passée presque inaperçue

« Pour vouloir être président, il faut avoir une case en plus et une case en moins. Personnellement, je n’ai pas ça en moi pour être complètement transparent », confiait-il avec une pointe d’ironie, tout en affirmant vouloir « durer dans sa fonction ».

À l’époque, il disait se consacrer pleinement à ses missions au ministère des Armées et soulignait l’importance du temps long en politique : « Depuis trois ans, je me donne beaucoup, j’essaie de faire en sorte qu’il y ait du résultat. Je commence à voir les effets au bout de trois ans, et ça me donne beaucoup d’énergie pour continuer. »

Ces propos résonnent aujourd’hui d’une façon particulière alors qu’il est devenu, à 39 ans, le septième Premier ministre d’Emmanuel Macron depuis 2017, et le troisième en seulement un an.

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De ministre fidèle à chef du gouvernement

Membre de tous les gouvernements Macron depuis le début du premier quinquennat, Sébastien Lecornu s’est imposé comme un fidèle du président. Sa nomination le 9 septembre, au lendemain de la chute de François Bayrou censuré par l’Assemblée nationale, n’a surpris que par sa rapidité. Selon l’Élysée, sa mission sera claire : consulter les forces politiques représentées au Parlement, bâtir des accords indispensables et trouver un compromis budgétaire capable d’éviter une nouvelle crise institutionnelle. Une tâche titanesque dans une Assemblée fragmentée où aucune majorité absolue n’existe.

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Une arrivée à Matignon en pleine tempête

Lecornu prend ses fonctions dans un contexte explosif. Le 10 septembre, jour de sa prise de fonction, la France est marquée par la mobilisation « Bloquons tout », qui a paralysé une partie du pays. Plus de 80.000 policiers et gendarmes ont été déployés, et le ministère de l’Intérieur a annoncé près de 200 interpellations dès la matinée. Et déjà, les regards se tournent vers la prochaine grande échéance sociale : la mobilisation syndicale du 18 septembre, annoncée comme massive, qui pourrait fragiliser davantage un exécutif encore vacillant.

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Un Premier ministre sur un fil

Entre un Parlement prêt à censurer le gouvernement au moindre faux pas et une rue chauffée à blanc, Sébastien Lecornu devra montrer rapidement qu’il peut tenir dans la durée. Ses confidences de mars dernier sur son manque d’ambition présidentielle révèlent peut-être une certaine lucidité : il n’est pas encore question d’Élysée, mais bien de survie politique immédiate à Matignon.

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En résumé

Quelques mois avant d’accéder à Matignon, Sébastien Lecornu déclarait qu’il n’avait pas la « case en plus et la case en moins » pour devenir président. Le destin en a décidé autrement : le fidèle d’Emmanuel Macron se retrouve aujourd’hui en première ligne, chargé de sauver un gouvernement affaibli et de naviguer entre tensions sociales et blocages parlementaires.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.