Culture

« Bloquons tout » : déjà 51 interpellations à Paris et des blocages en cours sur le périphérique

10 septembre 2025 - 08 : 09
par Clémence L’appel « Bloquons tout » provoque une journée sous tension : déjà 51 interpellations à Paris, des blocages du périphérique tentés et 40.000 gendarmes mobilisés sur tout le territoire.

Le mot d’ordre « Bloquons tout » lancé ces derniers jours sur les réseaux sociaux a trouvé son écho dès les premières heures de la matinée. Ce mercredi, la France se réveille sous haute tension alors que des actions coup de poing sont menées un peu partout sur le territoire.

Bloquons tout : déjà 51 interpellations à Paris et des blocages en cours sur le périphérique

À Paris, les tentatives de blocage du périphérique ont entraîné une forte mobilisation policière et se sont déjà soldées par plusieurs dizaines d’interpellations.

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Une journée annoncée sous tension

L’appel à « bloquer tout » circulait massivement depuis le début de semaine. L’objectif affiché par ses initiateurs : paralyser le pays en visant des lieux stratégiques tels que les infrastructures de transport, certains établissements scolaires, mais aussi des sites symboliques. Une mobilisation polymorphe, difficile à anticiper, qui inquiète particulièrement les autorités alors que les tensions sociales s’accumulent depuis plusieurs mois. Dès l’aube, les premières actions ont ciblé des points névralgiques, notamment le périphérique parisien, artère essentielle de la capitale. Des manifestants ont tenté de ralentir ou bloquer la circulation, entraînant des interventions rapides des forces de l’ordre.

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40 000 gendarmes mobilisés

Pour faire face à cette journée à haut risque, l’État a mis en place un dispositif impressionnant. 40.000 gendarmes ont été mobilisés sur l’ensemble du territoire, soutenus par 1.400 réservistes. À Paris et dans la petite couronne, les effectifs sont renforcés pour contenir les blocages et prévenir tout débordement. La préfecture de police de Paris a confirmé que la consigne est claire : éviter l’enlisement et intervenir rapidement pour disperser tout rassemblement susceptible de paralyser durablement la circulation. Les autorités craignent également des actions coordonnées visant des lieux sensibles comme les dépôts de carburant, les gares ou encore le Marché international de Rungis.

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Déjà 51 interpellations dans la capitale

À 7h30, la préfecture annonçait 51 interpellations dans l’agglomération parisienne. Les personnes arrêtées seraient impliquées dans des tentatives de blocage ou dans des attroupements jugés illégaux. La rapidité des interventions montre la volonté du gouvernement de ne laisser aucune marge de manœuvre aux organisateurs de cette journée d’action. Dans le reste du pays, d’autres incidents sont à prévoir au fil de la journée, mais l’attention reste particulièrement focalisée sur la région parisienne, où le risque de paralysie est jugé le plus élevé.

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Bruno Retailleau appelle au calme

De passage au Marché international de Rungis, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a tenu à s’exprimer dès ce matin. S’il reconnaît la légitimité de manifester, il a rappelé que « il y a une limite, c’est la violence ». Le ministre a également dénoncé la récupération du mouvement par l’ultra gauche, qu’il accuse d’entretenir une stratégie de confrontation. Un discours ferme qui vise à couper court à toute escalade. Mais il reste à voir si l’appel sera entendu par les manifestants, déterminés à marquer cette journée.

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Une mobilisation inédite

Entre manifestations, blocages de lycées, perturbations de transports et même l’appel à une « grève de la carte bancaire », la journée s’annonce inédite par la diversité de ses modes d’action. Si certaines opérations peuvent apparaître symboliques, elles n’en demeurent pas moins révélatrices d’un climat de tension sociale grandissante. Reste désormais à savoir si l’ampleur des mobilisations suffira à atteindre l’objectif de paralyser le pays ou si la riposte policière et la détermination des autorités viendront limiter les effets de cet appel à l’action.

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En bref

Le mouvement « Bloquons tout » a commencé à se traduire dans la rue dès les premières heures de la matinée avec des interpellations massives à Paris et des tentatives de blocages ciblés. Alors que le gouvernement mise sur une démonstration de force avec 40.000 gendarmes mobilisés, la tension ne faiblit pas. La journée, encore à ses débuts, pourrait bien marquer un nouveau tournant dans l’actualité sociale et politique du pays.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.