Fille de Johnny Hallyday et de Nathalie Baye, Laura Smet a grandi sous le poids d’un héritage immense. Pourtant, à 41 ans, l’actrice revendique toujours son attachement au nom de naissance de son père, Jean-Philippe Smet, plutôt qu’au mythique « Hallyday » que tout le monde connaît.
Invitée sur France Inter, elle a confié les raisons de ce choix assumé, qui la distingue de son demi-frère David Hallyday et de ses demi-sœurs Jade et Joy.
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Une décision initiée par Nathalie Baye
Laura Smet a expliqué que ce choix remonte à son enfance. « Quand je suis allée à l’école, ma mère a tenu à ce que je garde le vrai nom de mon père, c’est Jean-Philippe Smet, donc j’ai gardé Smet », raconte-t-elle. Avec humour, elle a confié avoir mal compris au départ : « Ma mère me disait : "Tu t’appelles Smet", et moi j’avais compris "Spet". J’ai pleuré en disant : "Je ne veux pas m’appeler Spet !" » Une anecdote qui témoigne du lien précoce et affectif qu’elle a noué avec son patronyme.
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Un choix « naturel » pour Laura
Devenue comédienne, Laura Smet a choisi de conserver ce nom sans hésitation. « Pour moi, c’était très naturel de rester avec mon nom », explique-t-elle, soulignant que « Hallyday » sonnait davantage comme un « nom de scène pour chanteur ». Pour elle, ce choix reflète son parcours : là où son père s’est imposé dans la chanson, elle s’est orientée vers le cinéma et la comédie. Son identité artistique, elle l’a donc forgée à travers le nom Smet.
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Johnny Hallyday, alias Jean-Philippe Smet
L’animatrice Sonia Devillers a rappelé qu’à sa naissance, Johnny ne portait pas encore officiellement le nom de Smet, puisqu’il avait été reconnu plus tard par son père. Une subtilité que Laura balaie avec tendresse : « Oui c’est vrai, mais ça a toujours été Jean-Philippe Smet. Il le disait lui-même : "Vous me connaissez mieux sous le nom de Johnny Hallyday, mais je suis né Jean-Philippe Smet." » Ce prénom et ce nom avaient même inspiré le film Jean-Philippe sorti en 2006, où Johnny jouait son propre rôle, confronté à un monde dans lequel il n’était jamais devenu une star.
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Une enfance protégée, une identité affirmée
Malgré la célébrité immense de ses parents, Laura Smet assure avoir grandi dans une enfance « très protégée » et « normale ». Ce cocon lui a permis de construire une identité personnelle, loin du tumulte médiatique qui entourait Johnny Hallyday. Aujourd’hui, si le nom Hallyday reste une légende dans l’histoire de la musique française, Laura Smet revendique le droit de porter celui qui lui correspond le mieux : celui de son père, dans sa vérité intime et familiale.
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