L’été 2025 aura été particulièrement éprouvant pour la Société protectrice des animaux (SPA). Dans son bilan estival, l’association fait état d’une augmentation de 14 % du nombre d’animaux recueillis par rapport à l’été dernier.
Inflation, conditions climatiques extrêmes, maladies et hausse des réquisitions pour maltraitance : les refuges ont dû affronter une accumulation de difficultés qui a mis à rude épreuve leurs capacités d’accueil.
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Plus de 7.600 animaux recueillis en deux mois
Entre juillet et août, les 62 refuges et maisons de la SPA ont recueilli 7.628 animaux, en majorité des chats. À cela s’ajoutent 2.256 animaux – principalement des chatons – pris en charge par des familles relais. « Chaque été, nous anticipons une période critique, mais cette année encore, nous avons dû faire face à des tensions majeures », a commenté Jacques-Charles Fombonne, président bénévole de la SPA. L’association souligne toutefois un point positif : malgré la hausse des abandons, les adoptions sont restées stables par rapport à l’an dernier, avec 6.989 animaux adoptés durant l’été.
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Inflation et contexte social : un frein aux adoptions
Le premier facteur évoqué par la SPA est le contexte économique et social tendu. Avec l’inflation et l’incertitude pesant sur les foyers, de nombreux ménages hésitent à s’engager dans une adoption, ou rencontrent des difficultés à assumer les frais liés à un animal de compagnie. Cette fragilité financière a également complexifié la prise en charge d’animaux abandonnés, certains maîtres préférant se séparer de leur compagnon plutôt que d’affronter des dépenses jugées insoutenables.
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Chatons, maltraitance et réquisitions en hausse
Autre problème majeur : la multiplication des portées de chatons arrivant dans les refuges, souvent très jeunes et malades. Leur état de santé nécessite un suivi plus long en familles relais, ce qui mobilise davantage de ressources humaines et matérielles. Parallèlement, les réquisitions pour maltraitance ont aussi augmenté. La SPA a dû gérer un nombre croissant de cas d’animaux saisis en urgence, ce qui a encore accentué la pression sur les refuges déjà saturés.
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Canicule, incendies et épidémies
L’été 2025 a également été marqué par des conditions climatiques extrêmes. Les vagues de chaleur et plusieurs incendies ont perturbé le fonctionnement des refuges et réduit leur fréquentation par le public. Or, la venue des visiteurs est souvent déterminante pour favoriser les adoptions. À cela s’ajoutent des épidémies de typhus ayant touché certains refuges, obligeant à suspendre temporairement l’accueil de nouveaux animaux. Ces fermetures ponctuelles ont contribué à l’engorgement général du système d’accueil.
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Une mobilisation sans relâche
Face à ces défis, les équipes de la SPA ont multiplié les efforts. « Davantage de réquisitions, des arrivées en urgence et des besoins logistiques considérables, notamment pour les chatons », résume Jacques-Charles Fombonne. Malgré les contraintes, l’association a réussi à maintenir un volume d’adoptions presque équivalent à celui de 2024, preuve de la mobilisation constante de ses bénévoles et salariés.
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En résumé
La SPA dresse le constat d’un été 2025 sous haute tension : 14 % d’animaux recueillis en plus, des refuges saturés par les abandons, des conditions climatiques extrêmes et des maladies félines qui ont accentué la crise. Si le nombre d’adoptions reste encourageant, l’association alerte sur les risques de saturation durable et rappelle que l’adoption doit rester un engagement réfléchi et responsable.
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