Liz Cambage, 33 ans, n’est pas une inconnue dans le monde du basket. Quadruple All-Star de la WNBA, elle a notamment porté les couleurs des Los Angeles Sparks, avant de quitter la ligue américaine en 2022. Connue pour son gabarit impressionnant (2m03) et ses performances sur le terrain, l’Australienne figurait parmi les joueuses les mieux rémunérées de la ligue.
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Et pourtant, même à ce niveau-là, son salaire plafonnait à 221 450 dollars par an (environ 216 000 euros). Une somme loin d’être négligeable, certes, mais qui ne reflète en rien les standards des salaires masculins dans le sport professionnel, et encore moins ceux des stars de la NBA.
C’est donc avec un mélange de surprise et de franchise que Liz Cambage a expliqué avoir rejoint la plateforme OnlyFans – connue pour héberger des contenus souvent très personnels ou explicites – et y avoir trouvé un nouveau terrain de jeu… nettement plus lucratif.
"C’est fou de penser qu’en une semaine, j’ai déjà gagné plus que ce que j’ai gagné pendant des années dans la ligue", a-t-elle déclaré.
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1,5 million de dollars par an sur OnlyFans : une nouvelle carrière très lucrative
Si son premier salaire dans la WNBA paraît modeste, les chiffres liés à sa nouvelle activité sont vertigineux. Liz Cambage a confié percevoir environ 1,5 million de dollars par an sur OnlyFans, soit près de 1,46 million d’euros. En d’autres termes : sept fois plus que son salaire annuel de basketteuse professionnelle.
Une somme qu’elle n’a pas atteinte au bout de longs mois de travail, mais dès la première semaine suivant son arrivée sur la plateforme. De quoi faire tourner bien des têtes, et remettre en perspective les sacrifices que de nombreuses athlètes doivent faire pour vivre de leur passion.
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"Je suis ici pour vivre ma vérité" : une prise de parole assumée
Si certains internautes ou observateurs ont pu critiquer son choix, Liz Cambage ne s’en cache pas : cette reconversion est pour elle un acte d’indépendance, d’empowerment et de liberté.
"Tout le monde ne comprendra pas mes choix, et ce n’est pas grave. Je suis ici pour vivre ma vérité."
Un message fort, qui témoigne du besoin de reconnaissance – financière, mais aussi sociale – pour de nombreuses femmes évoluant dans des milieux où les écarts de salaires restent abyssaux.
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Un mal symptomatique du sport féminin
Cette révélation fait écho à un problème structurel bien connu : la sous-rémunération des femmes dans le sport professionnel, y compris à très haut niveau. Dans la WNBA, les salaires moyens sont 50 fois inférieurs à ceux de la NBA. Alors qu’un joueur moyen de NBA touche plus de 8 millions de dollars par an, une basketteuse d’élite doit souvent cumuler plusieurs contrats à l’étranger ou dans des ligues secondaires pour s’en sortir financièrement.
Liz Cambage, comme beaucoup de ses collègues, a dû jouer en Chine, en Russie ou dans d’autres pays pour compléter ses revenus. Mais cette vie itinérante, exigeante et parfois dangereuse, pousse de plus en plus d’athlètes à se réinventer hors du terrain.
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OnlyFans, un tremplin pour les stars en reconversion ?
Liz Cambage n’est pas la seule personnalité publique à avoir trouvé un second souffle grâce à OnlyFans. De plus en plus de célébrités, anciennes sportives, candidates de téléréalité ou influenceuses, choisissent cette plateforme pour reprendre le contrôle sur leur image et, surtout, leur rémunération.
Ce que Liz Cambage apporte de nouveau, c’est le poids de son palmarès, la notoriété liée à un sport traditionnellement jugé sérieux et respectable, et le courage d’en parler sans filtre. Elle casse ainsi les tabous autour des plateformes alternatives, et ouvre la voie à d’autres femmes, notamment issues du sport, pour envisager d’autres trajectoires professionnelles sans honte.
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Une déclaration qui bouscule les mentalités
Avec cette phrase choc – "En une semaine, j’ai gagné plus que pendant toute ma carrière" – Liz Cambage remet sur la table les contradictions d’un système où des sportives de haut niveau doivent chercher des alternatives économiques pour vivre dignement.
Ce témoignage suscite à la fois de l’admiration, de la gêne, et de vives discussions sur les réseaux sociaux. Certains applaudissent le courage et la lucidité de la joueuse. D’autres critiquent le modèle économique d’OnlyFans ou s’interrogent sur ce que cela dit de notre société.
Mais une chose est certaine : Liz Cambage a repris le contrôle de son récit, à sa manière.
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Et maintenant ?
Aujourd’hui, Liz Cambage joue en Chine, au Sichuan, loin des projecteurs de la WNBA. Mais c’est ailleurs que sa carrière connaît un rebond inattendu. En choisissant d’assumer pleinement son choix de vie, elle ouvre un débat essentiel sur la place des femmes dans le sport, les revenus qu’elles méritent, et la liberté de choisir leur voie.
Qu’on adhère ou non à sa démarche, elle impose une réalité difficile à ignorer : le sport féminin, même à très haut niveau, ne garantit pas une sécurité financière équivalente à celle des hommes. Et tant que ce déséquilibre perdurera, d’autres athlètes suivront peut-être son exemple.
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