Pendant que Brigitte et Emmanuel Macron profitent du calme estival du Fort de Brégançon, une affaire inattendue éclabousse les murs feutrés de l’Élysée. Lucas G., 33 ans, ancien jardinier employé par la Présidence de la République, a choisi de briser le silence sur les conditions de travail qu’il dit avoir endurées. Son témoignage, relayé par Marianne, ne passe pas inaperçu. En quelques heures, la vidéo virale qu’il publie déclenche une vive polémique et jette une lumière crue sur les coulisses d’un des lieux les plus emblématiques du pouvoir.
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Une vidéo choc venue des jardins du pouvoir
Sur les images, on découvre un local vétuste, humide, abîmé, servant de lieu de travail au jardinier. Fuites d’eau, matériel usé, aucun confort, et surtout, le sentiment d’être ignoré : Lucas G. raconte comment, durant ses trois années au service des espaces verts de l’Élysée, ses nombreuses alertes sont restées lettre morte. Pire, selon lui, une seule réponse lui aurait été opposée : « Il y a d’autres priorités ». Le ton est donné.
???? INFO MARIANNE : Jardinier à la Lanterne, seconde résidence du président de la République, puis affecté à l’Élysée, Lucas G. vient d’être renvoyé à son administration d’origine… la mairie de Villeurbanne. Son tort ? Avoir dénoncé une dégradation de ses conditions de travail.… pic.twitter.com/1lltDuElNy
— Marianne (@MarianneleMag) June 10, 2025
Ce témoignage n’est pas anodin. Lucas G. a travaillé entre avril 2022 et mars 2025 sur plusieurs sites de la Présidence, y compris à La Lanterne, la résidence secondaire à Versailles. Une proximité supposée avec le couple présidentiel qui, évidemment, alimente tous les fantasmes.
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Mutation express et plainte pour abus de pouvoir
Quelques jours après la publication de sa vidéo, Lucas est muté à la mairie de Villeurbanne, dans la région lyonnaise. Pour lui, c’est une sanction déguisée, ni plus ni moins. Il décide donc de saisir le tribunal administratif, arguant d’un abus de pouvoir manifeste. Il se dit victime d’un système où parler revient à être écarté, et refuse de garder le silence plus longtemps.
Son témoignage, diffusé et partagé massivement sur les réseaux sociaux, relance le débat sur les conditions de travail au sein des institutions françaises, même les plus prestigieuses.
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L’Élysée sort du silence : une mise au point ferme
Loin de minimiser la portée du scandale, l’Élysée a réagi officiellement. Dans un communiqué envoyé à la presse, le palais présidentiel tient à repréciser le rôle exact de Lucas G. : « On ne peut pas parler du jardinier du couple Macron, mais d’un employé du département jardins de la Présidence ». Une prise de distance assumée.
Le local présenté dans la vidéo ? Il « fait partie des espaces mis à disposition du personnel », assure le communiqué, qui insiste par ailleurs sur l’existence de vestiaires avec douches et sanitaires à disposition.
L’affaire ne s’arrête pas là. L’Élysée revient aussi sur les accusations de harcèlement évoquées par Lucas. Une enquête interne aurait été menée, concluant à une simple mésentente entre collègues, sans éléments suffisants pour qualifier juridiquement la situation de harcèlement.
Enfin, l’entourage d’Emmanuel Macron tient à souligner que l’ex-jardinier aurait bénéficié d’un accompagnement administratif jusqu’aux plus hauts niveaux dès lors qu’il en aurait fait la demande.
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Une voix isolée ou le révélateur d’un malaise plus profond ?
Derrière cette affaire, chacun y va de son interprétation. Pour certains, Lucas G. est le symbole d’un employé courageux qui ose parler. Pour d’autres, il ne s’agit que d’un coup de buzz isolé, au moment où les tensions sociales et politiques sont déjà particulièrement vives.
Le palais rappelle qu’il emploie plus de 800 personnes, et que celles-ci sont régulièrement mises à l’honneur lors des Journées du Patrimoine ou à travers des expositions sur le savoir-faire républicain. Un message clair : il ne faut pas faire d’un cas individuel une généralité.
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Un été qui n’épargne pas les Macron
Ce témoignage tombe mal pour le couple présidentiel. Déjà fragilisé par des rumeurs persistantes sur leur vie privée, des déplacements tendus et un contexte politique délicat, Brigitte et Emmanuel Macron espéraient sans doute une pause estivale plus sereine. Raté.
Les révélations de Lucas G. viennent rappeler que les symboles du pouvoir restent scrutés, jusque dans leurs recoins les plus inattendus. Un jardinier, un local vétuste, une vidéo sur les réseaux… et c’est toute la communication de l’Élysée qui se retrouve sur la défensive.
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En résumé
L’ancien jardinier de l’Élysée, Lucas G., a déclenché une vague de réactions après la publication d’une vidéo dénonçant des conditions de travail précaires et une réaffectation qu’il considère comme punitive. L’Élysée dément toute forme de sanction et évoque un traitement conforme aux procédures. Si l’affaire ne semble pas remettre en cause l’ensemble du fonctionnement de la Présidence, elle éclaire d’un jour nouveau le quotidien méconnu des employés du pouvoir, loin du faste républicain. Une chose est sûre : le témoignage de Lucas G. n’a pas fini de faire parler.
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