Le mercure s’apprête à franchir un nouveau cap en France. Alors que l’été n’en est qu’à ses débuts, la semaine prochaine s’annonce déjà comme l’une des plus chaudes jamais enregistrées dans le pays. Selon les dernières prévisions, jusqu’à 42 °C pourraient être atteints localement, principalement dans le Sud-Est, entre lundi 1er juillet et mercredi 3 juillet 2025. Un épisode caniculaire d’une ampleur exceptionnelle, qui fait craindre un record de chaleur pour un mois de juin.
Une canicule plus sévère que celle de la semaine précédente
L’épisode de chaleur survenu les 21 et 22 juin derniers avait déjà marqué les esprits. Mais cette nouvelle vague, attendue dès le dimanche 30 juin, sera plus étendue, plus intense et plus persistante. D’après les projections de La Chaîne Météo, les températures commenceront à grimper dès le week-end, avec une pointe maximale attendue lundi 1er juillet, une journée qui pourrait devenir la plus chaude jamais enregistrée en juin en France.
« Lundi pourrait même devenir la journée de juin la plus chaude jamais enregistrée en France, surpassant celle du 28 juin 2019 », précisent les météorologues, tout en rappelant que le record absolu de 46 °C, établi à Vérargues dans l’Hérault, ne devrait toutefois pas être battu.
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Les 21 départements du Sud-Est en première ligne
Ce sont les régions du Sud-Est qui subiront le cœur de la tempête thermique. Vingt-et-un départements sont déjà identifiés comme particulièrement à risque :
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En Corse : Haute-Corse, Corse-du-Sud
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En région PACA et Rhône-Alpes : Alpes-Maritimes, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, Vaucluse, Var, Bouches-du-Rhône, Isère, Drôme, Ardèche, Savoie, Haute-Savoie, Ain, Rhône, Loire
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En Occitanie : Hérault, Aude, Gard, Lozère, Pyrénées-Orientales
Dans ces zones, les maximales dépasseront les 38 °C dès dimanche, pour culminer entre 40 et 42 °C lundi, avec peu de rafraîchissement nocturne. Mardi, les températures resteront très élevées, avant un léger recul prévu à partir de jeudi 4 juillet, sans toutefois ramener de véritable fraîcheur.
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Lundi 1er juillet : le point culminant
Si les modèles météorologiques se confirment, le lundi 1er juillet pourrait entrer dans les annales. Des valeurs supérieures à 40 °C sont annoncées dans de nombreuses villes de l’intérieur du Sud-Est. Dans certaines zones abritées du vent et peu élevées en altitude, le thermomètre pourrait grimper jusqu’à 42 °C, une température extrêmement rare en France hors du mois d’août.
Ce pic thermique, couplé à une chaleur nocturne anormalement élevée, fait craindre des effets sanitaires importants sur les populations les plus vulnérables. Les autorités sanitaires rappellent que le manque de fraîcheur la nuit est l’un des facteurs de risque majeurs lors des canicules, car il empêche le corps humain de récupérer.
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Des risques sanitaires à ne pas sous-estimer
Face à une telle vague de chaleur, les risques sont multiples :
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Coup de chaleur : urgence médicale pouvant provoquer malaise, confusion, voire coma
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Déshydratation, surtout chez les personnes âgées ou les jeunes enfants
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Exacerbation des maladies chroniques (cardio-respiratoires notamment)
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Troubles du sommeil, fatigue accrue, difficultés de concentration
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Surmortalité possible si l’épisode se prolonge plusieurs jours sans pause thermique
Les autorités locales et le ministère de la Santé prévoient le renforcement des mesures de prévention : activation des plans canicule, ouverture de lieux climatisés, mobilisation des services sociaux et diffusion massive de conseils de prévention.
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Comment se protéger face à cette vague de chaleur ?
En cas de canicule intense, les gestes de protection sont essentiels :
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Boire régulièrement de l’eau, même sans sensation de soif
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Fermer volets et fenêtres en journée, et aérer la nuit
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Porter des vêtements légers et de couleur claire
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Éviter les efforts physiques, notamment en plein après-midi
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Se rafraîchir avec des douches tièdes, des linges humides ou des brumisateurs
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Se rendre dans un lieu climatisé (centre commercial, bibliothèque, cinéma…)
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Prendre des nouvelles des personnes fragiles, âgées ou isolées
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Une canicule de plus en plus fréquente
Cette nouvelle vague de chaleur extrême, survenant à peine une semaine après la précédente, pose la question de la fréquence accrue de ces épisodes. Les climatologues soulignent que les canicules précoces, autrefois exceptionnelles, deviennent aujourd’hui de plus en plus récurrentes en raison du réchauffement climatique.
En juin 2019, la France avait déjà frôlé la barre symbolique des 46 °C. Six ans plus tard, la perspective de dépasser à nouveau les 40 °C en toute fin juin n’est plus une anomalie, mais une tendance structurelle inquiétante.
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En résumé
La semaine du 1er juillet 2025 pourrait être historique sur le plan météorologique. Avec jusqu’à 42 °C annoncés lundi, une chaleur généralisée sur 21 départements du Sud-Est et des nuits étouffantes, la France s’apprête à traverser un épisode caniculaire particulièrement dangereux.
Les spécialistes surveillent de près la situation, les autorités se préparent, et chacun est invité à adopter des comportements de protection pour limiter les risques liés à cette vague de chaleur d’une ampleur rare, en espérant une accalmie dès jeudi 4 juillet.
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