Une canicule historique s'abat sur 73 départements ce week-end

Alors que le mois de juin touche à sa fin, la deuxième canicule de l’année 2025 frappe la France avec une intensité exceptionnelle. Et cette fois, l’épisode n’épargne presque personne : 73 départements sont concernés par des chaleurs extrêmes entre samedi 28 et lundi 30 juin, avec des pointes de 42 °C attendues localement. Une situation qui inquiète les météorologues et appelle chacun à la plus grande prudence.

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Une vague de chaleur d’une ampleur inédite pour cette période

Le thermomètre s’emballe dans toutes les directions. Après un premier épisode caniculaire plus localisé, celui de ce week-end se révèle plus généralisé, plus intense et plus durable. Dès samedi, les premiers pics de température sont attendus dans le sud de la France, avec un paroxysme redouté pour la journée de lundi.

Selon les prévisions de Météo-France, les températures atteindront :

• 38 °C dans le sud dès samedi

• 39 °C dans le Sud-Est dimanche

• 35 à 38 °C dans la moitié nord

• Et jusqu’à 42 °C lundi dans certaines zones du Sud-Est

La persistante élévation des températures, y compris la nuit, pose un risque sanitaire majeur, en particulier pour les plus fragiles.

Les départements les plus exposés dès samedi

Dès le samedi 28 juin, ce sont surtout les régions du Sud et l’ex-Rhône-Alpes qui vont essuyer le plus fort de la vague de chaleur. Voici les premiers départements touchés :

• Haute-Corse, Corse-du-Sud

• Alpes-Maritimes, Hautes-Alpes, Savoie, Haute-Savoie

• Ain, Rhône, Lozère, Loire

• Ardèche, Drôme, Isère, Alpes-de-Haute-Provence

• Vaucluse, Gard, Var, Bouches-du-Rhône, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales

Des valeurs entre 37 et 39 °C sont attendues dans ces départements, avec un ressenti encore plus élevé en ville ou dans les zones peu ventilées.

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Un dimanche brûlant sur une grande partie de l’Hexagone

Le dimanche 29 juin, la canicule gagne du terrain et s’étend à de très nombreuses régions, en particulier sur tout le Sud-Ouest, le Centre, les régions atlantiques et une grande partie du nord-est.

Parmi les nouveaux départements concernés, on retrouve :

• Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques

• Landes, Gers, Tarn, Aveyron, Lot, Lot-et-Garonne

• Gironde, Charente-Maritime, Charente, Dordogne

• Corrèze, Creuse, Haute-Vienne, Deux-Sèvres, Vienne

• Indre, Cher, Nièvre, Saône-et-Loire, Jura, Doubs

• Territoire de Belfort, Haute-Saône, Côte-d’Or, Yonne, Loiret

• Eure-et-Loir, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire

Dans ces zones, les températures varieront entre 35 et 39 °C, avec un fort risque de nuits tropicales, où le mercure ne descend pas sous les 22 °C, accentuant le stress thermique sur l’organisme.

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Le pic redouté de lundi : 42 °C attendus

Les prévisionnistes redoutent particulièrement la journée du lundi 30 juin, qui s’annonce comme la plus chaude de l’épisode. Certains modèles évoquent :

• Jusqu’à 42 °C dans le Sud-Est, notamment dans le Vaucluse, le Gard, la Drôme ou le Var

• 39 °C dans le Sud-Ouest, autour de la Gironde ou du Lot

• 38 °C dans le Nord-Ouest, y compris en Bretagne intérieure et Pays de la Loire

Ces températures extrêmes seront amplifiées par l’humidité ambiante, réduisant fortement l'efficacité de la transpiration, mécanisme de régulation naturel de la chaleur corporelle.

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Une propagation jusque dans les métropoles du nord

La capitale et sa région ne seront pas épargnées. Paris et les départements d’Île-de-France entreront eux aussi dans la zone rouge dès dimanche, avec des températures tournant autour de 34 à 37 °C, et une surchauffe urbaine particulièrement difficile à supporter.

Sont concernés :

• Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d’Oise

• Mais aussi la Vendée, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Mayenne, la Sarthe

• Et dans l’Est : Haut-Rhin, Bas-Rhin, Moselle, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges

L’exposition directe au soleil, couplée à la pollution atmosphérique, crée un cocktail explosif pour la santé, en particulier dans les zones urbaines.

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Seules quelques régions épargnées

D’après Météo-France, seules les côtes de la Manche, notamment le Cotentin et la pointe du Finistère, devraient rester à l’écart de cette vague de chaleur, avec des températures plus modérées et une influence bénéfique de l’air océanique.

Dans ces zones, les maximales resteront en dessous des 30 °C, offrant un refuge provisoire pour les vacanciers ou les habitants.

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Des gestes simples mais essentiels pour affronter la canicule

Face à cette canicule d’ampleur nationale, les autorités appellent à une vigilance accrue, notamment pour les personnes âgées, isolées, malades ou les jeunes enfants. Les gestes de prévention restent cruciaux :

• Boire de l’eau régulièrement, sans attendre d’avoir soif

• Éviter les sorties et les efforts physiques aux heures chaudes (11h-21h)

• Maintenir les volets et fenêtres fermés la journée, et aérer la nuit

• Utiliser un ventilateur ou un brumisateur, ou se rendre dans des lieux frais

• Appeler le 15 en cas de coup de chaleur ou de malaise

• Veiller sur ses proches, notamment les personnes vulnérables

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Une canicule qui s’installe jusqu’à mercredi

L’épisode de chaleur ne devrait pas se limiter au seul week-end. Selon les prévisions, la canicule persistera au moins jusqu’au mercredi 2 juillet, avec un lent déclin des températures et une inertie thermique qui continuera de peser sur les organismes, même après les pics de chaleur.

La gestion de cette canicule sera un véritable défi sanitaire, d’autant plus qu’elle arrive alors que les corps ne sont pas encore totalement acclimatés à de telles températures en cette fin de mois de juin.

En résumé, la France suffoque sous un dôme de chaleur qui va toucher près des trois quarts du territoire. Cette canicule historique du week-end du 29 juin 2025 appelle à la plus grande prudence. Chacun est concerné, et les bons réflexes peuvent faire la différence face aux risques accrus pour la santé.

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