Le petit écran et l’univers secret des salaires du JT
Depuis des décennies, les présentateurs du Journal télévisé du 20h et du week‑end font figure de personnalités incontournables du paysage audiovisuel français. Visages rassurants et voix reconnaissables, ils accompagnent des millions de téléspectateurs soir après soir et week‑end après week‑end. Mais derrière les sourires et l’aura professionnelle de ces journalistes de haut vol, une question intrigue tout autant le public et le monde des médias : combien gagnent‑ils réellement ?
Aujourd'hui, de nouvelles révélations font état des écarts importants et des spécificités de rémunération entre TF1 et France 2, dévoilant ainsi un monde où le prestige et l’audience ne sont pas les seuls critères de rémunération.
TF1 : des salaires à la hauteur du poids du secteur privé
Pour la chaîne TF1, poids lourd du paysage audiovisuel et chaîne privée la plus regardée de France, la rémunération des visages du Journal télévisé repose avant tout sur le poids de l’audience et la capacité à incarner la chaîne.
Anne‑Claire Coudray : jusqu’à 50 000 € par mois
Pour Anne‑Claire Coudray, l'une des visages de TF1, la rémunération est à la mesure de son rôle majeur et de sa popularité auprès des téléspectateurs du week‑end. Selon des enquêtes et des indiscrétions du secteur, elle toucherait ainsi entre 30 000€ et 50 000€ par mois.
Ce montant place la journaliste parmi les plus gros salaires du paysage télévisuel français, illustrant le poids et la responsabilité de celle qui pilote l’information du week‑end et des opérations spéciales de la chaîne.
Gilles Bouleau : un revenu estimé à 15 000 € par mois
À l’opposé, son confrère Gilles Bouleau, pilier du Journal de 20h en semaine, bénéficie d’une rémunération plus modeste et plus en ligne avec celle d’autres présentateurs du secteur. Selon les chiffres révélés et confirmés par lui‑même à demi‑mot, le présentateur du 20h de TF1 toucherait environ 15 000€ bruts par mois.
Pour illustrer ce revenu et l’ancrer davantage dans le quotidien des Français, Gilles Bouleau avait ainsi confié que son salaire était « comparable à celui d’un joueur de football de Ligue 2 », soit environ 10 000 à 15 000€ par mois.
Ce positionnement plus contenu et plus en lien avec la moyenne du secteur public et du privé traduit le poids et la responsabilité du journaliste tout en illustrant le décalage interne au sein de la chaîne.
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France 2 : des règles plus strictes et des revenus plus mesurés
Contrairement à TF1, où la rémunération repose davantage sur le poids de l’audience et la popularité du présentateur, le cadre du service public repose sur une logique plus stricte et maîtrisée.
Laurent Delahousse : environ 15 000€ par mois
Ainsi, Laurent Delahousse, figure du Journal de 20h et du week‑end de France 2, bénéficie d’une rémunération estimée à environ 15 000€ bruts par mois. Ce niveau de revenu est représentatif du positionnement et du modèle du service public, où l’ancrage et la notoriété ne constituent pas un levier majeur de hausse de salaire.
Pourtant, malgré ce revenu plus contenu et maîtrisé, Laurent Delahousse bénéficie d’une aura et d’une notoriété extrêmement forte auprès du public français et du monde des médias.
Ce choix repose à la fois sur le respect des contraintes et du cadre budgétaire fixé par France Télévisions, et sur la volonté de garantir un équilibre et une exemplarité vis‑à‑vis du public et du contribuable.
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Salaires du JT et poids du secteur public et du secteur privé
Ce jeu de comparaison des rémunérations souligne à quel point la télévision repose aujourd'hui sur deux modèles distincts et deux logiques spécifiques :
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Du côté de TF1, où la rémunération repose davantage sur l’audience et la force de la chaîne privée, elle bénéficie de revenus publicitaires importants et une liberté plus marquée en matière de rémunération des visages du JT.
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Du côté de France 2, où la chaîne bénéficie du financement public et repose sur la redevance et les dotations de l’État, elle applique une grille salariale stricte et limitée, où la notoriété et la popularité des présentateurs n’entraînent pas des niveaux de rémunération comparables à ceux du secteur privé.
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Anne‑Claire Coudray et Gilles Bouleau : un équilibre interne à TF1
Pour TF1, l’écart de rémunération et de poids symbolique entre Anne‑Claire Coudray et Gilles Bouleau repose principalement sur le positionnement et la ligne éditoriale du Journal télévisé et du week‑end.
Si Gilles Bouleau bénéficie de la stabilité et du poids du 20h en semaine, Anne‑Claire Coudray bénéficie de la visibilité et du poids du week‑end, où elle incarne à elle‑seule une tranche essentielle et un lien majeur avec des millions de Français.
Ce jeu de position et de poids symbolique repose ainsi sur une stratégie interne et publicitaire, où la chaîne repose à la fois sur des visages et des contrats extrêmement ciblés.
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Le poids et l’impact du salaire de Laurent Delahousse à France 2
Pour France 2, la rémunération et le poids de Laurent Delahousse illustrent la ligne et la philosophie du service public. À la fois pilier du JT, référence du paysage audiovisuel et figure majeure du journal du week‑end, Delahousse bénéficie d’une rémunération à hauteur de 15 000€ bruts par mois.
Une rémunération et des conditions de travail alignées sur l’objectif du service public et la loi du contexte budgétaire maîtrisé où la ligne éditoriale et la neutralité constituent des priorités majeures.
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Ce que nous dit la rémunération du JT et des visages du paysage télévisuel français
Ce jeu de comparaisons et de chiffres révélés récemment nous invite à réfléchir à la valeur et à la rémunération des visages du JT et à la manière dont elle repose à la fois sur :
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Le poids de l’audience et de la chaîne (TF1 versus France 2),
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Le modèle et le contexte économique et publicitaire,
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Le poids et la popularité des visages et des personnalités du paysage télévisuel.
Ce jeu et cet équilibre illustrent à la fois la diversité et la complexité du paysage médiatique français, où le poids et la responsabilité de l’information et de la télévision ne reposent jamais uniquement sur un simple jeu de chiffres et de revenus.
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Et demain ? Quel paysage et quels salaires envisager pour l’information télévisée en 2025 et au‑delà ?
Dans un contexte où la télévision et le paysage médiatique français entrent dans une phase de transition majeure, où le poids et l’influence des plateformes de streaming, et des réseaux sociaux, redéfinissent la manière dont l’information et la télévision générale sont consommés, la rémunération et le poids des visages du JT seront eux‑mêmes appelés à évoluer.
Pour TF1 et France 2, la prochaine étape consistera à trouver le juste équilibre et la juste rémunération des visages et des journalistes du JT, tout en gardant à l’esprit que le poids et la responsabilité du service public et du secteur privé ne répondent jamais totalement à la même logique et aux mêmes contraintes.
Ce qu’il faut ainsi garder en tête, c’est que la rémunération et le poids des visages du JT ne sont jamais uniquement des chiffres. Ce sont des symboles et des enjeux où la ligne et la responsabilité du journal télévisé rencontrent la loi et la légitimité du lien qu’ils établissent chaque soir et chaque week‑end avec des millions de téléspectateurs.
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