Une élimination précoce après un printemps de rêve à Roland‑Garros
Quelques semaines à peine après avoir brillé à Roland‑Garros, où elle s’était hissée jusqu’en demi‑finales du tableau féminin, Loïs Boisson abordait Wimbledon 2025 avec un tout nouveau statut. À 22 ans, la jeune Française, 65e joueuse du classement WTA, était attendue de pied ferme sur le gazon londonien. Elle était d’ailleurs tête de série n°1 des qualifications, signe de la reconnaissance de son potentiel.
Pourtant, le sport est ainsi fait : la terre battue de la Porte d’Auteuil peut sourire à une joueuse tandis que le gazon de Wimbledon devient un défi à part entière. Et malgré tous les espoirs placés en elle, Loïs Boisson s’est inclinée dès le 1er tour des qualifications du Grand Chelem londonien, battue par la Canadienne Carson Branstine en trois sets (2‑6, 7‑6, 4‑6). Une déception immense pour la jeune Française, qui espérait prolonger l’élan pris à Roland‑Garros.
De Roland‑Garros à Wimbledon : un écart de gains de 40 fois
Ce revers précoce a des conséquences financières importantes pour Loïs Boisson. À Roland‑Garros, où elle avait signé un parcours épique jusqu’en demi‑finale, elle avait empoché 690 000 € de gains, un montant astronomique pour elle, qui totalisait jusqu’alors à peine 140 000 € de gains tout au long de sa carrière professionnelle.
À Wimbledon, l’aventure s’est achevée trop tôt. Et avec elle, l’espoir de disputer le tableau principal du Grand Chelem londonien ainsi que de toucher une part significative de la dotation. Résultat : elle quitte Londres avec un chèque de 18 000 €, soit environ 40 fois moins que ce qu’elle avait obtenu à Paris.
Pourtant, elle ne repart pas totalement les mains vides. Dans le tennis professionnel, atteindre ne serait‑ce que le tableau des qualifications du prestigieux All England Club est déjà un privilège. Et malgré la déception du résultat sportif, la récompense financière vient rappeler que le chemin qu’elle a déjà parcouru reste remarquable.
Wimbledon 2025 : un prize‑money record à 63 millions d’euros
L’édition 2025 du Grand Chelem londonien bénéficie d’une dotation record de 63 millions d’euros, en hausse de 7 % par rapport à celle de l’an dernier. Ce montant souligne l’importance du tournoi ainsi que le prestige qui entoure le gazon de SW19.
Pour les vainqueurs du tableau masculin et féminin, le chèque est fixé à 3,5 millions d’euros chacun. Mais pour atteindre ces sommets, encore faut‑il passer les premières étapes, qu’il s’agisse du tableau des qualifications ou du tableau principal.
Pour une joueuse éliminée à ce stade des qualifs, comme Loïs Boisson, le montant prévu est de 18 000 €, une somme non négligeable pour beaucoup de joueuses du circuit, mais très éloignée des gains astronomiques des derniers tours.
Une carrière en pleine construction malgré la défaite
Pour Loïs Boisson, née à Dijon et âgée de 22 ans, le parcours reste extrêmement prometteur. Ce revers à Wimbledon ne remet pas en cause sa trajectoire ni son potentiel.
Il y a à peine quelques semaines, elle s’offrait une percée historique à Roland‑Garros, où elle atteignait le dernier carré du tournoi. Ce résultat l’avait révélée au grand public tout en lui assurant une hausse significative de son classement WTA ainsi qu’une visibilité médiatique majeure.
Ce succès a permis à la jeune française de démontrer qu’elle avait le jeu, la tête et le caractère nécessaires pour exister parmi l’élite du tennis féminin. Et malgré la désillusion du gazon londonien, elle bénéficie déjà d’une expérience précieuse pour la suite.
Le poids du calendrier professionnel et des changements de surface
Le tennis moderne est un sport où l’adaptabilité est primordiale. Passer de la terre battue de Roland‑Garros, où elle a construit son jeu pendant des semaines, au gazon extrêmement rapide de Wimbledon nécessite du temps ainsi que des réglages spécifiques que peu de joueuses maîtrisent totalement à 22 ans.
La surface du gazon est extrêmement technique. Elle favorise un jeu plus direct, nécessite un service précis ainsi qu’une prise de balle rapide. Pour une joueuse comme Loïs Boisson, habituée à construire ses points du fond du court, la transition est brutale.
Ce 1er tour de qualification restera donc une leçon majeure pour elle ainsi que pour son équipe, lui permettant de revenir plus forte lors des prochaines saisons. L’expérience ainsi acquise sera un atout majeur pour continuer à gravir les marches du tennis mondial.
Ce que représentent ces 18 000 € pour une joueuse en pleine ascension
Pour les spectateurs ainsi que pour les amateurs du tennis, la somme de 18 000 € pourrait sembler dérisoire comparée aux millions distribués en fin de tournoi. Mais elle représente déjà un revenu significatif pour une jeune joueuse du Top 100 WTA.
Contrairement aux idées reçues, tous les joueurs professionnels ne roulent pas sur l’or. Les frais de déplacement, l’entourage technique, l’hébergement ainsi que la préparation physique représentent des coûts importants tout au long de l’année. Le prize‑money obtenu à Wimbledon permet ainsi à Loïs Boisson de continuer à investir dans son jeu ainsi que dans son entourage, de préparer la suite de sa saison ainsi que de nourrir de nouvelles ambitions.
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Et maintenant : quels prochains défis pour Loïs Boisson ?
Après cette aventure contrastée à Wimbledon, Loïs Boisson dispose de toutes les ressources nécessaires pour rebondir. Le calendrier du circuit WTA réserve encore de nombreuses occasions pour elle de confirmer les promesses de Roland‑Garros ainsi que de franchir de nouvelles étapes.
Parmi les prochaines échéances figurent :
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Les tournois sur terre battue ainsi que sur dur du calendrier estival.
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Les qualifications ainsi que le tableau principal de l’US Open à la fin de l’été.
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Les grands tournois WTA 250 ainsi que 500, où elle pourrait consolider son classement ainsi que son jeu.
Pour Loïs Boisson, tout reste à construire, à gagner ainsi qu’à prouver. Et si la route du succès est longue ainsi que semée d’embûches, elle bénéficie désormais de l’expérience ainsi que de la maturité acquise tout au long de ce début de saison.
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Ce qu’il faut retenir du revers de Wimbledon 2025
Ce 1er tour des qualifications de Wimbledon restera sans doute une parenthèse douloureuse ainsi que formatrice pour Loïs Boisson. Et malgré l’écart de gains colossal entre Paris ainsi que Londres, elle reste l’une des révélations françaises de l’année 2025.
Pour elle ainsi que pour son entourage, l’objectif est déjà fixé : continuer à travailler, à progresser ainsi qu’à construire une carrière où elle aura, tôt ou tard, l’occasion de jouer à armes égales parmi les toutes meilleures.
Ce qui compte aujourd'hui, au‑delà des chiffres ainsi que du résultat brut, c’est le chemin qu’elle a déjà parcouru ainsi que les espoirs qu’elle continue de nourrir. Et à 22 ans à peine, Loïs Boisson a encore de nombreuses pages à écrire dans le livre du tennis féminin français.
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