Un lancement littéraire qui tombe à plat
Louis Sarkozy, fils cadet de Nicolas Sarkozy, pensait sans doute faire parler de lui autrement qu’à travers son patronyme. En publiant le 7 mai dernier son ouvrage intitulé "Napoléon Bonaparte : l’Empire des livres", le jeune homme de 27 ans ambitionnait de s’imposer dans le champ littéraire et intellectuel. Le sujet avait tout pour plaire aux amateurs d’histoire et de figures fortes : un essai sur l’impact littéraire et culturel de Napoléon, écrit avec une posture ambitieuse, presque provocatrice.
Mais voilà : la réception a été glaciale, et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon des données relayées par Le Parisien, seulement 2131 exemplaires du livre auraient été vendus entre sa sortie et le 21 mai. Un score très faible, surtout au vu de la couverture médiatique dont l’ouvrage avait bénéficié. Louis Sarkozy avait en effet multiplié les apparitions dans la presse, avec des interviews dans des médias généralistes et culturels, tentant de positionner son travail comme une contribution sérieuse. Las : le public ne semble pas avoir suivi.
Un flop partagé par d’autres figures médiatiques
Si ce revers est particulièrement remarqué, c’est aussi parce que Louis Sarkozy n’est pas le seul à connaître une telle déconvenue. Deux autres personnalités médiatiques avaient également publié un livre à la même date : Laurent Ruquier, avec "Ruquier, vies secrètes", et Thierry Ardisson, avec "L’Homme en noir".
Les résultats sont tout aussi décevants : 1080 exemplaires pour Laurent Ruquier, 1143 pour Thierry Ardisson. De quoi faire dire à un professionnel du monde de l’édition, interrogé par Le Parisien, qu’on assiste à un véritable crash industriel. Et ce malgré une large exposition médiatique pour chacun de ces auteurs.
Au-delà des chiffres bruts, la tendance semble claire : ces personnalités, qui jouissent d’une forte notoriété, peinent à convertir leur visibilité en ventes concrètes lorsqu’il s’agit de livres. Est-ce un signe d’un désintérêt du public pour ce type de publication ? Ou une sanction pour des ouvrages jugés peu sincères, voire opportunistes ?
Un contenu jugé "pas très bon et opportuniste"
Le cas de Louis Sarkozy intrigue particulièrement. À la fois attendu au tournant et très médiatisé, il incarne une forme d’intellectualisation du nom Sarkozy. L’objectif ? Passer d’un statut de "fils de" à celui de penseur public, cultivé, engagé. Malheureusement, le contenu même du livre semble avoir déçu ceux qui s’y sont penchés.
Un éditeur anonyme interrogé par Le Parisien va même jusqu’à qualifier l’essai de "pas très bon et opportuniste". Selon lui, le projet n’apporte pas grand-chose de nouveau, et surfe davantage sur l’image forte de Napoléon que sur une véritable réflexion originale. Une critique lourde de sens, surtout quand on prétend s’attaquer à une figure aussi monumentale que celle de l’Empereur.
À cela s’ajoute le fait que Louis Sarkozy souffre, comme ses confrères du moment, d’une image clivante. Pour certains, il représente une forme d’aristocratie républicaine, de népotisme culturel, voire de posture élitiste. Autant d’éléments qui ont pu dissuader une partie du lectorat d’ouvrir le livre… ou même d’y accorder de l’attention.
Un nom qui attire autant qu’il repousse
Le nom Sarkozy, s’il assure une certaine visibilité médiatique, ne garantit en rien une adhésion du public. Depuis la fin du mandat de son père, Louis Sarkozy est resté dans l’ombre, s’exprimant rarement, multipliant les projets atypiques. On l’a vu concevoir des lignes de mocassins de luxe, commenter des livres sur les réseaux sociaux ou encore publier dans la presse américaine.
Mais chaque prise de parole, chaque initiative, est scrutée avec suspicion. Et cela, Louis Sarkozy semble l’avoir compris. Son livre, s’il n’est pas un succès commercial, a permis de relancer son nom dans l’actualité. Une stratégie de présence ? Peut-être. Car d’autres projets, bien plus ambitieux, seraient dans les tuyaux.
La mairie de menton dans le viseur
En parallèle de cette activité littéraire en demi-teinte, Louis Sarkozy semble préparer son entrée officielle en politique. Et pas à Paris, ni dans les Hauts-de-Seine. Non : c’est du côté de la Côte d’Azur qu’il poserait ses valises. Selon plusieurs sources concordantes, le fils de l’ancien Président viserait la mairie de Menton, dans les Alpes-Maritimes.
Un territoire discret, mais symbolique, situé à quelques kilomètres de la frontière italienne. Le choix n’est pas anodin : Menton est une ville paisible, conservatrice, attachée aux traditions, mais aussi au prestige républicain. Un cadre parfait pour un jeune homme à la double culture franco-américaine, au profil atypique et au nom connu.
Aucune déclaration officielle n’a été faite, mais les bruits de couloir sont de plus en plus insistants. Il se dit que Louis Sarkozy aurait multiplié les rencontres locales, qu’il prendrait discrètement la température, et qu’il envisagerait une première candidature municipale dès 2026.
De la politique à la paternité : un grand virage personnel
Et ce n’est pas tout. Selon une information révélée par Libération le 14 mai dernier, Louis Sarkozy s’apprête également à devenir papa. Marié depuis trois ans à Natali Husic, sa compagne rencontrée aux États-Unis, le couple attendrait son premier enfant. Une nouvelle qui, si elle se confirme, viendrait bouleverser encore un peu plus la trajectoire de ce jeune homme longtemps resté discret.
Cette future paternité pourrait changer bien des choses dans la vie de Louis Sarkozy. Elle peut le rapprocher d’un électorat plus familial, plus attaché aux valeurs traditionnelles. Elle peut aussi lui offrir un nouveau cadre personnel, plus apaisé, plus enraciné.
Dans tous les cas, cette nouvelle page qui s’ouvre pour lui est bien plus engageante que n’importe quel lancement de livre. Il ne s’agit plus ici de vendre une idée ou une image. Il s’agit de fonder un foyer, de construire une trajectoire, de poser des bases durables.
Un changement de stratégie pour redorer son image
Face à cet échec littéraire, Louis Sarkozy semble donc opter pour une stratégie différente. Moins d’exposition médiatique. Moins de posture intellectuelle. Et davantage d’ancrage territorial et familial. Ce repositionnement pourrait s’avérer payant. Car dans un contexte où les Français se méfient des élites, un jeune père de famille engagé localement a toutes ses chances de séduire.
Mais pour réussir ce virage, il faudra surtout éviter les faux pas. Ne pas chercher à trop en faire. Ne pas jouer une image qui ne lui correspondrait pas. Et surtout, ne pas se contenter de son nom pour convaincre.
La suite nous dira si Louis Sarkozy saura transformer cette déconvenue littéraire en tremplin politique. Il en a le potentiel, à condition d’assumer ce qu’il est vraiment, au-delà du patronyme.
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