Vous avez peut-être déjà entendu parler du quiet quitting, cette nouvelle tendance qui fait beaucoup parler d'elle sur les réseaux sociaux et envahit contre toute attente le monde du travail.
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Se détacher le plus possible de son job
Popularisée sur les réseaux sociaux et en particulier sur TikTok, la « démission discrète » a de quoi inquiéter les patrons, car elle consiste à faire son travail, certes, mais en se contentant d'en faire simplement assez pour ne pas se faire virer. L'idée est vraiment de ne pas faire plus que ça pour se détacher de son job et prendre le maximum de distance possible avec son travail.
Quand on pratique le quiet quitting, on ne fait donc que le strict minimum en respectant évidemment ce qui est écrit noir sur blanc sur son contrat. L'objectif n'est pas du tout de démissionner, mais de s'investir le moins possible dans son travail.
On ne fait donc aucune heure supplémentaire, on ne passe pas une minute de plus que nécessaire sur un dossier ou dans les locaux et on ne lit pas non plus ses emails pros en dehors de ses heures de travail. En plus de tout cela, on ne répond évidemment pas au téléphone une fois rentré à la maison et on n'assume pas de responsabilités qui ne font pas partie de sa description de poste.
La démission silencieuse ne veut pas dire ne rien faire au travail ou se décharger des tâches qui nous sont confiées, mais plutôt de (bien) faire précisément ce qui nous est demandé et ce pour quoi on est payé, sans en faire plus.
Une façon de se préserver
Si cette démission silencieuse fait autant parler d'elle et notamment depuis la crise sanitaire et les différentes périodes de confinement, c'est parce que beaucoup de personnes en ont profité pour faire le point sur leur vie, le sens qu'elles pouvaient donner à leur travail et ce qu'elles voulaient tirer de leur vie professionnelle.
D'après le Ministère du Travail, le nombre de démissions en France a augmenté de 20%, et 48 % des employés viendraient travailler uniquement pour l'argent d'après l'agence Yougov. L'émergence du phénomène quiet quitting n'a donc finalement rien de surprenant : quand on ne va travailler que pour payer ses factures, on a envie de s'investir le moins possible, et on espère surtout faire juste ce qu'il faut pour garder son travail sans s'y épuiser une seule minute de plus que nécessaire.
Aujourd'hui, les salariés sont de plus en plus attentifs aux conditions de travail et à leur bien-être plutôt qu'au type de contrat qui leur est proposé, et ils préfèrent miser sur la sérénité plutôt que la sécurité, là où beaucoup rêvaient auparavant d'un CDI. D'après une étude Malakoff Humanis publiée par Le Parisien, plus d'un salarié sur deux se dit épuisé au travail cette année.
Et contre toute attente, ce sont les moins de 30 ans qui sont les plus touchés par cette fatigue. Le quiet quitting serait ainsi une façon de lever le pied pour se préserver et réussir à tenir sainement dans la durée sans en venir au burn out ou à la démission. Loin d'être un simple accès de paresse ou un manque d'investissement, cette tendance est surtout la preuve que de plus en plus de salariés, et en particulier de jeunes, ne sont plus prêts à sacrifier leur bien-être au quotidien pour espérer progresser professionnellement, et c'est plutôt rassurant quand on connaît les conséquences du burn out.
Découvrez maintenant ce job de rêve pour être payé, nourri et logé dans un hôtel 5 étoiles des Maldives à être « libraire aux pieds nus ».
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