Après ma première journée bien remplie que je vous avais racontée juste ici, le festival a continué et j'y suis retournée le dimanche.
Dimanche 30
Comment dire qu’il a fallu que je me remette de mes émotions de la veille avant de penser à en remettre une dose… Dimanche a été un peu court, je dois le dire mais pas le choix, il y avait de la route à faire pour rentrer. Je suis allée au festival à l’ouverture, j’ai profité du concert de « We are match », également une découverte OÜI FM, une fois n’est pas coutume ! C’est un groupe qui gagne à être connu, vraiment un son agréable, des mélodies et sonorités travaillées et originales. C’était bien sympa ! Et là, je vous vois venir… et c’est tout ?! BEN NON !!! Je vous prépare du lourd, du TRES LOURD !
LAST TRAIN, un groupe dont je vous ai déjà parlé avec leur EP Cold Fever. Ils ont envahi la Scène de l’Industrie pour 40 minutes de pure folie musicale. Arrivés sur scène tous vêtus de noir, Jean-Noël, Julien, Tim et Antoine étaient prêts à nous mettre la plus grande claque musicale qu’on ait connu jusqu’ici. J’étais à quelques mètres de la scène et je peux vous dire que c’était un pur bonheur.
En premier lieu, je bave un peu sur le matériel présent sur scène… Ampli Orange, (utilisé par Jean-Noël, il me semble) le dernier que j’avais vu était à Londres lors de ma rencontre avec « The Bronsons » au Dublin Castle, un Fender et bien sûr les guitares… Les gars, ce n’est pas bien de jouer avec mon petit cœur en mettant du matos comme ça devant mes yeux ;-). Eh oui, en tant que « gratteuse de basse et autres guitares » à mes heures perdues, il était difficile que vos petites merveilles passent inaperçues. Je vais passer sur l’utilisation des électroacoustiques sinon on n’a pas fini…
L’ouverture s’est faite avec « The Holy Family, un morceau que musicalement, je placerais comme un mix entre Nirvana et Noir Désir. Je dois dire que le timbre de voix de Jean-Noël en live m’a rappelé celui d’un certain Kurt Cobain. La voix bien éraillée, celle d’un rocker quoi !
Ensuite est venue ma petite préférée, Cold Fever, un morceau qui donne carrément la pêche. Impossible de ne pas avoir envie de bouger sur ce titre, on enchaîne avec Fire et ses petits solos de guitares bien sympas surtout avec une électroacoustique qui pointe le bout de son nez (bon oui, j’ai une passion pour les électroacoustiques. J’adore le son qu’elles produisent, donnez-moi une épiphone Sheraton II et je suis « votre homme » !).
Tout au long du concert, les gars se sont donné à fond, on voit qu’ils sont passionnés par ce qu’ils font et n’hésitent pas à nous transmettre toute cette énergie au travers d’un show bien ficelé. Dynamiques sur scène, voir même frénétiques, je dois dire qu’ils ont carrément assurés ! Mon seul regret est de ne pas avoir pu échanger quelques mots avec eux pour les féliciter et surtout les remercier pour ce moment de rock pur et dur.
Ils feront une tournée à l’automne, une date au Casino de Paris avec Alabama Shake, une date à La Boule Noire (14/10) et quelque chose me dit que je vais recroiser leur route car ils seront à Orléans le 1er/10 et je me manquerais ça pour rien au monde. N’hésitez pas à vous procurer leur EP car c’est juste un petit bijou. Grâce à eux, on peut dire que le rock made in France a de beaux jours devant lui.
MERCI Last Train !
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