Les autres personnes que nous apprécions resteront à la place d'ami(e) et c'est mieux ainsi.
Le confident ne juge pas les propos ou les comportements de l'autre. L'écoute attentionnée, les conseils positifs et surtout la bienveillance le portent comme une pièce de notre puzzle psychologique. C'est un peu comme un psy à la demande sans pour autant la matraquer ou lui filer des ondes négatives. Non, un confident n'est pas un bureau des pleurs. Cette "amie hyper proche" partage autre chose que tous nos soucis...
Je ne sais pas si vous avez déjà eu cette sensation de délivrance parfaite ? Ou bien est-ce peut-être mon hypersensibilité qui me conforte dans cette sensation de nuage rose. Lorsque nous lui évoquons des événements qui nous travaillent, nous n'avons aucune crainte de nous tourner vers lui.
Nous avons tous vécu, je dirai même subi, une discussion où l'on se livre et où finalement tout se retourne contre nous. Nous en ressortons déconcertés, vidés, déçus, dégoutés, vexés, pire nous allons même jusqu'à ressentir de la tristesse et détester notre interlocuteur.
La raison ? Nous avons ouvert notre cœur à quelqu'un d'autre que notre véritable confident.
Jusqu'à il y a 2 ans, je pensais que se confier relevait d'une mission impossible. Je n'osais clairement jamais avouer le fond de ma pensée, je me persuadais que tôt ou tard ma super copine irait le balancer à je ne sais qui. Et de toute façon, je n'étais absolument pas à l'aise quand il s'agissait de me confier. Alors je ne le faisais plus.
Ma confidente, je l'ai rencontrée par le biais de mon blog. L'anecdote est rigolote. Cette lectrice cherchait en vain une solution pour venir à bout de son acné. Elle est tombée sur ma rubrique Bye Bye Acné et s'est empressée de m'envoyer des emails pour que je lui file des conseils.
De fil en aiguille, nous avons commencé à dévoiler nos vies, avec une certaine retenue au début, puis rapidement nous avons accroché et nous voilà de grandes confidentes, l'une pour l'autre.
Récemment, j'ai pris le risque d'expliquer à une amie les problématiques qui me travaillaient. Et j'ai compris mon erreur. Je me suis retrouvée meurtrie par des attaques agressives, non fondées et totalement à l'opposé de qui je suis.
On ne m'y reprendra plus. Une confidente, on en a qu’une, et quand on la trouve je vous garantis qu'on le sait.
