La fin des vacances de Noël a toujours un petit goût amer. Après les fêtes, les repas qui s’éternisent et les journées sans réveil, il faut reprendre la route, parfois sur des centaines de kilomètres. Et même si les prévisions de circulation se veulent rassurantes pour ce premier week-end de janvier, un élément continue d’inquiéter de nombreux automobilistes au moment de préparer leur retour.
Sur le papier, tout semble plutôt calme. Vendredi et dimanche sont annoncés comme des journées sans difficulté majeure, et l’ambiance générale est loin des grands embouteillages estivaux. Pourtant, ce sont souvent les détails qui font la différence. Une heure de départ mal choisie, un axe trop fréquenté ou un retour en même temps que tout le monde peuvent transformer un trajet fluide en parcours semé de ralentissements.
Ce week-end marque en réalité un moment très particulier. Les retours sont moins massifs, mais beaucoup plus concentrés sur la journée du samedi. C’est précisément ce qui alerte les habitués de la route. Les vacanciers qui ont prolongé leur séjour jusqu’au bout, notamment dans les régions de montagne ou dans l’Est de la France, vont converger au même moment vers les grands axes. Résultat : des ralentissements attendus sur plusieurs autoroutes stratégiques, parfois sur de longues plages horaires.
L’Île-de-France reste également au centre des préoccupations. Chaque retour de vacances rappelle à quel point les accès à la région parisienne peuvent rapidement se saturer. Même sans accident ni incident météo, l’accumulation des véhicules suffit à créer une circulation dense, notamment en fin de journée. Beaucoup de familles préfèrent rentrer l’après-midi, après avoir quitté leur lieu de vacances en fin de matinée, ce qui crée un effet de vague difficile à absorber.
Ce qui inquiète surtout, c’est ce sentiment de faux calme. Les automobilistes se fient aux annonces rassurantes, prennent la route sans ajuster leurs horaires, et se retrouvent coincés là où ils ne s’y attendaient pas. Les axes du quart Nord-Est sont particulièrement scrutés, tout comme certaines portions très fréquentées reliant les zones touristiques aux grandes métropoles.
Selon Bison Futé, le trafic restera maîtrisé à condition d’éviter certains créneaux sensibles. Mais dans la réalité, nombreux sont ceux qui ne peuvent pas toujours choisir librement leur heure de départ, notamment lorsqu’il faut rendre un logement ou composer avec les contraintes familiales.
Ce premier week-end de janvier ne sera donc pas celui des kilomètres de bouchons, mais plutôt celui des ralentissements imprévus. Ceux qui anticiperont, en partant tôt le matin ou tard le soir, devraient s’en sortir sans encombre. Les autres risquent de passer plus de temps que prévu sur la route, avec ce sentiment frustrant que tout aurait pu être évité.
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