La France se réveille orpheline d’un mythe. Brigitte Bardot est morte à l’âge de 91 ans, dans la nuit, à l’aube, dans sa mythique demeure de La Madrague, à Saint-Tropez.
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L’annonce a été faite par la Fondation Brigitte Bardot, dans un communiqué chargé d’émotion, confirmant la disparition de celle qui fut bien plus qu’une actrice : une icône féminine mondiale, un symbole de liberté, et une militante infatigable pour la cause animale.
Selon les précisions apportées par la fondation, son époux Bernard d’Ormale était à ses côtés au moment de son dernier souffle. Une fin paisible, intime, presque à l’image de cette femme qui, depuis des décennies, avait choisi de se retirer du monde pour vivre selon ses propres règles.
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Une mort paisible à La Madrague, son refuge depuis toujours
C’est à 05h55, à l’aube, que Brigitte Bardot s’est éteinte. Son mari, qui ne l’a jamais quittée ces dernières heures, a raconté les derniers instants avec une sobriété bouleversante. Elle respirait calmement, sans souffrance apparente. Puis, dans un murmure, elle lui aurait adressé un dernier mot d’amour, un surnom intime, avant de partir.
La Madrague, cette maison blanche posée face à la Méditerranée, était devenue depuis les années 1950 bien plus qu’un lieu de vie. C’était son sanctuaire, son port d’attache, l’endroit où elle s’était réfugiée pour fuir le tumulte, les regards, la pression médiatique. Mourir là, entourée des siens, était presque une évidence.
Affaiblie depuis plusieurs semaines, puis plusieurs mois, l’ancienne actrice vivait discrètement, loin des projecteurs qu’elle avait pourtant tant aimés et redoutés à la fois.
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Une annonce officielle empreinte d’émotion
Dans son communiqué, la Fondation Brigitte Bardot a exprimé une « immense tristesse » et rendu hommage à sa fondatrice et présidente. Elle y rappelle le choix radical qu’avait fait Brigitte Bardot : celui d’abandonner une carrière prestigieuse, adulée dans le monde entier, pour consacrer sa vie à la défense des animaux.
Créée en 1986, la fondation est devenue l’un des piliers de la protection animale en France et à l’international. Jusqu’à la fin, Brigitte Bardot en a suivi les combats, les actions, les prises de position, parfois controversées, toujours passionnées.
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Brigitte Bardot, une icône qui a bouleversé l’image de la femme
Il est impossible de parler de la mort de Brigitte Bardot sans revenir sur ce qu’elle a incarné. Dans les années 1950 et 1960, elle a révolutionné l’image de la femme à l’écran. Libre, sensuelle, insoumise, elle a brisé des tabous à une époque où la bienséance dictait encore les comportements féminins.
Avec Et Dieu… créa la femme, elle devient un phénomène mondial. Sa silhouette, sa chevelure blonde, son regard félin imposent un nouveau canon de beauté. Brigitte Bardot n’était pas seulement une actrice : elle était une révolution culturelle, un symbole d’émancipation qui a marqué des générations entières.
Son jeu, souvent jugé instinctif, parfois critiqué, n’a jamais entamé son aura. Elle fascinait autant qu’elle dérangeait, refusant de se plier aux attentes, préférant suivre ses élans, quitte à choquer.
Le choix radical de quitter le cinéma au sommet
En 1973, à seulement 39 ans, Brigitte Bardot prend une décision qui sidère le monde du cinéma : elle arrête tout. Plus de films, plus de tournages, plus d’apparitions. Là où d’autres auraient cherché à prolonger la gloire, elle choisit la rupture nette.
Ce départ n’était pas une fuite, mais un acte de cohérence. La célébrité la faisait souffrir, l’exposition médiatique l’angoissait. Elle aspirait à une vie plus simple, plus alignée avec ses convictions profondes.
Cette décision, incomprise à l’époque, apparaît aujourd’hui comme l’un des gestes les plus forts de sa trajectoire. Elle a refusé de se laisser enfermer dans un rôle, dans une image figée.
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Une militante animale avant tout
Après le cinéma, Brigitte Bardot s’est engagée corps et âme pour les animaux. Bien avant que la cause animale ne devienne centrale dans le débat public, elle dénonçait déjà la chasse, la corrida, l’abattage des phoques, les conditions d’élevage intensif.
Son franc-parler, ses déclarations parfois brutales, lui ont valu de nombreuses polémiques. Mais jamais elle n’a reculé. Pour elle, la cause animale était non négociable.
La Fondation Brigitte Bardot a permis de sauver des milliers d’animaux, de financer des refuges, d’influencer des décisions politiques, en France comme à l’étranger. Cet héritage-là est immense, concret, durable.
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Des hommages en France et à l’international
L’annonce de la mort de Brigitte Bardot a provoqué une vague d’émotion bien au-delà des frontières françaises. Des médias internationaux ont immédiatement salué la disparition de celle qu’ils décrivent comme une légende du cinéma européen et une figure mondiale de la protection animale.
Sur les réseaux sociaux, artistes, anonymes, militants, cinéphiles rendent hommage à celle qui a marqué leur imaginaire. La chaîne américaine CNN a notamment publié un message soulignant son impact culturel et son engagement hors norme.
En France, le président Emmanuel Macron a salué la mémoire de l’actrice en ces mots : « Nous pleurons une légende du siècle ». Une phrase qui résume le sentiment général.
Une figure complexe, libre et profondément solitaire
Brigitte Bardot n’a jamais cherché à être aimée à tout prix. Elle assumait ses contradictions, ses colères, ses silences. Elle a souvent déçu, parfois choqué, mais toujours refusé de se renier.
Sa vie sentimentale, très médiatisée, a nourri les fantasmes autant que les jugements. Pourtant, derrière l’icône, se cachait une femme profondément sensible, souvent blessée par la violence du regard public.
Ses dernières années, elle les a vécues retirée, entourée d’animaux, fidèle à ses choix. Une existence loin du glamour, mais en accord avec ses valeurs.
Ce que Brigitte Bardot laisse derrière elle
Avec la mort de Brigitte Bardot, c’est bien plus qu’une actrice qui disparaît. C’est un pan entier de l’histoire culturelle française, une certaine idée de la liberté, de l’insolence, du refus des compromis.
Elle laisse une filmographie culte, des images gravées dans la mémoire collective, mais aussi une fondation, des combats, des victoires et des débats qui continueront longtemps après elle.
Son nom restera associé à la libération des mœurs, à la défense des animaux, et à cette capacité rare de vivre selon ses propres règles, jusqu’au dernier souffle.
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