À l’âge où beaucoup d’adolescents découvrent timidement Instagram, Giulia Sarkozy affiche déjà plus de 112 000 abonnés. Une popularité impressionnante, presque vertigineuse, qui place la jeune fille dans une catégorie à part.
Si certains y voient une chance, d’autres s’interrogent sur la pression que peut représenter une telle exposition à un âge aussi jeune. Et ces questions, ses parents se les posent aussi.
Fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, Giulia grandit sous un double regard : celui du public et celui des réseaux sociaux. Chaque publication est commentée, analysée, parfois détournée. Une réalité qui peut être violente, même pour des adultes aguerris.
Pourtant, selon son père, Giulia n’est pas naïve. Elle sait que les réseaux peuvent être cruels, mais elle refuse d’être perçue comme fragile. Une phrase qu’elle lui a confiée résume bien son état d’esprit : ce qui la dérangerait le plus serait que l’on pense qu’elle est faible.
Cette force intérieure, Nicolas Sarkozy la met souvent en avant. Il explique qu’il préfère faire confiance plutôt que d’interdire. Brider, selon lui, serait plus dangereux que d’accompagner.
Giulia, elle, semble prendre les choses avec philosophie. Elle partage des moments de son quotidien, des vidéos parfois maladroites, parfois très sûres d’elles, comme toutes celles de son âge. Mais avec une différence de taille : elle n’est jamais anonyme.
La suppression de son compte TikTok a marqué un tournant. Pour la première fois, elle a expérimenté une perte de contrôle totale sur son image numérique. Un épisode difficile, qui lui a rappelé que les règles des plateformes échappent parfois à toute logique humaine.
Aujourd’hui, Giulia continue d’avancer, entourée, protégée autant que possible. Entre adolescence ordinaire et notoriété exceptionnelle, elle apprend à trouver son équilibre, pas à pas.
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