La publicité de Noël d’Intermarché n’est pas devenue virale par hasard. Derrière ses images soignées et son récit touchant se cache un travail de fond, presque cinématographique, qui a profondément marqué Claude François Junior.

Invité sur BFMTV, le fils de Claude François a livré une analyse rare de son ressenti, revenant sur les coulisses émotionnelles de sa première découverte du spot.
Ce qui frappe d’abord dans cette publicité, c’est son parti pris narratif. Intermarché ne cherche pas l’effet facile ni l’accumulation de messages. Le film se concentre sur une seule histoire, celle d’un loup rejeté pour ce qu’il représente, contraint de se transformer pour être accepté. Une métaphore universelle, traitée avec douceur et retenue, loin des codes publicitaires traditionnels.
L’utilisation de la chanson Le Mal aimé n’est pas anodine. Pour Claude François Junior, ce choix crée une résonance immédiate entre les paroles et le parcours du personnage. La chanson ne vient pas illustrer les images, elle les prolonge. Elle apporte une profondeur supplémentaire, presque intime, au récit. C’est précisément cette cohérence artistique qui, selon lui, déclenche l’émotion.
Lorsqu’il découvre le spot pour la première fois, Claude François Junior se trouve en réunion professionnelle. Un cadre neutre, rationnel, loin de toute attente émotionnelle. Et pourtant, la réaction est immédiate. Une larme monte, incontrôlable. Ce moment de gêne devient ensuite un moment de silence partagé, preuve que l’émotion ne lui est pas propre mais collective.
En analysant ce qui l’a touché, il identifie un instant clé : le regard final de la comédienne vers son mari. Un échange muet, chargé de reconnaissance et d’amour, qui condense tout le message du film. Pour Claude François Junior, c’est là que réside la véritable force du spot : dans ces détails humains, discrets, mais profondément vrais.
Il insiste aussi sur le rôle essentiel des comédiens et des équipes techniques, souvent invisibles aux yeux du public. Sans eux, cette émotion n’existerait pas. Une reconnaissance rare, qui éclaire les coulisses d’un succès construit sur le savoir-faire humain, loin de toute automatisation.
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