Dans son nouveau livre Le Journal d’un prisonnier, écrit depuis sa cellule à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy dévoile des scènes étonnantes autour de son procès et des réactions médiatiques qui ont suivi sa condamnation.

Mais un passage en particulier affole déjà les réseaux sociaux : celui où il raconte un moment de télévision qui aurait, selon lui, complètement déstabilisé Yann Barthès, l’animateur de Quotidien.
Sarkozy cite longuement Franz-Olivier Giesbert, venu sur le plateau de TMC après la condamnation de l’ancien chef de l’État. Le journaliste, révolté par le jugement, aurait alors lancé à Barthès une comparaison inattendue et particulièrement violente : « Au moment de l’affaire Dreyfus, on voit bien de quel côté vous auriez été ! » Une phrase lourde d’histoire, presque impossible à encaisser en direct.
Selon Nicolas Sarkozy, l’animateur serait resté totalement « bouche bée », incapable de répondre pendant quelques instants.
Ce récit alimente aujourd’hui les débats en ligne. Certains y voient une exagération, d’autres une critique sévère du ton de Quotidien, souvent accusé d’être à charge envers certaines personnalités politiques. Sarkozy, lui, utilise ce passage pour appuyer son propos général : selon lui, l’émission serait un endroit où les coups pleuvent sans que personne ne soit véritablement prêt à en recevoir.
Le livre révèle aussi que Jean-Michel Aphatie aurait pris la défense de l’ancien président dans l'émission, un geste que Sarkozy décrit comme courageux, presque inattendu dans ce qu'il appelle un « milieu hostile ». Il souligne également le soutien de FOG, qu’il décrit comme animé d'une « rage » de dénoncer ce qu’il considère comme une injustice.
Ce passage, repris partout depuis ce matin, pourrait bien relancer le duel symbolique entre Sarkozy et l’équipe de Yann Barthès. Reste à savoir si l’émission choisira d’y répondre.
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