Depuis la diffusion de la séquence captée aux Folies Bergère, Brigitte Macron traverse l’une des tempêtes médiatiques les plus brutales de son parcours public. Un simple moment de coulisses, filmé sans qu’elle s’en doute, a suffi à ouvrir une crise politique, féministe et médiatique simultanément.

Le fameux “S’il y a des sales co*nes, on va les foutre dehors” résonne désormais partout, des réseaux sociaux aux plateaux télé.
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L’explosion de la crise autour de Brigitte Macron
Ce qui était, selon ses proches, une phrase lancée sur le ton de la spontanéité se transforme en véritable incendie symbolique, ravivé par l’engagement historique de la Première dame auprès des femmes et des jeunes.
Ce que son entourage n’avait pas anticipé, c’est la vitesse à laquelle la séquence allait tourner, ni l’ampleur des réactions. Le collectif #NousToutes, directement visé par la sortie, a immédiatement dénoncé des propos anti-féministes, créant un écho massif dans la sphère militante. C’est précisément à cet instant que la machine Élysée s’est mise en route, face à une polémique qui semblait échapper à tout contrôle.
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L’entourage tente de réécrire le contexte
Le premier réflexe de l’entourage de Brigitte Macron a été de contextualiser. Très vite, une source proche explique que la Première dame ne visait pas les féministes, ni la lutte contre les violences sexuelles, mais une “méthode radicale” utilisée par les militantes masquées ayant perturbé le spectacle d’Ary Abittan. Une précision capitale pour tenter d’éteindre l’incendie : ramener l’attention sur la forme de l’action militante, et non sur le fond du combat féministe.
Brigitte Macron qualifie de "sales connes" les militantes mobilisées devant le théâtre où se produit un homme qui a été accusé de violences sexuelles.
— Clémence Guetté (@Clemence_Guette) December 8, 2025
Les violences, la fameuse « grande cause du quinquennat ». pic.twitter.com/ZktAOJFa4C
La stratégie est claire : réparer les pots cassés sans jamais contredire la vidéo, car elle existe bel et bien. Il est donc impossible de nier ou de reformuler la phrase. Tout l’enjeu est de réorienter son interprétation, en insistant sur une critique ciblée de l’intervention, et non sur le mouvement féministe en général. C’est le cœur de l’opération de sauvetage.
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Une opération de communication risquée mais assumée
L’équipe de la Première dame a également rappelé que sa présence aux Folies Bergère était prévue de longue date et que la scène filmée n’était en rien un discours public. Cet argument vise à souligner le caractère informel, non maîtrisé, presque accidentel de la phrase. Le sous-texte : ce n’était pas un propos destiné à être public, et donc pas à interpréter comme un message officiel.
Mais la ligne est fine. Dans un pays où les caméras captent tout et où les vidéos se diffusent instantanément, cette défense suffit-elle à atténuer l’impact ? L’entourage semble jouer une stratégie de dédramatisation, misant sur l’idée que l’opinion comprenne qu’une phrase privée n’est pas une prise de position politique.
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Pourquoi la polémique prend une telle ampleur
Ce qui rend la crise si puissante, c’est le mélange entre le contexte militant, l’historique d’Ary Abittan, les tensions autour du féminisme et l’image de Brigitte Macron elle-même. Toujours perçue comme bienveillante, engagée, attentive aux causes sociales, la Première dame se retrouve soudain associée à une expression brutale qui semble entrer en contradiction totale avec son image publique.
Les réactions politiques montrent à quel point cette dissonance choque. À droite, à gauche, chez les Écologistes ou à La France insoumise, les critiques pleuvent. Chacun souligne la gravité des mots, l’incompatibilité avec la posture attendue de la Première dame. Résultat : même les voix habituellement modérées se sentent obligées d’intervenir. Une crise transversale, donc, qui rend l’opération de sauvetage d’autant plus urgente.
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L’entourage en mode urgence : calmer, expliquer, repositionner
L’objectif principal est simple : éviter que la phrase devienne l’étiquette durable de Brigitte Macron. Pour cela, ses proches travaillent sur deux axes. Le premier : rappeler discrètement mais fermement son engagement constant auprès des femmes. Le second : réduire l’interprétation de la phrase à un moment de lassitude face à une “méthode d’action” jugée trop brusque.
C’est un exercice délicat, car trop défendre pourrait donner l’impression d’un mea culpa forcé, tandis que trop minimiser pourrait être vu comme une absence de prise de conscience. L’équipe marche donc sur un fil, avançant avec prudence tout en essayant d’être réactive. Un équilibre presque impossible à tenir quand la polémique enfle d’heure en heure.
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Une image écornée mais pas irréparable
Malgré tout, le camp Macron croit encore à un rétablissement. La Première dame garde un capital sympathie très élevé dans l’opinion, ce qui pourrait lui permettre de traverser la tempête. Mais le moment est sensible : chaque mot prononcé, chaque apparition, chaque réaction pourrait devenir un nouvel élément de polémique. C’est pourquoi la communication officielle reste limitée, mesurée, presque minimaliste.
Les prochaines heures seront décisives. Si l’indignation collective retombe, l’affaire pourrait s’inscrire dans la longue liste des polémiques éphémères. Si elle continue de s’amplifier, l’entourage devra passer à une phase deux : prise de parole, clarification, repositionnement symbolique. Pour l’instant, l’opération de sauvetage express se joue en coulisses, dans un mélange de prudence, d’urgence et d’improvisation contrôlée.
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