Le 21 octobre, la vie de la famille Sarkozy change brutalement. Ce matin-là, Nicolas Sarkozy est conduit vers la prison de la Santé, un moment historique autant qu’intime, dramatique et scruté par toute la France.

Mais derrière les images officielles, un détail bouleverse tout : Giulia, sa fille de 14 ans, est malade, fiévreuse, épuisée. Et pourtant, elle insiste pour être là.
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Le jour où tout a basculé pour la famille Sarkozy
Dans son livre Le Journal d’un prisonnier, l’ancien président décrit la scène avec une émotion rare. Il raconte cette adolescente « qui tenait à peine debout », mais qui refusait catégoriquement de laisser son père partir seul. C’est l’un des passages les plus forts du livre, tant il dévoile la dimension humaine et familiale derrière un événement politique hors norme.
La jeune fille ne veut pas « manquer » à son père. Elle craint de le décevoir. Elle sait que son apparition, ce matin-là, a du sens. Elle comprend, malgré ses 14 ans, qu’elle représente un symbole : la présence d’une famille soudée, même dans la tempête.
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Le choix difficile : éloigner Giulia pour la protéger
Après ce moment éprouvant, Carla Bruni et Nicolas Sarkozy prennent une décision lourde : envoyer Giulia à l’étranger pour la préserver du tumulte médiatique. Ils choisissent Madrid, où la famille possède une villa.
Loin de Paris, loin des caméras, l’adolescente tente de reprendre son souffle. Elle reste cependant en lien étroit avec son père, par téléphone. Mais la distance ne suffit pas à apaiser son cœur : Giulia a un besoin viscéral de le voir.
Le jour de la condamnation de Sarkozy, le 25 septembre, elle rentre de l’école « en larmes ». Ce n’est plus une simple inquiétude d’enfant : c’est une douleur profonde, celle d’une fille à laquelle on demande d’être forte, trop forte peut-être, pour son âge.
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Une première visite sous haute intensité émotionnelle
Lorsque les parents finissent par accepter qu’elle vienne au parloir, la scène est décrite comme un des moments les plus poignants du livre. Giulia se jette dans les bras de son père, incapable de retenir ses larmes. Lui non plus. Pendant 50 minutes, le temps est suspendu. Et Nicolas Sarkozy remarque quelque chose d’inattendu chez sa fille : elle lui semble « moins adolescente, plus adulte ».
Cette phrase suffit à faire comprendre à quel point la situation, aussi exceptionnelle soit-elle, accélère la maturité d’une enfant qui aurait dû être ailleurs, à vivre une vie simple et insouciante. Le père et la fille se promettent alors un rituel : un appel quotidien. Un fil que rien ni personne ne pourra rompre.
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Le sourire de Giulia dans la grisaille : « Même en prison tu restes élégant »
Peu avant la remise en liberté sous contrôle judiciaire, Giulia revient une seconde fois, accompagnée cette fois de ses deux aînés, Pierre et Carla Bruni. Dans ce lieu froid et oppressant, la jeune fille trouve une phrase lumineuse, presque espiègle : « Même en prison tu restes élégant ! »
Une phrase qui fait sourire son père, un sourire qu’il n’attendait plus. Car dans l’esprit de Giulia, cela signifie qu’il garde la tête haute, qu’il a l’air « en bonne forme ». Une manière à elle de lui dire qu’elle continue de croire en lui.
C’est ce genre de détails que le livre révèle, et qui transforment un événement judiciaire en un récit profondément humain.
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Une adolescente devenue symbole malgré elle
Ce que racontent ces pages, c’est aussi la force d’un lien père-fille. La fragilité d’une enfant soudain plongée dans une réalité d’adultes. Et la puissance d’un geste : celui d’être là, coûte que coûte.
Giulia n’a jamais cherché la lumière. Pourtant, dans cette histoire, elle devient un pilier, une présence morale, un réconfort essentiel pour un père enfermé.
Ce que Nicolas Sarkozy révèle dans son livre, c’est l’amour et la maturité fabuleuse d’une adolescente qui, malgré la maladie, la distance, les larmes, a tenu debout pour lui.
Et c’est sans doute ce passage qui, dans ce livre si attendu, marquera le plus les lecteurs.
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