Sur le plateau du 20h10, David Hallyday ne s’attendait pas à ce que l’interview commence sur une comparaison aussi symbolique. Anne-Sophie Lapix, avec son ton chaleureux habituel, rappelle la naissance du chanteur, présentée à l’époque comme un véritable événement national.

Elle glisse alors l’idée qu’il aurait grandi comme “le fils de la famille royale”, sous le regard permanent du public. L’image est forte, presque romanesque, mais elle ne semble pas du tout correspondre à la manière dont l’artiste voit sa propre histoire.
C’est à ce moment-là qu’il lâche ce fameux « Houla ! », un mot qui en dit long. Sa réaction est spontanée, instinctive, presque réflexe. Elle surprend la journaliste, mais aussi les téléspectateurs, qui ne s’attendaient pas à une mise au point aussi immédiate. « Je n’espère pas, non », ajoute-t-il, un peu gêné, mais déterminé à corriger l’image que l’on pourrait renvoyer de lui.
Il précise alors qu’il a eu une “enfance magnifique, mais spéciale”, loin de l’idée d’un petit prince français. Il raconte avoir grandi en partie aux États-Unis, loin des attentes et des projections qui entourent souvent les enfants de célébrités. Là-bas, personne ne l’attendait comme “le fils de”. Personne ne scrutait ses premiers pas de musicien. C’est dans ce cadre plus anonyme qu’il dit s’être construit, sans pression.
Ce moment, pourtant très court, a immédiatement attiré l’attention. Le public y a vu un éclair de sincérité, une manière pour David Hallyday de briser un mythe qui le suit depuis l’enfance. En un mot, il redéfinit son histoire et rappelle qu’il a toujours avancé à son rythme, loin des récits que l’on tente parfois d’écrire à sa place.
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