Dans son nouvel ouvrage Le Journal d’un prisonnier, consacré à ses 20 jours de détention, Nicolas Sarkozy ouvre une fenêtre inattendue sur un échange téléphonique avec Marine Le Pen.
Un passage bref, mais suffisamment frappant pour enflammer le paysage politique, quelques mois seulement avant l’élection présidentielle de 2027.
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Un passage dévoilé qui fait immédiatement parler
L’ancien président y partage une réponse ferme, presque cinglante, à une question de la cheffe du Rassemblement national. Une réplique qu’il assume pleinement et qui résonne aujourd’hui comme l’un des éléments les plus commentés du livre.
Sarkozy raconte que Marine Le Pen l’aurait questionné sur un éventuel positionnement dans le cadre d’un « front républicain ». Elle lui aurait demandé s’il accepterait de « s’associer » à un tel mouvement dans de futures échéances électorales.
La réponse de Nicolas Sarkozy, sans détour, devient alors la phrase qui circule déjà partout : « Ma réponse fut sans ambiguïté : non. » Une position qu’il dit être prêt à assumer publiquement, « le moment venu ».
C’est cette réponse précise, sans fioritures, qui suscite aujourd’hui de nombreuses réactions, car elle porte un message politique clair, livré par un ancien chef d'État dont la parole continue d’avoir un poids symbolique.
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Une conversation née d’un appel inattendu
L’ancien président explique également dans son livre pourquoi cet échange a eu lieu. Condamné à cinq ans de prison dans le cadre de l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, il avait pris contact avec Marine Le Pen pour la remercier d’une prise de position en sa faveur.
Ce contexte rend la scène encore plus saisissante : au moment où Sarkozy veut exprimer de la gratitude, Marine Le Pen élargit la conversation vers une question stratégique. L’ancien chef de l’État décide alors de lui répondre sur le fond, avec la fermeté qui caractérise ce passage désormais cité partout.
Dans son livre, Nicolas Sarkozy ajoute une réflexion plus générale : selon lui, « le chemin de reconstruction de la droite » passe par un esprit de rassemblement « le plus large possible », sans « exclusive » ni « anathème ». Ces mots, soigneusement choisis, marquent un tournant dans son discours public et contribuent à l’ampleur des réactions suscitées par l’ouvrage avant même sa sortie en librairie.
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Les premières réactions : entre adhésion et critique
Du côté du Rassemblement national, le député Jean-Philippe Tanguy n’a pas tardé à réagir. Pour lui, « la position de Nicolas Sarkozy est intéressante » car elle « démonte ce mythe du barrage républicain ». Il parle d’un barrage « d’appareil » qui, selon lui, consiste essentiellement à empêcher le RN d’accéder à certaines responsabilités politiques. Cette interprétation renforce encore l’impact de la phrase écrite par Sarkozy dans son livre, qui se retrouve récupérée par certains comme un signal politique majeur.
À droite, l’accueil est bien plus mitigé. Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, exprime clairement sa distance. Il dit préférer « les positions politiques de Nicolas Sarkozy de 2007 » à celles de 2025, rappelant qu’à l’époque, l’ancien président combattait le Rassemblement national au nom de convictions héritées de Jacques Chirac. La comparaison entre le Sarkozy d’hier et celui qui s’exprime dans ce nouveau livre devient ainsi un thème central dans les commentaires.
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Un livre qui promet de nombreuses discussions
La sortie officielle de Le Journal d’un prisonnier est prévue pour le 10 décembre 2025, mais l’extrait déjà dévoilé suffit à lancer de multiples débats. Le livre promet de revenir non seulement sur les conditions de détention de Nicolas Sarkozy, mais aussi sur son regard sur la scène politique actuelle. L’échange avec Marine Le Pen s’impose comme l’un des premiers grands moments forts du récit, tant par la franchise de la réponse que par les réactions qu’elle a provoquées.
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Ce passage offre un instantané rare : un échange direct entre deux figures politiques majeures, relaté dans les mots de l’un d’entre eux, et qui sort précisément à un moment où chaque prise de parole publique est scrutée. Dans ce cadre, la dimension intime du livre se mêle à un impact médiatique immédiat, faisant de cet extrait un élément central des discussions de la semaine.
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