Ce 1er décembre, le 20h de France 2 a connu un moment totalement inattendu qui a placé Léa Salamé au cœur d’une situation embarrassante. Alors que la journaliste présentait son JT comme à son habitude, un reportage consacré aux promotions en grande surface semblait tout à fait classique.
Pourtant, à peine diffusé, il allait devenir l’une des séquences les plus commentées de la journée.
Dans ce sujet, un homme présentait une réduction obtenue en caisse, expliquant face caméra qu’il avait payé “10 euros au lieu de 13”. Rien d’anormal en apparence. Sauf qu’il ne s’agissait pas du tout d’un consommateur ordinaire. L’homme interrogé était en réalité Arnaud Rolland, humoriste habitué aux vidéos piégées et aux caméras cachées. Son objectif : se glisser dans un reportage d’actualité pour détourner l’exercice journalistique.
La rédaction n’a découvert la supercherie qu’après la diffusion. Rapidement alertée en interne, elle a compris que l’homme avait utilisé une identité falsifiée, trompant ainsi les équipes de tournage. France Télévisions a alors publié un correctif, reconnaissant que le témoignage ne reposait pas sur une identité authentique. Un aveu nécessaire pour préserver la confiance des téléspectateurs.
Cet incident a immédiatement pris de l’ampleur parce qu’il touche l’un des JT les plus regardés du service public. Malgré elle, Léa Salamé s’est retrouvée associée à cette séquence qualifiée de “piège”, alors qu’elle n’y est évidemment pour rien. Ce genre d’infiltration, plus fréquent sur les réseaux sociaux, interroge aujourd’hui les limites entre humour, mise en scène et information réelle.
Le sujet relance également un débat sensible : celui des micro-trottoirs et des difficultés de vérification des identités dans des tournages rapides réalisés en extérieur. L’épisode rappelle que même les rédactions les plus expérimentées peuvent se faire surprendre dans un contexte où l’humour et la désinformation se croisent de plus en plus souvent.
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