En pleine dynamique de campagne pour les élections municipales à Paris, Rachida Dati a choisi un terrain inattendu pour aller à la rencontre de ses potentiels électeurs : l’art délicat de la fabrication de crêpes.

Ce dimanche 29 novembre, dans le quartier de Passy, la ministre de la Culture s’est prêtée au jeu devant les caméras, mais le résultat a surtout donné lieu à une séquence virale qui fait beaucoup parler.
Lire aussi : Rachida Dati collée-serrée à un caméraman pendant une visite officielle : ces photos inattendues font le buzz
Une sortie de campagne très commentée
La vidéo, postée par son soutien politique Benjamin Haddad, montre une Rachida Dati souriante, mais rapidement dépassée par la technique. Une scène que la responsable politique a elle-même commentée avec une autodérision assumée : « Je suis nulle ! Je ne suis pas douée pour la crêpe, mais je suis excellente pour diriger Paris. »
Ce moment de simplicité a été conçu pour montrer une candidate proche des habitants, prête à rencontrer les Parisiens autrement que derrière un pupitre. Et de fait, son passage dans le quartier a attiré curieux, passants et futurs électeurs potentiels.
Pourtant, si les sourires étaient bien présents dans la rue, la réaction est beaucoup plus contrastée dès lors qu’on observe les commentaires laissés sous la publication d’Haddad.
Lire aussi : Rachida Dati raconte son sentiment d'impuissance quand sa fille Zohra a perdu l'usage de ses jambes
Une scène culinaire… mais avant tout politique
La fabrication des crêpes n’était évidemment pas le but premier de cette sortie dominicale. Pour Rachida Dati, cette immersion au cœur d’un commerce local était une manière de se montrer accessible, humaine, mais aussi active sur le terrain à l’approche des échéances de 2026.
Ce type d’apparition, désormais classique en période de campagne, vise à illustrer l’idée d’une candidate connectée à la vie réelle. Toutefois, si l’intention est claire, le message n’est pas toujours perçu de la même façon.
Voir cette publication sur Instagram
La séquence où elle reconnaît être « nulle » a certes amusé, mais a aussi été récupérée pour critiquer sa légitimité politique. Certains internautes s’en sont donné à cœur joie, relançant au passage les débats qui entourent régulièrement la ministre.
En assumant sa maladresse derrière la poêle, la candidate espérait probablement désamorcer les critiques. Mais, comme souvent avec les personnalités publiques, chaque geste est analysé, interprété, amplifié.
Lire aussi : Brigitte et Emmanuel Macron : après la polémique de la gifle, un ancien collaborateur fait des révélations
La réaction des internautes : entre humour et agacement
À peine postée, la vidéo a rapidement généré une vague de réactions. Sous le post Instagram de Benjamin Haddad, certaines remarques sont franchement moqueuses :
« Aussi bonne à faire des crêpes qu’en politique », « on n’en peut plus d’elle alors qu’elle n’aime que le luxe ».
Ces commentaires illustrent une réalité bien connue : sur les réseaux, l’humour se mêle très vite à l’agacement, voire à l’opposition politique franche.
Mais tout le monde n’a pas été critique. Plusieurs Parisiens présents sur place ont joué le jeu, posant sourires aux lèvres aux côtés de la candidate.
Ces images représentent exactement ce que Rachida Dati cherche à montrer : une femme politique énergique, accessible et bien ancrée dans le quotidien de la capitale. Reste à savoir si cette bonne humeur locale aura plus de poids que les piques en ligne.
L’objectif réel derrière cette opération
Cette scène sympathique s’inscrit dans un contexte politique tendu. Sans surprise, la campagne pour la mairie de Paris est déjà au cœur de nombreux échanges, et chaque geste, chaque séquence, chaque sortie publique est scrutée.
En se rendant à Passy, Rachida Dati cherchait à consolider l’un des quartiers où elle est le mieux accueillie. Montrer qu’elle connaît le terrain, qu’elle rencontre des commerçants, qu’elle se prête au jeu de la convivialité : tout cela fait partie de la stratégie classique des candidats.
Mais la vidéo rappelle aussi autre chose : le moindre moment spontané peut devenir un symbole. Ici, celui d’une femme qui reconnaît ne pas être parfaite en cuisine, mais qui rappelle qu’elle a, selon elle, toutes les qualités nécessaires pour « diriger Paris ».
Une manière de recentrer le débat sur ses compétences politiques, tout en gardant le sourire.
Lire aussi : Rachida Dati raconte son sentiment d'impuissance quand sa fille Zohra a perdu l'usage de ses jambes
Une candidate qui mise sur la proximité
En multipliant ce type d'apparitions, Rachida Dati confirme une stratégie tournée vers la proximité et la présence sur le terrain.
Son passage chez les éboueurs quelques jours plus tôt avait déjà fait parler : une opération saluée pour certains, jugée trop mise en scène pour d’autres. L’épisode des crêpes s’ajoute à une série d’initiatives destinées à montrer une candidate à la fois investie et accessible.
Mais dans une ville comme Paris, où les électeurs sont exigeants, connectés et très attentifs aux détails, chaque geste compte. C’est aussi ce qui explique l’écho important de cette vidéo : amusante, légère, mais loin d’être anodine.
Lire aussi : Rachida Dati collée-serrée à un caméraman pendant une visite officielle : ces photos inattendues font le buzz
En résumé
À quatre mois des municipales, Rachida Dati se retrouve une nouvelle fois au centre des conversations. Sa maladresse aux fourneaux fait sourire, mais interroge aussi sur l’impact réel de ces opérations « proximité » dans la course à la mairie de Paris.
Cette vidéo montre une candidate qui assume ses faiblesses, revendique ses forces et entend continuer à occuper le terrain, même si ses crêpes ne sont pas prêtes de gagner un concours gastronomique.
Mais après tout, comme elle le dit elle-même, l’essentiel pour elle n’est pas d’être douée en cuisine… mais bien d’être excellente pour diriger Paris.
Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et Brigitte et Emmanuel Macron : après la polémique de la gifle, un ancien collaborateur fait des révélations.
Lire aussi : « Ça ne m’énerve même pas » : l'actrice Golshifteh Farahani répond aux rumeurs d'une liaison avec Emmanuel Macron