La scène paraît irréelle, et pourtant elle a bien eu lieu. Jair Bolsonaro, l’ancien président brésilien qui avait publiquement insulté Brigitte Macron en 2019, vient de refaire parler de lui pour une raison totalement inattendue.
Condamné à 27 ans de prison pour avoir dirigé ce que la justice qualifie d’« organisation criminelle » destinée à le maintenir au pouvoir malgré sa défaite contre Lula, il a été placé en détention provisoire. Mais avant d’y être transféré, il portait un bracelet électronique censé contrôler chacun de ses déplacements. Et c’est précisément là que tout dérape.
Selon plusieurs médias, Bolsonaro aurait tenté de brûler son bracelet électronique avec un fer à souder afin de prendre la fuite. Une méthode totalement inefficace, immédiatement détectée par le dispositif de surveillance.
L’incident a conduit à son arrestation immédiate, tandis que ses avocats ont affirmé qu’il se trouvait dans un « état de confusion mentale » lié à son traitement médicamenteux. Une justification qui laisse autant perplexe qu’elle intrigue.
Cette affaire relance malgré elle les discussions autour des attaques qu’a subies Brigitte Macron au fil des années, notamment la vague de fake news transphobes et le cyberharcèlement massif qui l’ont visée. Emmanuel Macron l’avait rappelé récemment : ces attaques ont un impact profond, durable, souvent sous-estimé. Voir aujourd’hui l’auteur d’une insulte publique vieille de six ans se retrouver au cœur d’un scandale aussi lunaire renforce l’idée que la violence numérique et médiatique finit toujours par faire des vagues.
Entre indignation, stupeur et ironie, cette tentative d’évasion au fer à souder restera sans doute comme l’un des épisodes les plus inattendus de la chute spectaculaire de Jair Bolsonaro.
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