C’est une confidence rare et profondément intime que Rachida Dati a livrée dans Legend, l’émission de Guillaume Pley.
Habituée à contrôler son image, à maîtriser l’art politique et à préserver farouchement sa vie privée, la ministre de la Culture a révélé une épreuve restée totalement secrète jusqu’ici.
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Un témoignage intime que personne n’attendait
Pour la première fois, elle évoque la maladie de sa fille Zohra, 16 ans, et la manière dont la jeune adolescente a brutalement perdu l’usage de ses jambes. Cette confidence n’a rien d’anodin.
Elle survient après une question simple mais frontale de Guillaume Pley, qui l’interrogeait sur les limites de l’exposition publique : « Est-ce que parfois, vous ne lui en demandez pas trop ? ». Cette interrogation ouvre une brèche. Et dans cette brèche, Rachida Dati décide d’oser une vérité qu’elle avait jusqu’ici gardée sous scellés.
Zohra, 16 ans, « ne pouvait plus marcher du jour au lendemain »
Dans son récit, la ministre raconte un basculement brutal. « Du jour au lendemain, elle ne pouvait plus marcher, elle ne sentait plus son corps. Ça a duré plus d’un an. » Quelques mots, mais un choc immense. Une révélation qui laisse imaginer l’ampleur de l’angoisse, l’incertitude médicale, la solitude émotionnelle.
Rachida Dati explique qu’elle s’est retrouvée dans un tunnel : à chercher des explications, à interroger les spécialistes, à s’épuiser à essayer de comprendre l’incompréhensible.
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Elle évoque aussi cette culpabilité qui frappe tous les parents quand la maladie s’invite sans prévenir : « Vous vous dites que c’est votre faute. Quand il n’y a pas de mots pour expliquer ce qui arrive, tout bascule. » Une phrase lourde de sens qui laisse deviner l’isolement dans lequel elle s’est retrouvée, alors même qu’elle était en pleine tempête médiatique et politique.
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Comment concilier vie publique et drame familial ?
Pendant cette période, la ministre devait assurer ses responsabilités, affronter les critiques, encaisser les attaques… tout en portant un drame intime invisible aux yeux du public.
Elle raconte avoir vécu une forme de déchirement permanent : l’obligation de tenir son rôle, et le besoin absolu d’être auprès de sa fille. Cette double pression, elle l’admet, a laissé des traces. Elle dit avoir repensé sa manière de travailler, de vivre, d’appréhender l’espace public. Cette épreuve n’a pas seulement bouleversé son quotidien. Elle a redessiné ses priorités.
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Une épreuve redoublée par la politique : Dati accuse Anne Hidalgo
Mais au-delà de la douleur maternelle, Rachida Dati raconte une autre blessure : celle provoquée, selon elle, par Anne Hidalgo et une partie de son entourage politique. Elle explique avoir prévenu le cabinet de la maire de Paris de la situation grave que traversait sa fille, espérant qu’un minimum de retenue serait observé lors du Conseil de Paris.
« À ce moment-là, Anne Hidalgo et certains membres de son équipe en ont profité. »
Une accusation directe, rare, assumée. Elle dénonce une attitude « déloyale » et un manque d’élégance : « Je n’ai pas trouvé ça élégant. Moi, je ne le ferai jamais. J’ai trop de respect pour la vie. » Pour la ministre, cette instrumentalisation politique au moment où son enfant ne pouvait plus marcher a été vécue comme une violence supplémentaire.
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L’impact sur les proches : un tabou que Dati met en lumière
Au fil de l’interview, Rachida Dati rappelle une réalité que beaucoup oublient : les proches des personnalités publiques vivent, eux aussi, les conséquences des polémiques, des critiques et de l’exposition médiatique. « Nos proches n’ont rien choisi. Ce que nous vivons, ils le subissent. »
Dans le cas de Zohra, l’attaque se double d’une situation médicale éprouvante. Elle dénonce cette forme de brutalité politique qui touche indirectement une adolescente déjà en souffrance. Ce message, la ministre a tenu à le faire entendre : les enfants des personnalités politiques ne sont pas des boucliers, ni des arguments, ni des dommages collatéraux.
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Que sait-on aujourd’hui de l’état de santé de Zohra ?
Sans entrer dans les détails médicaux, Rachida Dati laisse entendre que cette épreuve appartient désormais au passé. Elle ne précise pas comment sa fille a récupéré, ni si la rémission a été progressive, mais le soulagement affleure dans ses mots.
La jeune fille, aujourd’hui âgée de 16 ans, semble avoir retrouvé une vie normale, entourée, protégée, et volontairement tenue à l’écart des projecteurs.
Un témoignage qui change l’image publique de Rachida Dati
Dans cette interview, l’ancienne garde des Sceaux apparaît plus vulnérable, plus humaine, plus accessible. Loin de l’image combative et parfois dure que certains lui attribuent, elle montre sa facette de mère, de femme, de personne en lutte contre une épreuve qui aurait terrassé n’importe qui.
Ce récit pourrait aussi expliquer certaines crispations de son parcours politique, certains silences, certaines colères, certains choix. Et il pourrait bien changer le regard du public sur elle.
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En résumé
En révélant que sa fille Zohra a perdu l’usage de ses jambes pendant plus d’un an, Rachida Dati brise un tabou personnel. Elle raconte une période de détresse, d’incertitude médicale et d’incompréhension totale, mais aussi les attaques politiques qu’elle dit avoir subies en parallèle.
Un témoignage bouleversant qui dévoile une part d’elle que personne n’avait encore vue.
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