Le parcours d’Helena, révélée par la Star Academy, ressemble à un véritable conte moderne. À seulement 23 ans, la chanteuse belge voit sa carrière décoller à une vitesse impressionnante : un album certifié disque de platine, un premier single aux 50 millions d’écoutes, des Zénith presque complets et des médias qui se l’arrachent.
Pourtant, derrière cette réussite éclatante, la jeune artiste cultive une crainte bien réelle, qu’elle a confiée dans un entretien à Ciné Télé Revue ce mardi 25 novembre. Une inquiétude sincère, presque touchante, qui rappelle que même les ascensions les plus spectaculaires ne sont jamais exemptes de doutes.
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Helena, un succès fulgurant depuis la Star Academy
Lorsque les portes du château de Dammarie-les-Lys se sont refermées sur son aventure Star Academy, Helena ne se doutait probablement pas de l’ampleur que prendrait son nom.
Son premier album, Hélé, sorti en mars dernier, a connu un démarrage exceptionnel, atteignant très rapidement les 100 000 ventes. Une prouesse rare pour une artiste émergente, et encore plus pour quelqu’un dont la carrière officielle n’a commencé qu’il y a quelques mois.
Portée par une voix lumineuse et une image authentique, Helena s’est imposée comme l’une des nouvelles figures les plus appréciées de la scène francophone. Mauvais Garçon, son premier single, est devenu un tube, atteignant des chiffres vertigineux sur les plateformes.
Quant à sa tournée, elle frôle le sold-out partout où elle passe. Malgré ce tableau presque trop parfait, Helena confie une appréhension qui la suit depuis le début : peur que tout cela retombe aussi vite que c’est monté.
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La crainte d’un succès qui s’essouffle
Face aux journalistes de Ciné Télé Revue, Helena n’a pas cherché à masquer sa vulnérabilité. « Même si mon succès a été immédiat, je ne veux pas qu’il s’essouffle tout aussi vite », a-t-elle expliqué avec sincérité. Une phrase qui résonne presque comme une prière. Derrière son sourire solaire, la chanteuse sait à quel point l’industrie musicale peut être imprévisible.
Il existe une forme de pression silencieuse, celle qui accompagne les artistes propulsés trop vite au sommet. Les attentes, les comparaisons, les critiques… Helena en est consciente.
C’est même, selon elle, « sa seule crainte ». Non pas l’échec, non pas les critiques, mais l’idée que l’élan qui la porte puisse se briser. Cette peur ne la paralyse pas ; au contraire, elle semble l’ancrer dans une forme de prudence et d’humilité qui fait aussi partie de son charme.
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Une vie personnelle étonnamment simple
Contrairement à de nombreuses jeunes célébrités, Helena n’a pas bouleversé son quotidien. Pour préserver sa santé mentale, elle a choisi de garder une vie simple, centrée sur ses proches. « Je tiens à conserver les éléments les plus indispensables de ma vie d’avant », explique-t-elle.
Elle partage aujourd’hui une colocation avec ses deux meilleures amies, à Bruxelles. Un choix rassurant, presque symbolique : rester les pieds sur terre, entourée de celles qui la connaissent depuis toujours, longtemps avant la lumière des projecteurs.
Elle confie d’ailleurs que leurs meubles sont « de seconde main », et que leur appartement est avant tout un cocon chaleureux, tissé de moments simples et précieux. « Je chéris chaque moment que je partage avec elles, mais aussi avec ma famille », dit-elle.
Dans un milieu où la vitesse et l’hyper-médiatisation règnent, cette forme de stabilité apparaît comme un véritable garde-fou.
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Une relation complexe à l’argent malgré le succès
Ce qui frappe aussi chez Helena, c’est cette manière très saine – presque déconcertante – d’aborder la question financière. Dans une interview accordée au Monde, elle confessait : « J’ai un problème avec l’argent. J’ai toujours l’impression d’être étudiante qui galère. »
Même avec un album platine, une tournée et un revenu confortable, la jeune femme dit avoir du mal à réaliser sa nouvelle situation. Elle n’a d’ailleurs quasiment rien dépensé depuis la Star Academy. Son seul “craquage” ? Un casque Apple, qu’elle qualifie elle-même de « folie ».
Sa générosité, en revanche, s’est amplifiée. Elle avoue être devenue la “sugar mommy” de ses amies, refusant qu’elles sortent le moindre centime lorsqu’elles sont ensemble. Une manière discrète mais touchante de partager son succès, sans extravagance ni exhibition.
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Une artiste lucide, sensible et déjà très mature
Dans les différentes interviews qu’elle accorde, Helena donne l’image d’une jeune femme déjà très lucide sur ce que représente la notoriété. Elle ne s’enivre pas de chiffres ni de projecteurs : elle observe, elle prend du recul, elle s’écoute.
Son désir le plus profond, semble-t-il, est de durer. De construire une carrière qui lui ressemble. De ne pas être un feu de paille. Cette ambition, loin d’être prétentieuse, témoigne d’une maturité rare à son âge.
Elle sait que son parcours n’en est qu’à ses débuts. Que le plus difficile n’est pas de réussir, mais de continuer à exister dans un univers saturé d’images et de nouveautés. Et cette conscience pourrait bien être sa plus grande force.
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En résumé
Helena s’impose comme l’une des artistes les plus prometteuses de sa génération. Son succès est éclatant, mais son désir de rester fidèle à elle-même l’est tout autant. Elle avance avec prudence, douceur et authenticité.
Et paradoxalement, c’est peut-être justement cette crainte – celle de voir son succès retomber – qui lui permettra d’aller loin.
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